Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 15 septembre

Pierre Belain d’Esnambuc prend possession de la Martinique au nom de Louis XIII le 15 septembre 1635

« L »île aux fleurs » ou « L’île aux femmes »?
La Martinique a été abordée par Christophe Colomb le 11 novembre 1493, lors de son second voyage. Son nom viendrait selon une version poétique de la déformation phonétique de son nom indien : Matinino, que l’on traduit approximativement par « l’île aux fleurs ».

Une version plus vraisemblable serait que Christophe Colomb avait déjà donné à une autre île le nom du saint du jour, Saint Martin (fêté le 11 novembre). Il aurait en conséquence appelé cette nouvelle découverte « petite Saint Martin », soit, en espagnol Martin nino, nom qui figure sur des cartes espagnoles ou hollandaises du XVIIe siècle, puis fut francisé en Martinique.

On prête généralement cette découverte de la Martinique par les Européens à Christophe Colomb lorsqu’il accoste sur le site de l’actuelle commune du Carbet le 15 juin 1502 au cours de son quatrième voyage vers les « Indes ». Néanmoins, il semble admis que ce soit Alonso de Ojeda qui ait découvert l’île en premier lors de son expédition de 1499-1500.

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L’éphéméride du 14 septembre

Première parution par Karl Marx du « Capital. Critique de l’économie politique » le 14 septembre 1867

Le Capital. Critique de l’économie politique (du titre original allemand Das Kapital. Kritik der politischen Ökonomie) est l’ouvrage majeur du philosophe et théoricien de l’économie politique allemand Karl Marx.

Marx a consacré plus de 20 ans de sa vie à l’écriture de cette œuvre, mais n’en a achevé qu’une partie : le premier livre, publié le 14 septembre 1867 et dédicacé à Wilhelm Wolff, consacré au développement de la production capitaliste. Des brouillons de Marx ont été utilisés par Friedrich Engels pour publier les livres 2 et 3, en 1885 et 1894. Les ébauches de Marx consacrées à l’histoire des doctrines économiques ont été publiées par le socialiste allemand Karl Kautsky sous le titre Les Théories de la plus-value (4 vol., 1905-1910).

C’est en observant l’industrie britannique contemporaine et ses conditions de travail ainsi qu’en s’appuyant sur les précédents théoriciens de l’économie politique (tels que David Ricardo ou Adam Smith) et en les critiquant que Marx entend démontrer la nature réelle du capitalisme, et mettre l’accent sur les contradictions internes de ce système.

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L’éphéméride du 13 septembre

Adoption, à l’ONU, de la Déclaration des droits des peuples autochtones le 13 septembre 2007.

La Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en 13 septembre 2007 à la majorité de 143 voix contre 4 (États-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande). Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait voté pour le 30 juin 2006 avec 30 voix, 2 voix contre (Canada et Fédération de Russie) et 12 abstentions.

Histoire
La Déclaration, recommandée par la Déclaration et programme d’action de Vienne4 affirme notamment que les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination interne et qu’en vertu de ce droit ils déterminent librement leur statut politique et recherchent librement leur développement économique, social et culturel1. Elle dispose que les peuples autochtones ne peuvent être expulsés de leur terre. Qu’ils ont droit aux ressources naturelles situées sur leur terre. La Déclaration devient la référence de l’ONU pour le respect des droits des peuples indigènes ; elle permet d’évaluer l’attitude des États envers les peuples indigènes, mais n’est pas dotée d’effet contraignant en droit international.

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L’éphéméride du 12 septembre

Destitution de Haïlé Sélassié Ier ቀዳማዊ ኃይለ ሥላሴ dernier empereur d’Éthiopie le 12 septembre 1974

Tafari Makonnen (ge’ez : ተፈሪ መኮንን Écouter), né le 23 juillet 1892 à Ejersa Goro, dans l’Empire d’Éthiopie, et mort le 27 août 1975 à Addis-Abeba, a été le dernier empereur d’Éthiopie de 1930 à 1936 et de 1941 à 1974. Il règne sous le nom de Haïlé Sélassié Ier (ge’ez : ቀዳማዊ ኃይለ ሥላሴ Écouter « Puissance de la Trinité »).

