« Voyage en sol majeur », un film documentaire de Georgi Lazarevski

Nationalité Français

Synopsis :
Les pérégrinations de Georgi Lazarevski et d’Aimé, 90 ans, personnage principal de ce documentaire, sur le sol marocain forment un film délicat et sensible. Aimé est le grand-père du réalisateur, il a un rêve : faire un grand voyage au Maroc. Il le prépare patiemment depuis des années. Son petit fils va l’emmener et le filmer. Des premiers kilomètres en voiture jusqu’aux marches dans le désert, les plans égrènent par petites touches le destin du grand-père. Jadis musicien, il observe avec une extrême minutie ce qui l’entoure comme l’aurait fait le gardien de phare qu’il n’est jamais devenu. La grand-mère qui, elle, est restée en Belgique, réticente au voyage, évoque également la musique, écoute du Bach et du Mendelssohn et confie à la caméra, sur son mari “c’est l’élan, la spontanéité, la sûreté de soi, la jeunesse…Conquérir le monde, c’est le début du concerto. (…) Il est prêt à conquérir le monde ce type là !”

La presse en parle :
Le Blog du documentaire
La richesse de ce documentaire procède enfin – et peut-être surtout – de sa matière sonore. Ré, ré, si, si, ré sol : l’accord parfait en sol majeur, et l’acouphène que le grand-père n’a eu de cesse de percevoir tout au long de son voyage…

Acid
Un des plus grands plaisirs que nous offre le cinéma : quand en nous racontant une histoire toute simple, un film nous emmène aux confins de ce qui nous habite intimement, de ce qui est indicible et pourtant toujours là, en chacun de nous, propre à la condition humaine

Curieux voyageur
“Voyage en sol majeur a obtenu le prix des jeunes et le prix Marcorelles au festival Cinéma du Réel en 2006. Il a eu une longue carrière en festival et a été diffusé dans une trentaine de pays.

CitéBD
Ce film, peu à peu, avec une écriture d’une grande liberté (il a été produit en toute indépendance sans télévision et, au départ même, sans producteur) nous invite à un voyage intérieur, à un voyage initiatique vers la fin de la vie, à une réflexion sur la vieillesse et la mort tout à fait inédite. Ce vieil homme, tout sourire et humour, léger et gracieux, nous parle à 93 ans de sa vie passée et de sa mort proche, avec lucidité et sans apitoiement. Il nous convainc de surcroît qu’à cet âge avancé tout peut encore arriver.