Madame Louise Mushikiwabo,
Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie,
Madame la secrétaire générale,
Nous, écrivains de langue française, représentants des cinq continents de la francophonie, préoccupés par la situation haïtienne caractérisée par la mise en place d’une dictature, le président de facto Jovenel Moïse se maintenant au pouvoir par la force au-delà de son mandat constitutionnel expiré le 7 février 2021, vous demandons de ne fournir aucun appui à un pouvoir décrié et rejeté par le pouvoir judiciaire haïtien, les églises catholique et protestante, la confédération des barreaux haïtiens, les organismes de défense des droits humains, l’association nationale des magistrats haïtiens, l’opposition politique organisée, nombre d’associations de la société civile, des personnalités haïtiennes appartenant à différents domaines d’activité.
Nous comprendrions mal que l’institution que vous dirigez, dont l’existence n’est fondée que sur l’exigence de solidarité réelle avec les communautés et pays de langue française, s’engage avec un pouvoir illégitime qui multiplie les exactions, les décrets et autres mesures liberticides. Vous n’êtes pas sans savoir que le pouvoir utilise des gangs lourdement armés par lui, comme force répressive aux actions meurtrières dans les quartiers populaires.

Lors d’une intervention de près d’une demi-heure au Conseil de sécurité de l’ONU lundi, Jovenel Moïse a assuré que « la démocratie se portait bien en Haïti ». De son côté, Washington réclame au chef de l’État haïtien l’arrêt de sa politique de décrets.
La société civile s’est massivement mobilisée le dimanche 14 février pour clamer à la face du monde entier son désir d’un pays démocratique. Le moins que l’on puisse dire, il ne s’agissait nullement, cette fois, de comparses payés pour effectuer un soi-disant job politique. La discipline de cette foule immense, en dehors de quelques rares dérapages, est la manifestation éclatante que cette population est capable de se mobiliser dans la paix pour une démocratie véritable.
Depuis le lundi 15 février 2021, les juges des tribunaux et des cours à travers tout le territoire haïtien observent un arrêt de travail illimité pour forcer Monsieur Jovenel Moïse à respecter la Constitution. En effet, depuis son accession au pouvoir, Monsieur Moïse a vassalisé les institutions républicaines, créé un climat de terreur dans le pays, démantelé l’arsenal juridique et réduit l’exercice du pouvoir à sa seule personne.
Des leaders de l’opposition et plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier, dimanche 14 février 2021, à Port-au-Prince. Ils dénoncent les velléités de nouvelle dictature qu’a selon eux le pouvoir en place en Haïti et l’appui de la communauté internationale au président Jovenel Moïse.
Port-au-Prince – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Port-au-Prince pour dénoncer les velléités de nouvelle dictature qu’a selon eux le pouvoir en place en Haïti, et l’appui de la communauté internationale au président Jovenel Moïse.
Le 7 février 2021 s’est écoulé alors que les partisans du maintien ou du départ de M. Jovenel MOÏSE n’arrivent pas à s’entendre sur l’interprétation constitutionnelle relative à la fin du mandat du président.
Port-au-Prince – L’opposition haïtienne a engagé lundi un bras de fer avec le président contesté Jovenel Moïse en désignant un dirigeant censé assurer la transition dans le pays en crise, au lendemain de l’annonce par les autorités qu’elles avaient déjoué un projet de coup d’Etat contre lui.
Massacres, kidnappings, assassinats d’opposants : Haïti sombre sous les coups d’une alliance entre le pouvoir et les bandes criminelles. Washington vient de sanctionner deux proches du président Jovenel Moïse qui construit un appareil répressif à sa main. Les institutions du pays sont à l’arrêt et les manifestations se multiplient.
L’insécurité gangrène tant la capitale que la province. Quotidiens, les enlèvements contre rançon affectent toutes les couches socio-économiques de la société. Dans ce contexte, la classe politique, elle, débat de l’opportunité ou non de changer la constitution du pays. Le comité en charge de la rédaction du projet de loi a déclaré ce lundi 7 décembre que le texte serait finalisé avant le 26 février.
—Par Fortenel THELUSMA, enseignant-chercheur, linguiste et didacticien du français langue étrangère (FLE) —
L’institution met en cause la gestion frauduleuse et souvent illégale de centaines de millions de dollars d’aide offerts par le Venezuela entre 2008 et 2016.
Des policiers en colère ont attaqué le QG de l’armée haïtienne à Port-au-Prince, dimanche. Les affrontements se sont soldés par des morts et des blessés. Le gouvernement a évoqué une « situation de guerre ».
« Il n’est plus possible d’ignorer les évènements de La Saline », estime 



Bien souvent déterminé par le marché éditorial des pays occidentaux, notre regard sur la littérature haïtienne contemporaine ne porte pas toujours aussi loin qu’il le devrait. Quand nous savons que ce qui vaut pour la littérature vaut aussi pour tout le reste, nous pensons qu’il est important que nous prenions l’habitude d’aller à la rencontre d’Haïti, en Haïti. C’est dans cette optique nous avons rencontré l’écrivain Lyonel Trouillot, qui vient de signer son accession à la direction éditoriale de C3 avec sept (7) nouveaux titres et deux (2) rééditions
Une semaine après le passage de l’ouragan Matthew, la situation est toujours aussi catastrophique en Haïti. Près de 1,5 million de personnes, affamées, attendent une aide d’urgence pour pouvoir se nourrir et boire de l’eau potable.