Catégorie : Sociologie

Assassinat de Dariush Mehrjui : le destin tragique du cinéaste iranien et de son épouse Vahideh Mohammadifar

L’Iran est en deuil suite au double assassinat du célèbre cinéaste Dariush Mehrjui et de son épouse, Vahideh Mohammadifar, dans leur domicile de Karaj, près de Téhéran. Cette tragédie a plongé le pays dans la perplexité, alimentant les spéculations sur les circonstances entourant leur mort. L’enquête est toujours en cours, mais les signes d’un possible meurtre politique ne peuvent être ignorés.

La vie et la carrière de Dariush Mehrjui

Dariush Mehrjui était une icône du cinéma iranien, reconnu pour ses réalisations en tant que cinéaste, producteur et scénariste, s’étalant sur six décennies. Né à Téhéran en 1939, il a étudié la philosophie aux États-Unis avant de retourner en Iran, où il a lancé une revue littéraire et a réalisé son premier film, « Diamant 33 », en 1966, une parodie des films de James Bond. Cependant, c’est « La Vache », en 1969, qui le propulsa sur la scène internationale. Ce film, pionnier de la Nouvelle Vague iranienne, remporta le prix du jury à la Mostra de Venise en 1971.

L’œuvre de Mehrjui a souvent été marquée par une forte dimension sociale, abordant des thèmes tels que la vie des villageois iraniens (« La Vache »), les problèmes sociaux (« Monsieur le naïf », « Le Cycle », « Les Locataires »), et des portraits de femmes (« Sara », « Pari », « Leila »).

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L’augmentation alarmante du nombre d’enfants sans-abri en France

La France fait face à une crise croissante de l’itinérance des enfants, avec une augmentation spectaculaire du nombre d’enfants sans abri. Le 2 octobre, 2 822 enfants, dont 686 âgés de moins de trois ans, ont passé la nuit dans des conditions précaires, faute d’hébergement, malgré les appels de leurs familles au numéro d’urgence 115. Cette statistique représente une augmentation de 42 % par rapport au mois précédent, suscitant des préoccupations parmi des associations et des parlementaires de diverses tendances politiques.

Nathalie Latour, porte-parole du Collectif des associations unies, souligne que ces chiffres sous-estiment probablement la situation réelle, car de nombreuses familles en situation de précarité ne parviennent pas à joindre le 115 ou n’essaient même plus. Cette crise met en péril la santé mentale des enfants, comme le souligne Béatrice Lefrançois de l’Unicef France. Ils subissent le manque de sommeil, de l’intimité, et ont du mal à suivre une scolarité normale.

Des enfants comme Racha, 15 ans, vivent dans des conditions insalubres, partageant des chambres d’hôtel minuscules infestées de rats et de cafards. Certaines écoles sont également devenues un refuge pour les enfants sans-abri, un constat alarmant pour la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.

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Lutte contre la traite des êtres humains en France en 2022 : une analyse alarmante

En 2022, la France a enregistré une augmentation préoccupante du nombre de victimes de traite et d’exploitation des êtres humains, selon une récente étude conjointe du SSMSI (Service de la statistique ministériel de la Justice) et du Service statistique ministériel de la Justice (SDSE). Cette étude, publiée à l’occasion de la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains du 18 ocotbre, révèle des chiffres alarmants.

Au cours de l’année 2022, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 2 027 victimes de traite et d’exploitation des êtres humains en France, marquant ainsi une hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. En revanche, le nombre de mis en cause a connu une légère baisse de 8 %, passant de 2 126 à 1 953.

La principale tendance en 2022 a été une augmentation significative des cas d’exploitation par le travail, tant du côté des victimes (+55 %) que des mis en cause (+33 %). Parmi les personnes poursuivies pour ces infractions, 73 % étaient accusées de proxénétisme, et 15 % étaient impliquées dans des affaires d’exploitation par le travail.