Fils du ras Mekonnen Welde Mikaél, les rastas le considèrent comme le « dirigeant légitime de la Terre » (Earth’s rightful ruler) et le Messie, en raison de son ascendance selon la tradition éthiopienne de la dynastie dite « salomonique », qui remonte aux rois Salomon et David par la reine de Saba.

Régent et prince héritier d’Éthiopie durant le règne de l’impératrice Zewditou, à qui il succède en 1930, Haïlé Sélassié Ier doit faire face à l’invasion et à l’occupation italienne de son pays, entre 1935 et 1941. Il n’a jamais reconnu la légitimité de cette annexion, considérant qu’il régnait encore pendant cette période, niant l’administration coloniale italienne.

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L’éphéméride du 11 septembre

Création à Paris de l’opéra-rock Starmania le 11 septembre 1979

Starmania est un opéra rock cyberpunk de Michel Berger sur un livret de Luc Plamondon. Créée le 10 avril 1979 au Palais des Congrès de Paris, l’œuvre est devenue, au fil des productions et des enregistrements, l’un des spectacles les plus joués et les airs, parmi les plus célèbres du répertoire francophone.

Joué à différents endroits dans le monde, il a fait l’objet de multiples adaptations tant en anglais qu’en français. L’album studio original de 1978 s’est vendu à plus de 2,2 millions d’exemplaires rien qu’en France, se positionnant ainsi à la septième place des meilleures ventes d’albums au niveau national. Starmania fut l’un des tout premiers opéras-rock francophones entièrement chantés.

Le projet initial de Michel Berger, Angélina Dumas, qui date de 1974, est une réflexion autour du syndrome de Stockholm et de l’histoire de l’enlèvement de Patricia Hearst, qui en 1975, s’est finalement ralliée à la cause de ses ravisseurs. La Bande à Baader est aussi une référence de Starmania pour Plamondon et Balavoine. De par ses thèmes et le monde dépeint, Starmania rejoint le mouvement cyberpunk (terme cependant jamais utilisé par ses créateurs).

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L’éphéméride du 10 septembre

Lancement en pleine 1ère Guerre Mondiale du Canard enchaîné le 10 septembre 1915

« La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas »

Le Canard enchaîné est un hebdomadaire de la presse satirique en France paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915 par Jeanne et Maurice Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, notamment le plus ancien titre de presse satirique encore actif. Depuis les années 1960, c’est aussi un journal d’enquête qui révèle nombre d’affaires scandaleuses.

Pour l’historien Laurent Martin, ce journal, très attaché à la protection des sources d’information des journalistes, représente « une forme alternative de presse qui n’a guère d’équivalents en France et dans le monde ».

Histoire
Son nom fait allusion au quotidien L’Homme libre édité par Georges Clemenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Il subit alors la censure de la guerre5 et son nom fut changé pour L’Homme enchaîné. S’inspirant de ce titre, les journalistes Maurice et Jeanne Maréchal, aidés par le dessinateur H.-P.

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L’éphéméride du 9 septembre

La Rébellion de Stono débute le 9 septembre 1739

La Rébellion de Stono (appelée parfois Conspiration de Cato ou Rébellion de Cato) est une des premières rébellions contre l’esclavage qui a lieu à l’intérieur des frontières du territoire actuel des États-Unis. Le 9 septembre 1739, des esclaves de Caroline du Sud se sont rassemblés près de la rivière Stono dans le but de planifier une marche armée pour la liberté.

