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Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2019

Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2018
Pass 50 € : 3 spectacles en Salle Frantz Fanon = 1 invitation Chapiteau

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« Dernier rivage » de Daniel Keene, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté
Mardi 15 janvier 2019 -19h –
Chapiteau Ex Espace Osenat à Schœlcher

Création
Le monologue d’un exilé aux poches trouées, qui se cherche une identité. Comment trouver sa place dans un monde où ce qu’on possède nous définit ? Les souvenirs de guerre se mêlent aux bruits de la rue et à l’imagination.  Les paroles de musique comme un refrain bien connu ponctuent cette pièce qui questionne notre humanité.
Mise en scène & Scénographie : Hassane Kassi Kouyaté
Interprétation : Nathalie Vairac
Costumes : Anuncia Blas
Création lumière & Régie générale : Jean-Pierre Népost
Construction décors : Tony Raynaud & William Vahala
Production : Cie de La Lune Nouvelle
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale & Cie Deux Temps Trois Mouvements Avec le soutien de l’Institut français de Daka

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Ambassade d’Haïti en France : activités culturelles du 30 mai 2018

Bonjour à tous,
Le nouveau Réglement Général Européen de Protection des Données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai dernier en Europe. À cette occasion, nous tenons à vous informer que l’Ambassade d’Haïti en France utilise et utilisera votre courriel uniquement pour vous informer des actualités culturelles haïtiennes en France, de ses projets et invitations électroniques. Nos listes ne sont jamais transmises à nos partenaires.
Si vous souhaitez toujours être tenu informé, vous n’avez rien à faire. Si vous souhaitez vous désinscrire, vous pouvez cliquer sur le lien « veuillez me désiscrire de la liste de diffusion », ci-dessous.
Si vous souhaitez vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail à : serviceculturel.haiti.fr@gmail.com
Bien à vous,
L’équipe de l’Ambassade

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Avec Corinne Plantin, sur les chemins du Street Art

—Par Janine Bailly —

Visiter l’exposition que le musée de l’habitation Clément consacre à JonOne, ce fut pour moi comme entrer par effraction dans un monde autre, subir d’abord l’agression des couleurs mêlées ou du noir marié au blanc, percevoir l’enchevêtrement de lignes courroucées, suivre du regard, sans en connaître la destination, le chemin de flèches dessinées sur la toile ou matérialisées par des structures en trois dimensions faites de bois, acier, aluminium et plexiglass dans l’espace. Puis acceptant l’immersion dans cet étrange univers, il m’est apparu que, si de ces créations se dégageait bien une sorte de révolte dans la remise en question des formes traditionnelles d’expression artistique, il en émanait aussi une forme d’harmonie, de reconstruction du monde, de réorganisation du chaos.

Cependant, aimant les fresques murales sans bien connaître par ailleurs la signification des graffs et tags, j’ai voulu apprendre à décrypter un peu le langage des street artistes, et pour cela ai assisté à la conférence Le street art de New York à Fort-de-France, donnée au musée-même ce dimanche matin par Corinne Plantin, docteure en géographie culturelle, spécialiste en la matière, et qui sait partager avec enthousiasme et clarté ses connaissances et sa passion pour cette culture urbaine, aussi riche et diverse qu’originale.

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« JonOne, l’empire des signatures » à la Fondation Clément

Du 10 novembre 2017 au 1er janvier 2018

Préambule Texte d’Alice Cazaux

John Perello, mieux connu sous le nom de JonOne, est l’un des précurseurs du street art en France. Né à Harlem (New York) en 1963, de parents Dominicains, il vit à Paris depuis bientôt trente ans. Ce qui le caractérise : sa signature JONONE en all over, sur toute la surface de la toile. Très remarqué lors de l’exposition Né dans la rue à la Fondation Cartier (Paris, 2009), son travail plonge ses racines dans la peinture gestuelle de l’abstract painting américain et le vocabulaire pictural du tag. En résulte ce croisement singulier, qui se manifeste comme une signature tribale.