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« Le Collège de monsieur Paty, » de Christine Tournadre

Mardi 17 ocotbre à 21h 10 sur France 2

Dans ce documentaire poignant de Christine Tournadre, intitulé « Le Collège de monsieur Paty, » nous sommes immergés trois ans après l’assassinat du professeur Samuel Paty. La caméra capture la reconstruction difficile des enseignants et des élèves dans le collège où il enseignait. On peut lire sur une affiche collée à une armoire : « Il suffit d’un clic pour que tout bascule. » Cette simple phrase résume la fragilité de l’équilibre auquel le collège est confronté.

La réalisatrice a eu l’opportunité de filmer cette reconstruction entre octobre 2021 et juillet 2022. Elle nous fait revivre le cours donné par Samuel Paty le 5 octobre 2020, où il abordait la liberté d’expression en montrant des caricatures de Mahomet. Ce cours anodin a été le point de départ d’un drame indicible, avec la complicité de six élèves mineurs du collège.

Le documentaire aborde les différentes étapes du deuil, depuis la sidération initiale, en se demandant comment cela a pu arriver, jusqu’à la colère et l’embarras. Les enseignants se retrouvent face à des plaies toujours ouvertes, incapables de trouver les mots pour évoquer cet événement avec leurs élèves.

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La Martinique se dépeuple : elle demeure surpeuplée

— Par Yves-Léopold Monthieux —

J’ai lu avec intérêt l’article d’une élue qui vient de réintégrer la CTM, Marie-Hélène Léotin : « Le Défi démographique ». La conseillère territoriale aborde le sujet sous un angle différent de ceux qui font des proclamations et établissent des graphiques et des statistiques. Après avoir applaudi ces sachants, on commence à reconnaître que les années durant lesquelles le BUMIDOM était supposé « sucer notre jeunesse », furent très certainement le moment le plus dynamique qu’a connu la Martinique. Loin de diminuer, le taux démographique est passé en 20 ans de 245 à 295 habitants au kilomètre carré. Ce phénomène connaîtra son acmé en 2000 avec un taux de 358 h/km2 en 2000, avant son tassement puis la dégringolade à laquelle nous assistons. Mais le président de la collectivité s’inscrit encore dans ce registre puisque qu’il en est à exiger de la France qu’elle opère un « BUMIDOM à l’envers ». Il est pathétique (ou hilarant) de croire que la Martinique pourra, au nom d’on ne sait quelle prétention à être le centre du monde, s’opposer à l’inéluctabilité du mouvement migratoire.

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On achève bien les chevaux ( Sydney Pollack – 1969)

Que se passe-t-il dans notre société martiniquaise ?

— Billet d’humeur par Michèle Latouche —

Nous sommes de plus en plus nombreux à nous le demander en constatant la place de l’éros sans aucune couture dans les manifestations festives les plus courues de notre pays, auquel s’ajoute un sentiment de laisser – aller s’attachant au comportement d’une fraction de la jeunesse qui semble s’éloigner des règles de respect et de savoir- vivre régissant notre communauté.

Qu’il s’agisse des propos salaces de certains répertoires, particulièrement prisés par les jeunes, (shatta, bouyon…), des postures suggestives auxquels ils donnent lieu, des tenues dépouillées qui les mettent en scène, cet érotisme véhément concerne une large partie de la jeunesse et son affichage est revendiqué comme manifestation de liberté individuelle et de jouissance d’une communauté – « qui d’ailleurs ne fait rien de mal … ».

On peinerait à priori à affirmer le contraire. Certes les tenues licencieuses, parfois accompagnées de boosters alcoolisés et autres substances désinhibantes, ne sont censées porter à conséquence que pour celles et ceux qui l’ont souhaité. Mais au-delà, que disent de nous, de notre société, ces « extrêmes » ?