Causes
Plusieurs facteurs ont pu convaincre les esclaves qu’une rébellion pouvait conduire à leur liberté. Une épidémie de fièvre jaune avait affaibli le pouvoir des propriétaires d’esclaves, il y avait des prémices de guerre entre le Royaume-Uni et l’Espagne et beaucoup d’esclaves qui avaient obtenu leur liberté en s’échappant de la Floride alors contrôlée par l’Espagne, donnaient espoir aux esclaves de Caroline. Enfin, il a été suggéré que les esclaves ont organisé leur révolte de façon qu’elle ait lieu avant le 29 septembre, date à laquelle prenait effet la Loi sur la sécurité de 1739 (qui exigeait que tous les hommes blancs portent les armes tous les dimanches). Jemmy, le chef de la révolte, était un esclave instruit, que l’on décrivait comme originaire d’Angola, ce qui signifie probablement qu’il était originaire de l’Empire Kongo en Afrique centrale.

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L’éphéméride du 8 septembre

Marcel Ravidat découvre la grotte de Lascaux, sur la commune de Montignac, en Dordogne le 8 septembre 1940

La grotte de Lascaux, située sur la commune de Montignac-Lascaux, en Dordogne, dans la vallée de la Vézère, en France, est l’une des plus importantes grottes ornées du Paléolithique supérieur par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres. Elle est parfois surnommée « la chapelle Sixtine de l’art pariétal », selon une expression attribuée à Henri Breuil, qui la nomme également « Versailles de la Préhistoire » ou « Altamira française ».

Lire aussi : La magie Lascaux opère toujours, 80 ans après sa découverte

Les peintures et les gravures qu’elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de datations directes précises : leur âge est estimé entre environ 19 000 et 17 000 ans à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte. La plupart des préhistoriens les attribuent au Magdalénien ancien, sauf quelques-uns qui penchent plutôt pour le Solutréen qui le précède, voire pour le Gravettien4.

Géographie et contexte géologique
La grotte est située dans le Périgord noir dans la vallée de la Vézère sur la commune de Montignac-Lascaux (Dordogne), à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Périgueux et à 25 kilomètres de Sarlat-la-Canéda.

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L’éphéméride du 7 septembre

Naissance à New York de Sonny Rollins le 7 septembre 1930

Sonny Rollins, né Theodore Walter Rollins, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Il est largement reconnu comme l’un des musiciens de jazz les plus importants et influents de l’ère post-bebop.

La longue et prolifique carrière de Sonny Rollins au saxophone ténor commence vers l’âge de 16 ans. Certaines de ses compositions comme St. Thomas, Oleo, Doxy et Airegin sont devenues des standards de jazz. Ses soixante-cinq ans de carrière lui donnent aujourd’hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Sonny Rollins incarne l’esprit de quête inlassable du jazz. Sonny Rollins est toujours en tournée en 2013 après avoir survécu à la plupart de ses contemporains en compagnie desquels il enregistra, tels John Coltrane, Miles Davis, Max Roach et Art Blakey.

Biographie
Les premières années
Bien que Sonny Rollins soit né à New York, pas très loin des temples de la musique noire new-yorkaise comme Le Savoy ou l’Apollo, ses parents sont originaires des Îles Vierges américaines2.

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L’éphéméride du 6 septembre

Publication du Manifeste des 121 le 6 septembre 1960

Le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié le 6 septembre 1960 dans le magazine Vérité-Liberté. Le manifeste est né dans le sillage du groupe de la rue Saint-Benoît. Il a été pensé puis rédigé par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot. Ce traité a permis de regrouper des personnalités de divers horizons dans un esprit libertaire et plutôt orienté à gauche. Il est important pour l’histoire de la gauche et de l’extrême gauche en France.

Contenu du manifeste
« On ne réclamait plus seulement le droit du peuple à ne plus être opprimé, mais le droit du peuple à ne plus opprimer lui-même. »

— François Maspero, Le droit à l’insoumission, le dossier des 121, Paris, François Maspero, 1961, « Avertissement de l’éditeur »

Selon ses propres termes, le manifeste cherche à informer l’opinion française et internationale du mouvement de contestation contre la guerre d’Algérie. Les 121 y critiquent l’attitude équivoque de la France vis-à-vis du mouvement d’indépendance algérien, en appuyant le fait que la « population algérienne opprimée » ne cherche qu’à être reconnue « comme communauté indépendante ».

