— Par les élèves de Terminales littéraires du lycée Joseph-Zobel de Rivière-Salée —
« Il n’est plus possible de fermer les yeux »
Ainsi vit la terre, les hommes l’habitent, l’utilisent, et la brisent. Tandis que le libéralisme arrive à son stade ultime, les biens communs, eux, rencontrent leurs échéances. Ces biens par nature inaliénables : l’eau, la terre et les semences, Patrimoines de l’Humanité, sont, sous la pression du libéralisme, de l’exaltation du pouvoir et de la recherche obsédée du profit, happés par le marché. Avec la complicité du politique, il se donne le droit de faire de chaque être naturel, vivant et culturel une propriété privée.
Aujourd’hui cette question s’impose comme l’une des plus importantes du monde actuel, suite à de nombreuses réflexions philosophiques et morales sur la problématique du vivant et le devenir de l’humanité. Il n’est plus possible de fermer les yeux et de passer outre la question des OGM et du brevetage du vivant. Bien trop de citoyens ne se voient pas offrir l’occasion d’être informés sur les jeux de convoitises et d’appropriation du vivant ainsi que les enjeux qu’ils suscitent sur l’avenir du monde.