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Semaine bleue : « Vieillir ensemble, une chance à cultiver »

Las activités et animations dans les communes participantes de Martinique

La Semaine Bleue 2023, avec ses 72 ans d’histoire dédiés à la valorisation de la place des aînés dans la vie sociale, s’apprête à se dérouler du 2 au 8 octobre prochain. Cette initiative s’engage avec une éthique forte, visant à promouvoir une image positive du vieillissement et des personnes âgées.
L’un des principaux messages de la Semaine Bleue est que vieillir ensemble est une chance à cultiver. Face aux défis de la transition démographique, il est essentiel de faire comprendre que le fait de vieillir en commun est une opportunité, à la fois pour les personnes âgées et les générations plus jeunes. Cette coexistence favorise une contribution mutuelle à la vie sociale et citoyenne, permettant de tirer parti des ressources de chacun pour la réalisation de projets communs et la création de liens durables. Cette vision positive du vieillissement doit être constamment entretenue pour contrer les perceptions négatives liées à l’âge.

La Semaine Bleue aspire à mettre en avant les contributions que toutes les personnes âgées, quel que soit leur âge, leur état de santé et leur niveau d’autonomie, peuvent apporter à la société.

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La mort de l’ancienne sénatrice de la Guadeloupe Victoire Jasmin

Victoire Jasmin, née le 23 décembre 1955 à Morne-à-l’Eau (Guadeloupe) et décédée le 6 octobre 2023, a laissé une empreinte réelle dans le paysage politique français. Originaire de Guadeloupe, elle fut une femme politique engagée au sein du Parti socialiste et a occupé le poste de sénatrice de la Guadeloupe de septembre 2017 à septembre 2023.

Son parcours de vie est marqué par une détermination sans faille. Née dans une petite ville de Guadeloupe en 1955, elle a su se distinguer par ses études, obtenant un DUT en biochimie à Créteil. Son intérêt pour la science l’a même conduite à cosigner un article sur l’hémoglobine. Mais c’est dans l’engagement associatif qu’elle a trouvé sa véritable vocation.

Victoire Jasmin a présidé l’inter-laboratoire d’analyses médicales en Guadeloupe et a dirigé la Fédération des associations de parents d’élèves de Guadeloupe (FAPEG) pendant de nombreuses années. Elle était également membre de la fédération féminine F.O.R.C.E.S., où elle a lutté en faveur des droits des femmes.

Sa carrière professionnelle l’a conduite à devenir cadre de santé au Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre. Mais son véritable terrain de jeu était la politique.

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Les Restos du Coeur contraints de réduire leurs distributions alimentaires

150 000 personnes menacées!

La situation critique des Restos du Cœur, une organisation humanitaire majeure en France, suscite de sérieuses préoccupations. Jean-Yves Troy, le délégué général de l’association, a récemment sonné l’alarme lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Il a déclaré que l’organisation était désormais dans l’incapacité de répondre efficacement aux besoins croissants de la population défavorisée. Cette crise découle d’une combinaison de facteurs complexes.

Tout d’abord, les charges financières des Restos du Cœur augmentent en raison de l’inflation, ce qui signifie que les coûts de l’achat et de la distribution de produits alimentaires de base augmentent également. En parallèle, le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire ne cesse de croître. Au cours de la dernière année, l’association a vu 200 000 personnes supplémentaires solliciter leur aide, ce qui représente une augmentation rapide et sans précédent de la demande.

Un autre problème majeur est le manque de moyens financiers. Les Restos du Cœur dépendent largement de dons et de subventions gouvernementales pour financer leurs opérations. Malgré des dons récents, il semble que ces ressources ne suffisent pas à faire face à l’ampleur de la crise actuelle.

