Vendredi 31 ocotbre à 18h à la bibliothèque Schoelcher (FdF)
A l’occasion de la présentation de l’ouvrage de traduction créole « L’Histoire du soldat/Listwa solda a« , de Charles Ferdinand RAMUZ et Rodolf ETIENNE, paru aux Editions L’Harmattan en février 2024, le vendredi 21 octobre 2025, à partir de 18h30, à la Bibliothèque Schoelcher, 1, rue de la liberté à Fort-de-France, voici une présentation par le traducteur de la fameuse pièce. Une présentation que vous redécouvrirez lors de cette rencontre.
Histoire du soldat
Première création : Théâtre de Lausanne, 28 septembre 1918
Sous la direction musicale d’Ernest Ansermet (Suisse)
« Mon vrai besoin, c’est d’agrandir… »
Charles-Ferdinand Ramuz, Lettre à Henry Poulaille, mai 1924.
« Cette époque, la fin de l’année 1917, fut une des plus dures de ma vie… »
Igor Stravinsky, Chroniques de ma vie, 1935.
L’HISTOIRE
Joseph Dupraz, soldat pauvre qui rentre chez lui, pour quinze jours de congé qu’il a, vend son âme, représentée par son violon, au Diable, contre un livre qui lui prédit l’avenir.
Après avoir suivi le Diable, et lui avoir montré comment se servir du violon, Joseph retourne dans son village.

Pendant dix-sept ans, le réalisateur new-yorkais (USA) Rico Speight a sillonné le monde – de la Caroline du Nord à Fort-de-France, en passant par l’Algérie – pour réaliser Rediscovering Fanon, un documentaire profond, humaniste et exigeant, qui interroge la persistance du racisme, les fractures postcoloniales et l’actualité brûlante de la pensée fanonienne. Le film était présenté au François en Martinique en juillet 2025 dans le cadre du Centenaire de Frantz Fanon organisé par l’Association Caribéenne de Philosophie (ACP). Rencontre bilingue avec un cinéaste engagé, entre héritage, conscience et transmission.
Installé au Diamant, Claude Henry, artiste peintre martiniquais, a ouvert son atelier-galerie « Aux Couleurs Locales » face à la mer. Anciennement installé à Gallochat, il a choisi ce nouveau lieu « séduit par la sérénité et la solidarité des habitants ».
Entretien de Rodolf Etienne avec « Bambouman », artiste, musicien, sculpteur de sons et de liens cosmiques
Conférence – Mairie de Fort-de-France – Les rendez-vous du jeudi
Le vendredi 10 janvier dernier, la médiathèque de Sainte-Luce accueillait une rencontre littéraire autour de l’œuvre de Suzanne Césaire proposée par le Club Soroptimist Diamant les Rivières et accueillant l’universitaire Anny-Dominique Curtius, auteure de l’ouvrage « Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée ». Un moment riche d’enseignements et de partage autour d’une œuvre et d’un patrimoine qui subjugue et passionne de plus en plus et qui tend, au fil des études et des recherches, à retrouver sa place dans le panthéon littéraire martiniquais.
— Par Rodolf Étienne —
Percussionniste, enseignant en tambour, griot de la tradition, Alfred Varasse poursuit son engagement de militant en faveur de l’instrument et du patrimoine, nous invitant à une relecture de notre histoire, avec le tambour martiniquais au centre du discours, au cœur même du débat. Il revient sur son parcours de musicien et nous témoigne son engagement qui n’a en rien changé, sinon évolué, pour plus de place encore pour ce mythique instrument, au sein de la société martiniquaise et, plus largement, antillaise.
La première traduction en créole des décrets d’abolition de l’esclavage de 1848, textes fondateurs de notre époque vient d’être publiée aux Editions Scitep. Cette traduction interroge un évènement du passé colonial et esclavagiste, permettant, certainement un regard neuf sur la société créole actuelle. Madini-nart a rencontré l’auteur, Rodolf Etienne, qui présente ici la poursuite d’un engagement créole déjà bien manifesté..
Quoique publié en anglais, cet ouvrage mérite d’être signalé, compte tenu de la valeur de son auteur. Mumia Abu Jamal publiait en juillet dernier chez City Lights Editions « Have Black Lives ever mattered ? ». Un ouvrage qui n’est pas passé inaperçu du côté de l’Amérique et qui mérite son temps de lecture.
Voltaire Traité sur l’intolérance
Qui se souvient de Katherine Dunham interprétant la diablesse dans le ballet La Guiablesse, inspiré du folklore martiniquais et sous la direction de Ruth Page ? Qui se souvient aujourd’hui du Ballet Nègre, l’une des premières compagnies noires des Etats-Unis ? Et qui se remémore encore les apparitions fulgurantes de la chorégraphe à l’écran, comme par exemple dans Stormy Weather ?
En 2007, en Martinique, une nouvelle association créole voyait le jour. Depuis, à travers une multitude de manifestations, en Martinique comme à Paris, la structure a trouvé sa juste place dans le paysage local et national autour de l’identité créole antillaise.
En novembre 2005, le paysage associatif des noirs en France voyait la création du CRAN (le Conseil Représentatif des Associations Noires de France).
Miss Baylavwa, militant culturel de Guadeloupe et qui s’intéresse à la culture créole a consacré une interview à la récente publication de Rodolf Etienne « Monsieur Toussaint – Misyé Tousen », traduction créole (Martinique) de « Monsieur Toussaint » d’Edouard Glissant. Une interview menée en créole dont Madininart retranscrit la substance. La version française figure en bas de page.
INTERVIEW – Dans les années 70, la jeunesse afro-américaine subit de plain-pied l’engagement de ses leaders : Malcolm X et Martin Luther King pour citer les plus fameux. Un héritage vite dénaturé par le système blanc américain. Zayid Muhammad, alors dealer, va chiper un livre chez une de ses clientes. Il s’agit de l’Autobiographie de Malcolm X. Ce livre va changer son destin et celui de beaucoup d’autres de sa génération.
Mumia Abu Jamal est né le 24 avril 1954 à Philadelphie (Pennsylvanie), journaliste, écrivain et militant afro-américain. Il a été condamné en 1982 à la peine de mort pour le meurtre de Daniel Faulkner, un policier de Philadelphie. Une mobilisation internationale a eu lieu en faveur de sa libération. Il est devenu un symbole pour beaucoup d’opposants à la peine de mort.