JonOne s’inscrit dans une pratique mature sans pour autant oublier ses origines : il se définit comme un peintre abstrait, qui utilise les codes graphiques de la rue. Mais lorsqu’on l’interroge sur ses liens avec Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, il leur préfère aujourd’hui une filiation avec Raymond Hains, Jacques Villéglé, Christopher Wool ou Ben.

Cette exposition à la Fondation Clément est le fruit d’un retour sur les terres caribéennes qui ont vu naître ses parents.

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Sa m pa wè yo ! Mutisme et mystères dans l’imaginaire de Haïtiens

Dimanche 20 août 2017 à 10 h à la Fondation Clément

Conférence balade poétique avec Jean-Durosier Desrivières

Il s’agit d’une invitation à se balader l’espace de l’exposition(In)visibilité ostentatoire et à travers certains faits et gestes sociaux, politiques et artistiques de l’univers haïtien. Cette balade triangulaire s’inspirera à la fois de certaines données hors du champ de l’exposition et des échos de celle-ci. Le parti-pris de Jean-Durosier Desrivières consiste à traiter du mutisme et des mystères tels qu’ils se manifestent dans l’histoire – sous la dictature de Duvalier père notamment, dans la vie sociale et artistique des haïtiens. Et de montrer la vivacité et l’emprise de l’invisible ou des invisibles en Haïti via des gestes rituels visibles, conscients et d’autres plutôt coutumiers, quotidiens, souvent inconscients ; de montrer aussi comment écrivains et peintres investissent le champ des gestes et des signes – du vodou en l’occurrence, dans une perspective vacillant entre esthétique et exorcisme: une manière sans doute de brandir la création comme forme de résistance à toutes formes d’oppression et d’ordre préétabli.
Sa m pa wè yo ! – littéralement : Ceux que je ne vois pas !

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David Bowie. Le rock pop art

— Par Victor Hache —

david_bowieLégende du rock britannique et artiste aux mille visages, David Bowie est mort des suites d’un cancer deux jours après la sortie de son dernier album, Blackstar. Il laisse une œuvre avant-gardiste qui a marqué l’histoire en mariant musiques expérimentales et populaires.

Cela faisait plusieurs années qu’il se battait contre la maladie, et les rumeurs les plus alarmantes couraient sur lui. Mais à chaque sortie d’album, comme en 2013 avec The Next Day, on espérait que tout cela n’était pas vrai. David Bowie avait réussi à faire croire qu’il était immortel. Mais depuis hier matin et l’annonce de son décès, c’est toute la planète musicale qui est plongée dans le deuil, sous le choc de l’immense perte de celui qui restera comme l’un des plus créatifs musiciens du siècle : « David Bowie est mort paisiblement aujourd’hui entouré de sa famille à l’issue d’un courageux combat de dix-huit mois contre le cancer », pouvait-on lire sur les comptes Twitter et Facebook de la pop star anglaise décédée dimanche à soixante-neuf ans, quelques jours après la sortie de son 25e album, Blackstar.

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Steek et Tatane à la Galerie T§T de Jarry, deux jeunes graffeurs entre quatre murs

— Par Scralett Jesus —

Scarlett 10BD« Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles et trouvais dérisoire les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, toiles de saltimbanques, enluminures populaires… ».
Arthur Rimbaud, Poésies, « Alchimie du Verbe ».

 

Les Arawaks gravaient des pierres sans prétendre faire œuvre d’art.
Les graffeurs d’aujourd’hui bombent le béton des murs de nos villes et se voient parallèlement invités dans des galeries d’art.
Initialement illégal et contestataire, ce mode d’expression avait surgi au sein d’autres pratiques culturelles issues de la rue, le hip-hop et le rap. Existerait-il un mur entre deux pratiques apparemment antagonistes opposant la rue et la galerie ? Ce n’est pas simple car l’artiste reconnu et adulé est souvent, à l’origine, un marginal, un révolté, perçu comme un « troublion », synonyme de voyou. A l’image du poète Rimbaud dont le propos se démarquait déjà du Beau et du bon goût dont se réclamait l’Art à son époque. Aujourd’hui l’art contemporain intègre résolument ce qui, longtemps taxé de mauvais goût et relevant d’une contre culture, était considéré comme du non art.