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La cuisine relationnelle des Antilles et des Amériques : Un matri-patrimoine méconnu

— Par Patrick Chamoiseau —

Permettez-moi quelques brèves considérations concernant la cuisine qui est la nôtre — celle des Antilles et des Amériques. Dans l’un de mes romans, intitulé Solibo Magnifique, publié en 1988, j’avais indiqué la recette du « Toufé-rétyen ». Cette chair de requin cuite à l’étouffée constituait un des plats emblématiques de l’époque. C’était aussi l’une des gourmandises préférées de ma mère. Je n’ai jamais raffolé du poisson et je ne suis pas un grand amateur de ce « Toufé-rétyen ». Seulement, je reste convaincu que cette recette méritait toute sa place dans mon exploration de l’imaginaire populaire de notre pays, mais aussi de notre créativité collective alors sous-estimée. Ce qui est intéressant, c’est que cette simple évocation avait déclenché une petite polémique. J’avais été accusé « d’auto-exotisme », pour ne pas dire de « doudouisme » par un philosophe martiniquais bien en vue à l’époque. Excusez-moi cette anecdote, mais elle est symptomatique de ceci : même si dans ces années-là, nous avions largement avancé dans la réappropriation de nos patrimoines oubliés — patrimoine de l’habitat, patrimoine de la mémoire orale, patrimoine de la danse, du tambour, de la musique des mornes —, la cuisine était encore considérée comme un symptôme du « localisme ».

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« On est ce que l’on mange ! » : l’expérience qui le prouve

Sait-on vraiment ce que veut dire l’adage « on est ce que l’on mange » ? Il faudrait des heures pour expliquer scientifiquement comment notre alimentation a autant d’effets sur nous. Mais une étude simple va te permettre de réaliser que les aliments sont tout sauf une addition de nutriments et de calories. Pourquoi et comment mettre en pratique l’adage « on est ce que l’on mange » ?

Je vais te parler d’une étude qui va t’aider à comprendre que oui… « on est ce que l’on mange ».

À la fin de cet article, tu sauras pourquoi et comment mettre en pratique l’adage « On est ce que l’on mange », essentiel à ta santé globale : physique, psychique, émotionnelle et énergétique.
« On est ce que l’on mange » : une expérience dont les résultats sont à couper le souffle

Tout commence dans les années 1960, lorsqu’un professeur s’intéresse aux croyances cannibales selon lesquelles il est possible de s’attribuer certaines vertus d’un homme en mangeant ses organes. Par exemple, on pourrait avoir plus de courage en mangeant le cœur d’un guerrier.

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Martinique : la justice rejette le recours du préfet contre la proposition de loi de la CTM de faire du créole une langue officielle.

Le 25 mai 2023, lors des commémorations du 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique, l’Assemblée de Martinique a adopté une délibération historique. Cette délibération déclarait le créole comme langue officielle de la Martinique, sur un pied d’égalité avec le français. Cette décision a été approuvée à l’unanimité des conseillers territoriaux, à l’exception d’une abstention.

Cependant, cette initiative a suscité des contestations et des débats juridiques. Le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier, a élevé des objections en invoquant l’article 2 de la Constitution française, qui stipule que « la langue de la République est le français ». Le préfet a affirmé que cette délibération était en contradiction avec la Constitution française et qu’elle devait être suspendue.

Le 11 septembre de la même année, le préfet a introduit un recours devant le tribunal administratif de Martinique pour demander la suspension provisoire de l’article 1 de la délibération. Il a également invoqué la décision du 15 juin 1999, qui stipulait que « l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public », pour soutenir sa position.

Le tribunal administratif a finalement rendu sa décision le 4 octobre 2023, en rejetant le recours du préfet.

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L’éphéméride du 4 octobre

Création de la Sécurité Sociale par l’Ordonnance du 4 octobre 1945

La Sécurité sociale est un système assurant des ressources dans un certain espace financier prévu à cet effet ainsi que l’accès aux besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, hygiène) à certains citoyens ayants droit hors catastrophe, guerre ou calamité, qui ont accès à une couverture de santé de par leur régime lié au statut (militaire) ou leur fonction d’état et leur pauvreté (si celle-ci est reconnue réelle par les collectivités locales et régionales par exemple). La sécurité sociale fait partie de la protection sociale, elle-même faisant partie de la politique sociale qui est intégrée dans la politique publique ou politique d’État commune. Les administrations de sécurité sociale sont les organismes de droit privé, chargés d’une mission de service public ou privée lorsque celle-ci est d’intérêt public légalement. La Sécurité Sociale est instituée en France le 19 octobre 1945 par ordonnance du général de Gaulle.