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L’éphéméride du 5 septembre

Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne le 5 septembre 1791.

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé le 5 septembre 1791, par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine1,2. Premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.

La déclaration sur plaque de marbre.
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue une réplique critique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc.

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L’éphéméride du 4 septembre

Reddition de Géronimo le 4 septembre 1886

Geronimo est né le 16 juin 1829 dans la tribu apache Bedonkohe près du Turkey Creek, affluent de la rivière Gila (Nouveau-Mexique, alors sous domination mexicaine), et mort le 17 février 1909 à Fort Sill (Oklahoma, États-Unis). Appelé Go Khla Yeh (« celui qui bâille ») à sa naissance, parfois écrit Goyathlay, ou encore surnommé Guu Ji Ya (« l’astucieux »), il est l’un des protagonistes des guerres apaches, le dernier à continuer à se battre contre le Mexique et les États-Unis pour les droits des Amérindiens, avant sa reddition en 1886.

Biographie
Né au Nouveau-Mexique dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon (anciennement au Mexique) près de la rivière Gila. Fils de Taa Di Tlish Hn et de Gha Den Dini (« celle qui est traversée par la lumière »), il n’a jamais été chef, mais en tant qu’homme-médecine (chaman)[réf. souhaitée] et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Après la mort de Taza, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui.

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L’éphéméride du 3 septembre

Entrée en vigueur de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes le 3 septembre 1981.

La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (en anglais Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination Against Women, CEDAW) a été adoptée le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle est entrée en vigueur le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays.

Les États-Unis l’ont signée en 1980 mais ne l’ont toujours pas ratifiée. Les États qui n’avaient pas signé le traité lors de son entrée en vigueur y adhèrent aujourd’hui, sans le signer. Le dernier État en date à l’avoir fait est le Qatar, le 29 avril 2009. De nombreux pays l’ont signé en émettant toutefois des réserves, de nature à fortement en affaiblir la portée. Aujourd’hui, les seuls membres de l’ONU à n’avoir pas adhéré à la convention sont le Vatican, l’Iran, la Somalie, le Soudan et les îles Tonga.

La présidente du CEDAW est actuellement Dalia Leinartė.

Cette convention est adoptée dans la lignée de l’année internationale des femmes de 1975.

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L’éphéméride du 2 septembre

Aux États-Unis le massacre de Rock Springs a eu lieu le 2 septembre 1885.

Gravure sur le massacre parue en 1885 dans le Harper’s Weekly
L’émeute a opposé des mineurs d’origine chinoise et des blancs, dans un contexte de tensions raciales, exacerbées par la décision de l’Union Pacific Coal Department de payer des salaires plus bas aux mineurs chinois. Au moins vingt-huit mineurs chinois ont trouvé la mort et quinze furent blessés, soixante-quinze maisons de chinois ont été incendiées, soit environ 150 000 dollars américains de dommages.

La tension entre les blancs et les immigrants chinois était particulièrement élevée dans l’Ouest américain à la fin du xixe siècle, en particulier dans la décennie précédant cet événement ; celui-ci a été la libération brutale du ressentiment anti-coolie accumulé depuis des années. La Loi d’exclusion des Chinois de 1882 suspendit l’immigration chinoise pendant dix ans, mais des milliers d’immigrants étaient déjà dans l’Ouest américain.

Au début, les immigrants chinois du Territoire du Wyoming avaient des emplois liés au chemin de fer, mais beaucoup finirent par être employés dans les mines de charbon appartenant à l’Union Pacific.

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L’éphéméride du 1er septembre

Sortie en France du premier film de science-fiction, Le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès le 1er septembre 1902

Le Voyage dans la Lune est un film de science-fiction français écrit, produit et réalisé par Georges Méliès, et sorti en 1902.

