— Communiqué de presse de « Tous créoles » —
Fidèle à sa démarche de mieux faire connaître notre histoire, l’association « Tous Créoles ! » a présenté le jeudi 20 novembre 2014 à la salle de conférence du Crédit Agricole au Lamentin, en partenariat avec K-EDITIONS, le dernier ouvrage de l’historien Édouard de LÉPINE, intitulé « Chalvet, février 1974, Suivi de 102 documents pour servir à l’histoire des luttes ouvrières de janvier-février 1974 à la Martinique ».
Une centaine de membres et sympathisants de l’association était présente pour découvrir ce que l’on peut considérer comme un véritable livre-événement, écrit il y a près de 40 ans, qui détaille et analyse ce moment clé de l’histoire du mouvement ouvrier martiniquais.
Une belle soirée littéraire, qui a permis au public attentif de découvrir ou de mieux apprécier, outre des faits d’histoire contemporaine, le réel talent d’écrivain de l’historien Édouard de LÉPINE.
Dans son mot de bienvenue, l’association « Tous Créoles ! », par la voix de son co-président Roger de JAHAM, remerciait tout d’abord l’assistance de sa présence, puis saluait non seulement la pointilleuse rigueur d’historien qui fait qu’Édouard de LÉPINE n’ait jamais rien écrit qu’il n’ait vérifié de lui-même, mais saluait aussi ce qu’il qualifie chez cet homme politique martiniquais « de profonde honnêteté intellectuelle », concrétisée par l’évolution de son parcours politique.

«On the Phenomenon of Bullshit Jobs»: «Sur le phénomène des jobs à la con». C’est le titre de
Bonvini ek lonnè respé ba zott toutt ki vini adan konsitt tala ki ka woulé pou rann péyi Matnik pli djok. Nou ké gadé wè, dabò pou yonn, sa KTKZ yé. Pou dé, asou ki sa pawol KTKZ ké woulé jòdi a.
Tout récemment j’ai écouté, rien que des lèvres d’une enseignante de la matière, que l’histoire n’a besoin que de la mémoire ». Une affirmation pareille m’a rappelé que pour Hérodote, reconnu comme le « père de l’historiographie », tout au moins dans le monde occidental, les dites Histoires –dont le titre signifie en grec « recherche ou quête- avaient pour but de faire connaître les mœurs et les traditions du « monde antique » objet de ses études, et d’abonder sur les conflits armés entre ces peuples, leurs causes et les arguments des parties. Il ne s’agissait pas de recueillir des événements pour leur ultérieur apprentissage par cœur, mais il faisait appel à une morale ou à un enseignement pour comprendre le présent et tenir en considération sa signification fondamentale pour une projection vers le futur. Si l’on passe revu des cultures anciennes, telles celles de la Chine ou de l’Inde, ni Confucius ni Bouda, associés à l’histoire de ces civilisations, n’insistent sur les données et les chiffres, les noms et les relations de faits, parce que ce n’est pas la mémorisation ce qu’a prévalu dans leurs discours mais l’analyse et le raisonnement dérivés de leurs légendes et une sorte de réalité mythique liée à la pensée et à la sensibilité des ancêtres.
Avec leur ouvrage Main basse sur la culture, les journalistes Michaël Moreau et Raphaël Porier
nous entraînent dans les arcanes de la marchandisation de la culture.
De la résilience individuelle à la résilience collective
Il y a 60 ans commençait la guerre d’Algérie. Une guerre contre la puissance coloniale française qui a duré près de huit ans, pour s’achever le 3 juillet 1962 avec l’indépendance du pays.
REPORTAGE – « Absorber l’horreur » de la mort pour rendre un corps serein et apaisé à la famille du défunt : c’est le quotidien de Léa, 38 ans, thanatopracteur en région parisienne. LeJDD.fr a passé une journée à ses côtés.
Appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57, Bd de Strasbourg.
Une pétition en ligne vous permet de vous prononcer contre la loi qui sacrifie les droits de tous les prisonniers de Pennsylvanie pour faire taire Mumia Abu-Jamal
Mardi 21 octobre à 18h30, table ronde à la B.U.
C’est l’une des énigmes du monde moderne : comment l’explosion des inégalités salariales (l’échelle idéale pour Henry Ford était de 1 à 4 ; elle est aujourd’hui plutôt de 1 à 30) et de la rente (10 % des Français se partagent 62 % des revenus du capital) ne fédèrent-elle pas 99% de la population contre le 1% le plus fortuné?
Au mois de juillet, le taux d’occupation du quartier maison d’arrêt du centre pénitentiaire s’élevait à 215%, indique l’Observatoire international des prisons (crédit : DR).
La Martinique terre d’accueil, le pays des revenants et des revenantes pour certains et pour certaines.
Regard d’un écrivain algérien sur un signe religieux qui, selon lui, est un marqueur de soumission de la femme à l’homme.
«Les prostituées ne seront pas voilées»
Le comité Nobel a insisté sur le symbole d’attribuer ce prix à une musulmane et à un hindou. Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi à la Pakistanaise Malala Yousafzai, plus jeune lauréate de l’Histoire, et à l’Indien Kailash Satyarthi «pour leur combat contre l’oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l’éducation», a annoncé le comité Nobel norvégien. «Les enfants doivent aller à l’école et ne pas être financièrement exploités», a lancé le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. «C’est une condition préalable au développement pacifique du monde que les droits des enfants et des jeunes soient respectés», précise le comité.
Philosophe inclassable, Jacques Derrida est décédé il y a dix ans. Ce théoricien de la déconstruction lègue à ses contemporains une œuvre multiple et paradoxale qui défiera longtemps les commentateurs.
Selon Hervé Chapron, la fusion ANPE-Assedic a été menée dans l' »impréparation totale » et avec un calendrier « irréaliste », menaçant l’assurance chômage.
Après Antilles Télévision, le 23 septembre dernier, c’est au tour du quotidien France-Antilles, d’être, ce 30 septembre, placé en redressement judiciaire pour un semestre…
Breuvage rituel et séculaire des indigènes d’Amazonie, le yagé, au pouvoir hallucinogène, s’est converti en phénomène urbain en Colombie. Il séduit même de plus en plus les touristes étrangers. Parfois au péril de leur vie.
TRIBUNE
Coluche avait popularisé l’expression dans les années 1980, pour mieux la dénoncer. Les Français la reprennent en cette année 2014 mais plus pour rigoler. Voilà ce que révèle la dernière édition d’une étude que le Credoc publie depuis trente-cinq ans.