Angélino Cabit, militant féministe.
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Il suffit de jeter un coup d’œil sur les affiches publicitaires, à la télé ou dans les magazines, pour s’apercevoir que le corps de la femme est utilisé en tant qu’objet sexuel pour vendre n’importe quel produit n’ayant aucun lien avec la sexualité. C’est ce phénomène qu’on nomme généralement « hypersexualisation ». Il conduit à une surenchère sexuelle publique que dénoncent les féministes. Certain-e-s les accusent d’être rétrogrades et de manquer d’humour, en effet, ils apprécient ces pub qu’ils trouvent amusantes, coquines… ou tout simplement un hommage à la beauté de la femme, voire à sa libération ! Cependant, les capitalistes ne sont ni des esthètes, ni des bienfaiteurs de l’humanité : par cette hypersexualisation, ils cherchent avant tout à pousser les gens à consommer le plus possible pour maximiser leurs profits car « le sexe est vendeur ». Ainsi toute une économie vit de cette exploitation du corps de la femme. Citons les médias comme la télévision, la musique, l’Internet, le cinéma et les magazines. Et aussi l’industrie de la mode, des produits de beauté, les fabricants des divers aliments de » régime « , les laboratoires pharmaceutiques, ainsi que les spécialistes du marketing, de la publicité… À cela, on peut ajouter la pornographie, de plus en plus banalisée par les media cités ci-dessus et la prostitution.



Marguerite Donnadieu, Aurore Dupin, Françoise Gourdji, François Marie Arouet, Henri Beyle, Louis-Ferdinand Destouches, Isidore Ducasse, André Pétricien, André Pierre-Louis, Jean-Baptiste Poquelin, Frédéric Louis Sauser, sont les noms d’état civil d’auteurs français connus. Cependant pour leurs activités d’écriture, ces noms ne figurent que dans leur biographie, et beaucoup parmi nous les ignorent parce que Marguerite Duras, George Sand, Françoise Giroud, Voltaire, Stendhal, Céline, Lautréamont, Tony Delsham, Monchoachi, Molière, Blaise Cendrars, sont respectivement leur nom de plume.
















On peut comparer la vague de protestation qu’ont connu, dans le premier trimestre de 2009, les départements français de la Caraïbe (la Martinique et la Guadeloupe) à un cyclone qui, en un rien de temps, met tout à nu et nous oblige tous à la réflexion et à la réaction. Ici, c’est l’ensemble de la conscience collective française qui reçoit en pleine face la poussée du vent… de la contestation. Nous savons que, face à ce type de tourmente climatique, nul ne peut prétendre ne pas être affecté par ce qui se passe. De manière tout azimut, tous, et surtout les « spécialistes », de quelque niche qu’ils se réclament ou s’auto-proclament, cherchent, non sans une certaine frénésie, l’explication, la solution. 