Le film donna naissance à un genre populaire : la science-fiction.

Le projet du film a sans doute été motivé par le succès outre-Atlantique de l’attraction foraine A Trip to the Moon (en). Il est inspiré des romans De la Terre à la Lune de Jules Verne (1865) et Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells (The First Men in the Moon, 1901).

Lors d’un congrès du Club des Astronomes, le professeur Barbenfouillis, président de ce club, surprend l’auditoire en faisant part de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite pour ses confrères la visite de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant de 300 mètres de long, embarquant à son bord six savants astronomes, dont Barbenfouillis.

Après le lancement réussi de leur fusée-obus, les six savants découvrent l’environnement lunaire et assistent à un lever de Terre.

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L’éphéméride du 31 août

Trinité-et-Tobago devient un état indépendant le 31 août 1962

Trinité-et-Tobago, en forme longue La République de Trinité-et-Tobago, en anglais : Republic of Trinidad and Tobago, est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.

Membre du Commonwealth, la langue officielle du pays est l’anglais ; le créole trinidadien, à base lexicale française est en déclin. Sa capitale est Port-d’Espagne.

Trinité-et-Tobago est composée de deux îles distantes de 35 km l’une de l’autre : Trinité et Tobago dont Scarborough est le chef-lieu.

En 2015, Trinité-et-Tobago avait le troisième plus important PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat d’Amérique, derrière les États-Unis et le Canada. Son économie repose principalement sur l’industrie pétrolière et pétrochimique, grâce aux grandes réserves en hydrocarbures que possède le pays.

Histoire
700 ans avant l’arrivée de Christophe Colomb à Trinité, l’île était peuplée par les peuples Caraïbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par le royaume de Castille, on comptait 40 000 Amérindiens. Pour cette population, l’île de Trinité servait de transit entre l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

Colonisation
En 1498, lors de son troisième voyage, Christophe Colomb débarque sur l’île qu’il baptise Trinidad (Trinité).

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L’éphéméride du 30 août

Naissance de Roy Ottawa Wilkins, activiste afro-américain du Mouvement des droits civiques, le 30 août 1901

Roy Wilkins (né le 30 août 1901 et mort le 8 septembre 1981) était un activiste afro-américain du Mouvement des droits civiques, qui a milité essentiellement entre les années 1930 et les années 1970. Il était membre du National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) dont il fut secrétaire assistant entre 1931 et 1934 sous la direction de Walter White. Lorsque William Edward Burghardt Du Bois quitta l’organisation en 1934, c’est lui qui devint l’éditeur du magazine officiel du mouvement, The Crisis.

Il est par la suite très critiqué, notamment pour son ambiguïté sur l’apartheid en Afrique du Sud. D’après l’historien Amzat Boukari-Yabara, il devient un représentant d’une « bourgeoisie capitaliste noire », prête à défendre « les multinationales américaines sous couvert d’un soutien au prolétariat afro-américain, et cela contre les intérêts des travailleurs noirs sud-africains. »

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L’éphéméride du 29 août

Assassinat, par les conquistadors espagnols, du dernier empereur inca Atahualpa le 29 août 1533

Atahualpa (ou Atabalipa — prononciation espagnole ancienne — Atabalica ou Atawallpa — en quechua, le mot vient d’Ataw-wallpa, ce qui signifie « l’oiseau de la fortune »), né vers 1500 et mort le 26 juillet 1533, est le dernier empereur de l’Empire inca indépendant. D’abord implanté dans la partie nord du royaume, une région dont les principales villes sont à l’époque Quito et Tomebamba, il s’empare du trône impérial de Cuzco après sa victoire lors de la guerre fratricide qui l’oppose à son demi-frère Huascar pour le pouvoir après la mort de leur père Huayna Capac. Sa victoire coïncide toutefois avec l’arrivée au Pérou des conquistadors espagnols.