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« Ensolare » de Michèle Arretche : voyage au centre de la vie

Exposition à la distillerie Saint-James à Sainte-Marie du 6 au 30 octobre. Ouvert tous les jours 7j/7 de 9h à 17h . Journée rencontre : dimanche 11 octobre de 10h à 17h

michele_arretche-2— Par Janine Bailly-Chéneau —

Michèle Arretche nous reçoit dans sa maison-atelier : maison ouverte à la respiration de la nature, atelier plein comme un œuf à féconder, atelier tourné vers l’horizon marin, tous lieux chargés d’âme, et propices au bouillonnement créatif qui caractérise leur maîtresse. Une douce chienne au long pelage crème nous accompagne dans notre itinéraire-découverte. Le vent jaloux qui ce jour-là hante l’espace bouscule un peu les toiles, disposées au sol afin d’être offertes à notre curiosité.

L’œuvre est un labyrinthe où il faut se glisser, et qui mène de la peinture figurative à l’abstraction. Michèle explique qu’elle travaille par séries, que parfois la recherche n’aboutit pas et qu’elle doit abandonner le filon : il en est ainsi de sa tentative nommée « Saint-John Perse », dont pourtant les couleurs franches ont su séduire mon œil novice.

L’inspiration est sans doute profondément antillaise, ce que laisse à penser l’utilisation de Une saison au Congo, bel hommage rendu à Aimé Césaire.

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A propos de deux expositions au Guggenheim Bilbao : qu’est-ce que l’art aujourd’hui ?

— Par Selim Lander —

Copie de Guggenheim Bilbao (20)Tout amateur d’art se doit de faire un jour le détour par Bilbao afin de visiter le bâtiment de Frank Ghery aussi célèbre dans l’architecture contemporaine que l’opéra de Sydney (de Jørn Utzon) ou la pyramide du Louvre. Frank Ghery, on le sait, a également signé le nouveau bâtiment qui abrite la fondation Vuitton au Bois de Boulogne, à Paris. Celui de Bilbao est géré par la Fondation Guggennheim, par ailleurs propriétaire du Solomon R. Guggenheim Museum à New York et de la Peggy Guggenheim Collection à Venise. Le musée comporte peu d’œuvres permanentes, en dehors de la salle consacrée aux gigantesques spirales en acier patiné de Richard Serra (La Matière du temps, 1994-2005) et des non moins imposantes sculptures disposées à l’extérieur comme Grand Arbre et l’œil d’Anish Kapoor (2009), l’araignée Maman de Louise Bourgeois (1999) ou Puppy, le chien couvert de fleurs de Jeff Koons (1992). Les espaces intérieurs sont consacrés, pour l’essentiel, à des expositions temporaires.

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« Lambeaux » de Gilles Elie-Dit-Cosaque au 14°N 61°W

 Du 07 février au 21 mars 2015

g_e_d_c_1GILLES ELIE-DIT-COSAQUE :