Présentation
Les termes sont définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 :

« Art. 22 — Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

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Inscription au patrimoine de l’UNESCO de la Pelée et des Pitons du Nord : espoirs et contraintes..

—Par Emmanuel de Reynal —

Au terme de treize longues années de procédures, la Montagne Pelée et les Pitons du Nord sont enfin inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un titre prestigieux qui vient clôturer le dernier grand Chelem triennal, à côté du label de patrimoine immatériel de l’humanité pour la yole de Martinique, et de celui non moins prestigieux de Réserve de Biosphère pour l’ensemble du territoire. Trois titres en trois ans, trois médailles d’or qui font de notre petit pays un champion du monde de l’UNESCO.

Cette nouvelle reconnaissance témoigne de la valeur universelle du patrimoine naturel martiniquais, qui se distingue notamment par son histoire, sa géologie et son exceptionnelle biodiversité. Elle vient nourrir l’attractivité de l’île en lui ouvrant les portes d’un tourisme revigoré aux effets prometteurs.

La Montagne Pelée et les Pitons du Nord constituent désormais un cœur de bien d’environ 14.000 hectares, une zone précieuse à préserver de toute agression. Elle est entourée d’une zone tampon d’environ 28.000 hectares dont le but est de protéger le cœur de bien. C’est donc tout le nord de la Martinique qui est concerné par ce titre, par ses exigences, ses opportunités et ses obligations.

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Avec Sel et Piment… aux origines des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie

Colloque international reporté aux mercredi 04 et jeudi 05 octobre 2023 sur le Campus de Schœlcher

“Retracer l’histoire des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie”, tel est le projet de départ porté par Guy Deslauriers et PatrickChamoiseau, intitulé “Avec Sel et Piment… aux origines des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie”.
Ce projet s’articule autour de deux supports :
un film télévisé de 8 épisodes en partenariat avec FranceTélévisions
un livre de recettes
qui seront des supports de promotion descuisines et des patrimoines immatériels et matériels de nosrégions et ce faisant des métiers liés à la restauration, àl’hôtellerie et aux formations afférentes des jeunes
Et d’une
semaine d’échanges et de rencontres pour valoriser lescuisines de la Caraïbe et l’Amazonie qui se tiendra du mardi 03 au vendredi 06 octobre 06 octobre 2023 2023 , en Martinique, avec des invités venant de la Caraïbe et de la Guyane.
Pendant une semaine, Kreyolimages accueille des chefscuisiniers mais aussi des archéologues, anthropologues,chercheurs d’horizons divers, afin de promouvoir notre cuisinecaribéenne et d’amazonie ainsi qu’échanger avec les différentsacteurs et apprentis du secteur.

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Fin de vie : en quoi consistent les directives anticipées ?

Savez-vous que toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite concernant ses souhaits en ce qui concerne la fin de vie ? C’est ce qu’on appelle les directives anticipées. Retrouvez toute la réglementation relative à cette question.

Lire aussi : Soins en fin de vie : qu’appelle-t-on directives anticipées ?

Les directives anticipées sont une déclaration écrite à l’avance par une personne pour exprimer ses volontés liées à la fin de vie.

Elles doivent notamment permettre aux médecins de prendre des décisions quant aux soins à apporter (poursuivre, limiter, refuser des traitements ou des actes médicaux), par exemple lorsqu’une personne n’est plus en mesure d’exprimer ses volontés.