Un avènement difficile
La date de naissance d’Atahualpa est incertaine. Selon les sources, il serait né en 1497, en 1500 ou en 15026.

Fils d’une princesse de l’ancien Royaume de Quito et du Sapa Inca Huayna Capac, Atahualpa naît dans le royaume de Quito vers 1500. Son père avait soumis à l’empire inca le royaume de Quito jusque là sous la domination d’un prince indépendant.

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L’éphéméride du 28 août

Abolition (partielle) de l’esclavage dans l’Empire britannique, par le Slavery Abolition Act le 28 août 1833.
Assassinat raciste d’Emmett Till par Roy Bryant et J.W. Milam le 28 août 1955

Le Slavery Abolition Act 1833 (citation 3 & 4 Will. IV c. 73) est une loi du Parlement du Royaume-Uni qui abolit en 1833 l’esclavage dans la plus grande partie de l’Empire britannique, à l’exception des « territoires appartenant à la Compagnie anglaise des Indes orientales » et des « îles de Ceylon et Saint Helena ».
Une abolition graduelle
En 1833, le flot des pétitions déposées au Parlement britannique réclamant l’abolition de l’esclavage devint particulièrement spectaculaire : le gouvernement en reçut cette année-là plus de 5000 réunissant au total plus d’un million et demi de signatures. Un consensus se dégagea dès lors pour proclamer l’abolition légale de l’esclavage dans les colonies britanniques. L’Abolition bill, voté par le Parlement britannique le 8 août 1833 fut confirmé le 28 août par le roi Guillaume IV4.

Afin de ne pas provoquer dans les colonies de plantation un choc économique trop brutal – et accessoirement atténuer la sensibilité des Members of Parliament aux arguments antiabolitionnistes des planteurs -, le texte prévoyait une abolition graduelle.

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L’éphéméride du 27 août

Création par Colbert de la Compagnie des Indes orientales le 27 août 1664

La Compagnie des Indes orientales — plus précisément Compagnie française pour le commerce des Indes orientales — est une compagnie coloniale française créée par Colbert le 27 août 1664 dont l’objet était de « naviguer et négocier depuis le cap de Bonne-Espérance presque dans toutes les Indes et mers orientales », avec monopole du commerce lointain pour cinquante ans.

Plus que sa rivale anglaise, elle forme une véritable puissance dans l’océan Indien entre 1720 et 17402, puis devient centrale dans les grandes spéculations boursières sous Louis XVI.

Sa création avait pour but de donner à la France un outil de commerce international avec l’Asie et de concurrencer les puissantes Compagnies européennes fondées au xviie siècle, comme la Compagnie anglaise des Indes orientales et surtout la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Cependant, la guerre d’usure avec les Néerlandais puis le choc frontal avec les Anglais en Inde la conduiront à sa perte, après seulement un siècle d’existence.

Naissance du nouveau commerce français avec l’Asie
Des initiatives éparses contrées par les Néerlandais
Dès le milieu du xvie siècle, suivant la trace des Portugais — premiers à ouvrir les routes de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est —, quelques explorateurs français, des corsaires et des aventuriers arment des navires pour rejoindre « Cathay » (Nord de la Chine) et « les Indes » et en rapporter des épices.

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L’éphéméride du 26 août

Dépôt de gerbe à la femme du Soldat inconnu le 26 août 1970

Le dépôt de gerbe à la femme du Soldat inconnu désigne une des premières actions médiatiques du Mouvement de libération des femmes le 26 août 1970 à Paris en France. Elle consistait à déposer des fleurs en hommage à la femme du Soldat inconnu sur la tombe de ce dernier. Cette action était réalisée par neuf femmes, dont Cathy Bernheim, Christine Delphy, Monique Wittig, Christiane Rochefort et l’Américaine Namascar Shaktini1,2,3. Elles ont été arrêtées par la police dès l’approche de l’Arc de triomphe.

