Le mardi 15 octobre marque la Journée mondiale du Deuil périnatal, dédiée à la sensibilisation sur une épreuve qui affecte de nombreuses familles à travers le monde. Le deuil périnatal concerne les parents qui perdent leur bébé entre la 22ème semaine de grossesse et les premiers jours suivant la naissance. Qu’il s’agisse d’une interruption naturelle ou médicale, cette perte représente une épreuve d’une intensité émotionnelle et psychologique profonde pour la mère, le père, et l’ensemble de la famille.
Cette journée vise à mettre en lumière la réalité souvent méconnue du deuil périnatal, un sujet encore insuffisamment pris en compte dans le débat public et les systèmes de santé. Elle permet aussi de rappeler l’importance d’un accompagnement personnalisé pour les familles concernées, où le rôle des soignants est primordial. Par ailleurs, des avancées administratives ont permis aux parents endeuillés de reconnaître leur enfant et de lui donner un nom, apportant ainsi une forme de reconnaissance essentielle à leur processus de deuil.
Symbole de soutien et de solidarité, le ruban rose et bleu est utilisé pour témoigner de la perte d’un nourrisson ou pour manifester son soutien aux familles endeuillées.

Après les « injonctions » faites par le RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens) aux pouvoirs publics, la Martinique est entrée, à compter du 1er septembre 2024, dans un cycle infernal où la démocratie, le suffrage universel, ont été néantisés.
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Avec Théo Curin, Bruno Solo & Clémentine Célarié
Karine Gonnet, présidente du tribunal judiciaire de Fort-de-France et du conseil départemental d’accès au droit (CDAD) de Martinique, est au cœur d’une enquête judiciaire depuis mars dernier, portant sur des soupçons de corruption, détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, complicité et recel. Cette enquête, menée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), s’intéresse notamment à l’utilisation des fonds du CDAD sous la présidence de Mme Gonnet, qui auraient servi à des dépenses sans lien avec la mission de l’organisme, voire à des fins personnelles.
« Les animaux ne vont pas en enfer, ils y sont déjà »
La « Semaine Bleue 2024 » à Schœlcher se déroulera du 1er au 5 octobre sous le thème : « Les voies d’un vieillissement réussi : quel engagement pour entretenir la flamme ? ». Cet événement, orchestré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), met à l’honneur les personnes âgées ainsi que leurs aidants à travers un programme riche et varié.
Après plusieurs semaines de calme sur fond de crise institutionnelle, la machine politico-médiatique vient d’être relancée à fond de train sur les questions de sécurité et de justice.
Le 26 septembre dernier, la communauté ultramarine de France hexagonale a perdu une de ses figures les plus marquantes : René Silo, décédé à 76 ans à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Natif de Trois-Rivières en Guadeloupe, René Silo était bien plus qu’un simple membre actif de la diaspora antillaise. Il représentait un symbole de lutte, de fraternité et de solidarité pour les Ultramarins, ayant laissé une empreinte indélébile dans de nombreux domaines, notamment dans le sport, l’associatif et l’engagement communautaire.
L’habitat intergénérationnel est un ensemble de logements pouvant accueillir des personnes de tous âges et de situations différentes : étudiants, familles, personnes âgées, etc. Ces différentes générations partagent un même complexe résidentiel sans pour autant partager le même toit.
— Par Sarha Fauré —
Dans son essai « Ainsi l’animal et nous » (Actes Sud, 2024), Kaoutar Harchi, sociologue et écrivaine, propose une réflexion inédite et ambitieuse sur les liens profonds entre les violences subies par les animaux et celles infligées aux humains marginalisés. En explorant le concept d’ »animalisation », elle démontre comment la réduction des individus à une supposée « animalité » a servi d’outil de domination et de marginalisation à travers l’histoire, et continue de structurer les rapports sociaux contemporains.
Nous soufflerons nos 5 bougies sur la place de l’Abbé Grégoire, à Terres Sainville, à Fort de France le
Le Conseil des Jeunes Citoyens (CJC) de la Collectivité Territoriale de Martinique, mis en place à la fin de l’année 2022, est une instance participative qui permet aux jeunes Martiniquais, âgés de 16 à 25 ans, de s’impliquer activement dans la vie politique et sociale de leur territoire. Composé de 22 membres, ce conseil est une plateforme de réflexion et d’action sur les politiques publiques locales, ouverte aux jeunes issus de toutes les communes du Nord, du Sud, du Centre, ainsi que des régions Nord Atlantique et Nord Caraïbes de l’île.
Un couvre-feu a été instauré à partir du mercredi 18 septembre dans plusieurs quartiers de Fort-de-France et du Lamentin, en Martinique, à la suite de plusieurs nuits de violences urbaines. Ces troubles sont survenus dans le cadre d’un mouvement de contestation contre la vie chère, qui paralyse l’île depuis début septembre. Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, a pris la décision d’imposer cette mesure exceptionnelle afin de restaurer l’ordre et de protéger les habitants.
— Par Sarha Fauré —
Les négociations entre EDF Production Électrique Insulaire (EDF-PEI) et le syndicat FE-CGTG sont dans l’impasse à la centrale de Pointe Jarry, située à Baie-Mahault, en Guadeloupe. Malgré la médiation de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), les discussions peinent à avancer. Ce blocage est survenu après une interview radiophonique de la directrice d’EDF-PEI, Gaëlle Paygambar, qui a suscité l’indignation des grévistes. Lors de cette intervention, la directrice a évoqué une indemnité de transport de « 1000 euros en moyenne » versée à chaque agent, une déclaration vivement contestée par la FE-CGTG, qui exige un démenti avant toute reprise des pourparlers.
— Par Jean-Pierre Maurice —
— Par Gary Klang—
Isabelle vient d’avoir une violente dispute avec son amie Nelly avec laquelle elle est pacsée depuis 2008. Nelly lui annonce qu’elle quitte leur domicile pour s’établir à une autre adresse. Isabelle ne s’oppose pas à son départ. L’achat de la maison dans laquelle elles vivent est financé par un crédit solidaire pour lequel il reste de nombreuses échéances à régler. Isabelle aimerait savoir si sa partenaire de PACS a le droit de partir et de la laisser seule et si, une fois partie, elle continuera de régler les échéances du crédit et les dépenses liées à ce logement.
— Par Martin Van Waerebeke &
— Par Hélène Lemoine —
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— Par Charles de Boukan Bistrot Caribéen —