Pourquoi faire des directives anticipées ? Qui peut les rédiger et comment ? Combien de temps sont-elles valides ? Est-il possible de les modifier ? Comment faire savoir que vous avez rédigé ce document ? Etc.

La fiche détaillée de Service-Public.fr répond à toutes vos interrogations et vous propose également un modèle de rédaction.

Et aussi

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Le défi démographique

Par Marie-Hélène Léotin

347 606 habitants.

33 % de la population a plus de 60 ans.

La Martinique, région « française » la plus vieille…

On parle beaucoup de baisse démographique, de vieillissement de notre population. C’est vrai que c’est un problème important, mais, à mon avis, ce n’est peut-être pas le problème le plus inquiétant ou le plus urgent. On n’inverse pas comme cela une courbe démographique. Il fait parfois attendre plusieurs générations. La décision, pour un couple, d’avoir plusieurs enfants relève de facteurs multiples liés à la sociologie et à l’environnement. La distribution d’argent pour faire des enfants n’y changera pas grand-chose. Le départ des classes jeunes, en âge de procréer, à la recherche d’un emploi, sera encore une réalité vu le tissu économique de notre pays (une « économie de comptoir » : on fait entrer une marchandise que l’on redistribue) . La France aurait vu sa population diminuer depuis la fin du XIXe siècle, s’il n’y avait pas eu l’immigration, d’abord européenne venant du Nord (Belgique, Pologne), puis méditerranéenne, ensuite africaine, asiatique, d’Europe de l’Est et antillaise justement.

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La mort Monkombu Sambasivan Swaminathan, un des pères de la Révolution Verte en Inde

Le 28 septembre, l’Inde a perdu l’une de ses figures les plus éminentes dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. À l’âge de 98 ans, le professeur Monkombu Sambasivan Swaminathan, généticien indien de renommée mondiale, a tiré sa révérence, laissant derrière lui un héritage inestimable. Son décès a plongé le pays dans le deuil, rappelant le rôle crucial qu’il a joué en tant que père de la « Révolution Verte » en Inde, une période qui a marqué un tournant dans l’histoire agricole du pays.

Les travaux du professeur Swaminathan dans les années 60 ont permis de mettre fin aux pénuries alimentaires chroniques en Inde, qui menaçaient la vie de millions de personnes. Ses réalisations dans le domaine de l’agriculture ont transformé le pays en un acteur majeur de l’exportation de produits alimentaires. Avec son dévouement sans faille envers la sécurité alimentaire de l’Inde, le professeur Swaminathan a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire du pays.

Sa carrière universitaire illustre son engagement envers l’agriculture et la génétique. Il a obtenu pas moins de 84 doctorats honorifiques au cours de sa vie, témoignant de sa contribution exceptionnelle à la science.

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« Fin de vie : pour que tu aies le choix », documentaire réalisé par Magali Cotard

Mardi 26 septembre à 21h05 sur France 5
• Écrit par Magali Cotard, Marina Carrère d’Encausse
France • 2023 • 63 minutes • Couleur

Marina Carrère d’Encausse, entre quête personnelle et enquête journalistique
Avant l’examen du projet de loi sur l’aide active à mourir, France Télévisions propose une programmation spéciale autour de cette question de société complexe. Première étape : un documentaire sensible et intimiste, avec Marina Carrère d’Encausse, dans lequel la médecin-journaliste aborde le sujet de front, sans préjugé. Aussi édifiant que bouleversant. Mardi 26 septembre à 21.05 sur France 5.
La France, contrairement à la Belgique ou la Suisse, n’autorise pas l’euthanasie ni le recours au suicide assisté. Pour certains, la législation actuelle paraît suffisante. Le rôle d’un médecin est de protéger la vie, pas de donner la mort. Pour d’autres, au contraire, la loi tarde à évoluer et à traduire les préoccupations, les souffrances des Français. 75 % d’entre eux s’estiment aujourd’hui favorables à un élargissement de la loi : mais selon quels critères ? Avec quels bénéfices ? Quels seront les garde-fous qui éviteraient les dérives ?