Traitement médiatique

Certains médias parlent d’une trentaine de femmes (neuf en réalité). L’analyse journalistique de Marianne Lohse dans France-Soir précise que « Plusieurs [manifestantes] sont jeunes et jolies »4.

La télévision nationale réalise un court reportage sur la manifestation5.

Deux slogans ont retenu l’attention éditoriale :

« Il y a plus inconnu que le soldat inconnu. Sa femme » ;

« Un homme sur deux est une femme ».

MLF : 1970, année zéro

— Par Françoise Picq, sociologue spécialiste de l’histoire du féminisme, université Paris-Dauphine.

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L’éphéméride du 25 août

Présentation au Salon du Radeau de la Méduse qui suscite un scandale le 25 août 1819

Le Radeau de La Méduse est une peinture à l’huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d’un naufrage. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l’histoire de la marine coloniale française : le naufrage de la frégate Méduse. Celle-ci est chargée d’acheminer le matériel administratif, les fonctionnaires et les militaires affectés à ce qui deviendra la colonie du Sénégal. Elle s’est échouée le 2 juillet 1816 sur un banc de sable, un obstacle bien connu des navigateurs situé à une soixantaine de kilomètres des côtes de l’actuelle Mauritanie. Au moins 147 personnes se maintiennent à la surface de l’eau sur un radeau de fortune et seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, un bateau venu les secourir. Cinq personnes meurent peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même l’anthropophagie.

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L’éphéméride du 24 août

Début du massacre de la Saint-Barthélémy le 24 août 1572

Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la saint Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d’une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.

Cet événement des guerres de Religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre la maison de Guise et le clan des Châtillon-Montmorency. Il intervient deux ans après la paix de Saint-Germain, alors que l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, a réintégré le conseil royal. Aggravé par la sévère réaction parisienne, catholique et hostile à la politique royale d’apaisement, il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection anti-espagnole aux Pays-Bas.

Faute de sources, les historiens sont longtemps restés partagés sur le rôle exact de la couronne, et la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre.

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L’éphéméride du 23 août

Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage qui donne son nom au syndrome de Stockholm le 23 août 1973

Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.

Le terme « syndrome de Stockholm » a été créé par le psychiatre Nils Bejerot en 1973.
Le fait divers à l’origine
Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage dans l’agence de Kreditbanken du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm, à une heure où la succursale vient d’ouvrir et n’a pas encore de clients. Lorsqu’il tire une rafale de mitraillette en l’air, des dizaines d’employés s’enfuient ou se jettent au sol. L’intervention des forces de l’ordre l’incite à se retrancher dans la banque où il relâche le personnel, ne prenant en otage que quatre personnes. Il demande aux négociateurs 3 millions de couronnes, des armes, un gilet pare-balles et un avion pour s’enfuir, et obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre.

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L’éphéméride du 22 août

Signature de la Convention de Genève fondatrice du Droit International Humanitaire ( DIH) le 22 août 1864

Droit international humanitaire

Le droit international humanitaire (DIH) ou droit humanitaire international (DHI), appellation de ce qui est connu traditionnellement sous le nom droit de la guerre et des gens, est un ensemble de règles qui tend à limiter les effets des opérations de guerre, en particulier à l’égard des populations et des installations civiles et des personnes qui ne participent pas ou plus aux combats (prisonniers de guerre, réfugiés), ainsi qu’en limitant les objectifs, les moyens et les armes de guerre. Le DIH est également appelé « droit des conflits armés ».

Le droit international humanitaire fait partie du droit international qui régit les relations entre États. Il est formé par un ensemble de règles internationales d’origines coutumières et conventionnelles. Les conventions de Genève relatives à la guerre (notamment les quatre conventions de 1949 et leur premier Protocole additionnel de 1977) constituent les principaux traités applicables aux conflits armés internationaux.

Il ne s’applique que dans les situations de guerre. Il ne détermine pas si un État a ou non le droit de recourir à la force.

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