L’ancien président sud-africain âgé de 94 ans souffre encore une fois d’une infection pulmonaire.
L’ancien président sud africain Nelson Mandela, 94 ans, a été de nouveau hospitalisé samedi pour une infection pulmonaire. «Ce matin vers 1h30 son état s’est détérioré et il a été transféré dans un hôpital de Pretoria. Son état est toujours préoccupant mais stable,» a indiqué le cabinet du Président Jacob Zuma dans un communiqué. Un porte-parole du gouvernement a précisé un peu plus tard à la télévision sud-africaine que la situation était «grave cette fois-ci».
«Madiba», comme l’appellent affectueusement ses compatriotes, fêtera ses 95 ans en juillet. Déjà hospitalisé au printemps, il est apparu très affaibli sur les dernières images de lui qui ont filtré fin avril, à l’occasion d’une visite des plus hauts dirigeants du pays.







« J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.






Est-il possible d’envisager des réparations financières pour les crimes commis lors de l’esclavage ? En décrétant que «l’histoire ne peut pas faire l’objet d’une transaction», François Hollande vient de répondre négativement à cette question, le 10 mai, lors de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La formule est habile. Pourtant, si l’on regarde les choses de plus près, la question est plus complexe, et ne peut être évacuée aussi facilement. Christiane Taubira, qui est à l’origine de la loi de 2001 reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, et instituant la journée du 10 mai, a eu raison de corriger immédiatement le tir présidentiel, en évoquant dès le lendemain la nécessité de réfléchir à des formes de politique foncière et de redistribution des terres en faveur des descendants d’esclaves dans les territoires français d’outre-mer. 