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Le système pavillonnaire

— Par Fernand Tiburce Fortuné —

D. poussa un long soupir à la fin de l’émission télévisée et appuya sur le bouton d’arrêt. Il n’avait pas du tout été étonné de la facilité avec laquelle G. avait défendu le projet sur les libertés et la sécurité de l’individu ou de la Collectivité.

Il connaissait bien G. et il l’exécrait. Brillant partout, habile, trop cultivé, répondant à tout avec aisance, G. avait été major de la promotion. Il émettait toujours son opinion avec plein d’assurance et avait largement dominé l’ensemble de ses camarades. D. se souvenait avec amertume qu’il n’avait jamais pu exprimer librement une idée jusqu’au bout. G. la tournait aussitôt en dérision, ou la reprenant quelque temps plus tard à son compte, il l’amplifiait et lui donnait alors toutes les caractéristiques de l’idée fondamentale.

Il alla s’allonger sur le lit proche et se mit à réfléchir intensément à l’émission. G. avait certes été une fois de plus excellent à sa façon, mais il fallait aller au-delà des idées éculées et vieillottes. La thèse sur la sécurité contre la liberté qu’il proposait n’était pas complète, était peu satisfaisante.

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Face au dérèglement climatique, est-ce bien sérieux d’avoir des enfants ?

— Par Martin Sticker(*) & Felix Pinkert(*) —

En 2009, le statisticien Paul Murtaugh et le climatologue Michael Schlax calculaient que la naissance d’un seul enfant dans un pays à fortes émissions de gaz à effet de serre comme les États-Unis générerait autour de 10 000 tonnes de CO2 supplémentaire relâchées dans l’atmosphère. C’est-à-dire cinq fois les émissions produites par un parent moyen au cours de sa vie. Ce chiffre est si élevé car tout enfant nouveau et susceptible d’avoir, le moment venu, lui-même des enfants. Et chacun perpétue ainsi les émissions pour de nombreuses générations à venir.

D’aucuns dressent ainsi une analogie entre la procréation et la surconsommation. Tout comme la surconsommation, la procréation est un acte par lequel vous produisez sciemment plus d’émissions de carbone qu’il n’est éthique de le faire. Suivant ce raisonnement, si nous condamnons la surconsommation, alors nous devrions être cohérents et tiquer également lorsqu’il est question de procréation.

Des limites morales sur la taille des familles ?

Compte tenu de l’impact potentiel sur le climat de la naissance d’un seul enfant, certains universitaires en éthique affirment qu’il existe des limites morales à ne pas dépasser lorsqu’il est question de la taille de nos familles.

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78e Assemblée générale de l’ONU : La leçon d’histoire de Bassolma Bazié

Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.

Au nom du Peuple Burkinabè, je m’incline respectueusement sur la mémoire des grands leaders dans le monde qui ont fait rêver et espérer d’une société humaine juste et équitable à travers leur engagement, détermination et esprit de sacrifice. Je cite notamment :

  Fidèle CASTRO de Cuba ;
  Patrice Emery Lumumba du Congo ;
  Kwamé N’Nkrumah du Ghana ;
  Modibo KEITA du Mali ;
  Ruben Um Nyobé et Félix Moumié du Cameroun ;
  Sylvanius OLYMPIO du TOGO ;
  Che Guevara de l’Argentine ;
  Martin Luther King et Malcolm X des États-Unis d’Amérique ;
  Nelson Mandela de l’Afrique du Sud ;
  Jomo Kenyatta du Kenya ;
  Amilcar Cabral de la Guinée Bissau et des îles de Cap Vert ;
  Marien Ngouabi du Congo Brazzaville ;
  le Capitaine Noël Isidore Thomas SANKARA du Burkina Faso ;
  Etc.