« Lambeaux » du 07 Février au 21 Mars 2015
caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] présentent l’exposition de l’artiste d’origine martiniquaise Gilles Elie-Dit-Cosaque.
Réalisateur, photographe et graphiste,(Voir La liste des courses) Gilles Elie-Dit-Cosaque fait ses débuts comme directeur artistique en agence de publicité. La plupart de ses productions graphiques ou cinématographiques sont caractérisées par une écriture rythmée mêlant tournage, illustration et typographie.
Parallèlement à sa démarche cinématographique et photographique, il développe un travail pictural basé sur le dessin et le collage photo intitulé Lambeaux, qui mêle mémoire et négritude. Un exercice qui grife et raccommode, raconte la créolisation du monde,thème cher aux Antillais, sans oublier d’évoquer la part douloureuse de celle-ci.
Sensible aux vibrations d’un tambour, aux rythmes des sons comme des images, auphrasé du créole,… Le terreau de Gilles Elie-Dit-Cosaque est fait entre autres de MilesDavis, John Coltrane, Nina Simone, Aimé Césaire, Edouard Glissant, Raphaël Confant,Patrick Chamoiseau, Corto Maltese, Jean-Michel Basquiat, Rauschenberg, Matisse, LeosCarax, Wes Anderson, William Klein, Joel Peter Witkin, Roger Ballen, Sarah Moon…
Intitulée Lambeaux, l’exposition de Gilles Elie-Dit-Cosaque présente de nouvelles narrations de cette série entamée en 2009.

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Métaspora, essai sur les patries intimes, de Joël Des Rosiers

"là où l’espérance fait défaut, l’âme se dessèche et s’exténue"

— Par Tanella Boni(*) —

joel_des_rosiersPoète, essayiste, psychiatre et psychanalyste, Joël Des Rosiers publie en novembre dernier Métaspora, Essai sur les patries intimes(1). Une publication parue chez Tryptique à Montréal, comme l’ensemble des titres de l’auteur depuis 1987. Joël Des Rosiers est récipiendaire de nombreux prix parmi lesquels, en 2011, le prix du Québec Athanase-David pour la qualité exceptionnelle de son œuvre. Focus sur son dernier essai.

Il y a d’abord la couverture, avec un titre énigmatique, comme souvent chez Joël Des Rosiers – Métaspora, Essai sur les patries intimes – énigmatique parce qu’il attire le regard et convoque, déjà, l’entendement comme dirait quelque philosophe.

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14°N 61°W : Jean-Marc Hunt. 22 Mars – 09 Mai 2014

Negropolitan traffic (ou les soutes de la modernité)

— Dossier de presse —
jean-marc_hunt-2En marge d’une esthétique académique et d’effets picturaux décoratifs qui rassurent, la peinture de Jean-Marc Hunt nous oblige à regarder le monde qu’il interroge, les sociétés dont nous sommes tous, à la fois, spectateurs et acteurs, sans fard ni artifices. Pour le meilleur ou pour le pire, nos sociétés ont engendré/vu d’énormes progrès au niveau de la connectivité sociale, mais aussi plus de guerres, plus d’austérité corporatiste, de pauvreté, de destruction de la nature, de désensibilisation de la vie, un système éducatif défaillant, des maladies, l’abus de substances et de nourriture, l’exploitation/expropriation de nations indigènes, la corruption des systèmes bancaires, la dés-harmonisation de la politique et l’impudence des religions…

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Jay-Z: un album «plus réfléchi et moins bling-bling»

jay-zREVUE DE PRESSE – Le rappeur sort le 9 juillet Magna Carta Holy Grail, un disque ni bon ni mauvais, selon la critique, dans lequel il évoque sa femme, sa fille et ses peurs.

Jay-Z nous fait-il le coup de l’album de la maturité? Cela y ressemble bien avec le douzième album studio du rappeur. Un million de privilégiés ont pu écouter Magna Carta Holy Grail jeudi en téléchargeant une application qui leur donnait un accès excusif au disque. Depuis, les critiques fusent. Magna Cartaest sans doute l’œuvre la plus sage de Jay-Z, mais pas forcément la plus réussie.

«Le rappeur qui possède tout – succès, célébrité, voitures, fringues, œuvres d’art et une femme exceptionnelle – commence à se demander à quoi sert tout cela», * félicite The New York Times . Même s’il garde la même fierté à évoquer son patrimoine (il liste ses Basquiat, Maybach, Lamborghini) et à parler de lui (il se compare, rien que ça, à Michael Jackson et Mohammed Ali), Jay-Z est «moins vaniteux» et sa musique «plus ambivalente», apprécie le quotidien new yorkais. L’artiste a changé.

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