— Par Michel Herland —
Face aux désordres du monde, le citoyen se sent impuissant. Les guerres avec leur cortège d’atrocités, le dérèglement climatique, la pollution des milieux naturels et l’épuisement des ressources, les injustices criantes dans la répartition des richesses, tout cela nous accable d’autant plus que nous ne voyons pas comment faire advenir un monde meilleur. Notre arme est le bulletin de vote, mais l’expérience nous a appris que les politiciens qui se succèdent aux pouvoir, d’un côté ou de l’autre, ne changent jamais les choses en profondeur, soit qu’ils aient peur de heurter les corporatismes de tous bords dont les intérêts seraient atteints nécessairement par une réforme un tant soit peu radicale, soit qu’ils ne sachent tout simplement pas quoi entreprendre pour remplir effectivement les promesses qui les ont fait élire. La politique a eu ses moments glorieux, malheureusement exceptionnels, lors desquels les gouvernants poussés par le peuple firent faire à la société plus de progrès en quelques semaines ou quelques mois que pendant des décennies. Ce n’est hélas pas d’actualité.








Madame la Présidente, chère collègue,







C’est l’ami Bernard Maris qui dans son Houellebeck économiste1 m’a convaincue de refaire l’effort de lire ce pénible auteur. Et grâce à son regard bienveillant, cette fois le narrateur, malgré sa sexualité si obsédante et si typiquement masculine, paraît émouvant à plusieurs titres.
— Par Michel Lercoulois —
L’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo par deux meurtriers se réclamant d’Allah, puis l’attentat contre un supermarché kasher, obligent à s’interroger sur les liens entre la religion et la violence. Les quelques brèves remarques qui suivent, écrites dans l’urgence, ne prétendent pas faire le tour de la question mais devraient contribuer à l’éclairer.

Le livre de Michel Herland » L’esclave » aurait-il été copié?
L’automne, est en France, la période où l’on parle le plus des livres, ou plus précisément des romans. Les éditeurs concentrent leurs publications sur cette période (qui s’étend en fait de la mi-août à la mi-novembre) et comptent sur l’effet « rentrée littéraire » pour en pousser quelques-uns. Cette année, 607 nouveaux romans sont ainsi proposés au public. Sur les 404 romans français, seuls 74 sont des premiers romans : quand on sait que le nombre des manuscrits reçus par les éditeurs chaque année se compte en milliers, on mesure combien sont minces les chances pour un auteur débutant de se faire publier par une de ces maison d’édition ayant pignon sur rue, dont tous les amateurs de littérature connaissent les noms et savent distinguer les jaquettes. Pour les nouveaux auteurs qui ne seront pas retenus dans le filet d’une sélection aussi impitoyable, il ne reste qu’à renoncer ou à se débrouiller par leurs propres moyens. Michel Herland, pour sa part, s’est adressé à l’un de ces éditeurs apparus avec l’ère internet qui distribuent des livres électroniques (e-books) ou les impriment à la commande.