Ces leaders ont été pour la plupart, exécutés de façon violente, et d’autres, assassinés à travers le feu des prisons et des empoisonnements.

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Au jour d’après…

Le témoignage suivant réchauffe le cœur et nous dit s’il ne faut jamais désespérer de l’humain.
Bien que l’on ne la souhaite à personne,  la souffrance fait grandir.
Puissent-ils, à défaut d’oublier, trouver les forces nécessaires pour continuer sur le chemin de la vie et de ne jamais se sentir seuls.
Car le séisme le plus meurtrier est l’indifférence et l’oubli .
Guy Pollier

Témoignage FB
Hicham Daoudi

J’ai eu l’honneur hier de visiter plusieurs villages et sites sinistrés du séisme d’Al Haouz en accompagnant Amine Kabbaj architecte au grand cœur pour assister des associations locales qui l’ont sollicité. J’aimerai dire de cette longue visite que les gens dorment tous aujourd’hui dans des tentes et qu’ils ont très majoritairement reçu les aides qui les mettent à l’abri de la faim et du froid. Deuxième chose, la chaîne logistique de distribution et d’aide aux victimes est inimaginable. On peut vous le raconter 1000 fois mais le constater de ses propres yeux c’est autre chose. Des Forces Armées Royales, avec toutes ses composantes, aux autorités locales du Ministère de l’Intérieur, aux associations et les milliers de bénévoles, un autre Maroc se dévoile.

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Des voix de la déraison … aux lois de l’oubli

Par Guy Pollier, simple citoyen

Les fidèles lecteurs de France Antilles ont pu découvrir, comme moi, dans les colonnes de jeudi et vendredi, 2 sujets, qui à priori ne présentaient aucun lien. Mais à cet instant mon esprit chagrin m’a invité à faire ce papier, fatigué et déçu par le caractère hors sol des préoccupations de plusieurs élus dans une communication attrape-tout (et pas à la hauteur) qui semble être une réplique à une précédente tribune de citoyens de la société civile qui s’émouvaient d’une dérive idéologique et d’un exercice sans partage du président exécutif de la CTM, aux possibles conséquences funestes.

« Les premiers signataires », ce qui suppose qu’ils puissent être légion ? et supportés ? se laissent aller à l’écriture d’un hymne à la fierté, à l’identité, à la défense du drapeau fraichement déployé et à la demande de reconnaissance de la langue créole comme langue officielle. L’exercice aurait voulu qu’ils aillent au bout de leur logique en rédigeant à 90% cette tribune dans leur langue maternelle. Ce qui aurait peut-être aidé à une meilleure compréhension des actions revendiquées depuis le début de leur mandat.

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Il y a 44 ans, le 20 septembre, l’assassinat de Pierre Goldman

Pierre Goldman, né en 1944 à Paris, fut une figure complexe et controversée de la scène intellectuelle et politique française des années 1970. Bien qu’il ait été condamné à la prison à perpétuité en 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes en 1969, son histoire ne se limite pas à son passé criminel. En réalité, elle se caractérise par une trajectoire marquée par la rédemption, l’intellectualisme, et une mort tragique.
Origines et condamnation
Pierre Goldman est né dans une famille juive et a grandi dans un environnement marqué par les débats intellectuels et politiques de l’époque. Sa jeunesse tumultueuse l’a conduit à adhérer à des mouvements de gauche radicale et à s’impliquer activement dans les protestations estudiantines de Mai 1968. Cependant, son engagement politique s’est rapidement combiné avec des activités criminelles.
En 1969, Pierre Goldman est accusé d’avoir participé au meurtre de deux pharmaciennes. Sa condamnation en 1974 à la réclusion à perpétuité pour ces meurtres a choqué la société française. Cependant, il y avait des doutes quant à sa culpabilité, alimentés par des preuves insuffisantes et une enquête controversée. Cette condamnation a été un tournant dans la vie de Goldman.

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