— Par Guy Pollier —
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le témoignage de Monsieur Y.L. Monthieux qui a cette capacité de mettre en perspective notre actualité du moment dans la trace empruntée par notre Martinique depuis 75 ans.
Une telle durée a le mérite, sinon de juger les espérances des pionniers de la départementalisation aujourd’hui décédés, de voir le chemin emprunté et les nombreuses fausses routes qui nous conduisent aujourd’hui vers une impasse. Et nous permet surtout d’évaluer l’action de leurs héritiers qui n’ont pas eu la capacité à ajuster le cap en s’adaptant, décennie après décennie, aux évolutions du monde, enfermés dans des idéologies de conquête de pouvoir au service d’intérêts claniques et non à celui de la société martiniquaise. Dans leur impuissance à changer les choses et face à l’évidence d’un enchaînement d’échecs, la seule échappatoire est de dénigrer l’action de l’État et ce d’une manière de plus en plus ouverte et décomplexée. Et en relançant entre autres périodiquement le débat sur les mouvements migratoires organisés ou spontanés au gré des besoins de l’économie. L’économie cette notion si négligeable dès lors qu’on est fonctionnaire, donc assuré d’une garantie d’emploi et de rémunération à vie, et de fait majoritairement à l’abri du besoin.

L’unanimité du soutien au mouvement « Femme, vie, liberté » né en Iran face aux mollahs ne saurait cacher les remous au sein des réseaux féministes, affirme Corinne Narassiguin, secrétaire nationale à la coordination du PS, dans une tribune au « Monde ».
La question abordée par Yves-Léopold MONTHIEUX au sujet du
En recourant à la réquisition des grévistes des raffineries, le gouvernement espérait mettre un terme à leur grève pour obtenir des augmentations réelles de salaires. Il pensait également protéger les actionnaires des compagnies pétrolières dont Total Énergies qui réalisent des profits faramineux en rackettant la population.
Ce sont donc tenues les 20 et 21 septembre les premières assises Martiniquaises du bien vieillir sous l’égide de la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM).
Il s’est tenu les 20 et 21 septembre, les premières assises Martiniquaises du bien vieillir sous l’égide de la CTM, avec pour ambition de construire une Martinique solidaire pour envisager le grand âge avec sérénité.
Un propriétaire ne peut invoquer un trouble du voisinage pour faire abattre un arbre sain et solidement ancré même à proximité immédiate de son habitation. Mais si des branches s’étendent sur sa propriété, il peut en exiger l’élagage. Telle est la solution apportée par la Cour de cassation à un litige qui opposait des particuliers au Conseil départemental de Loire-Atlantique.
En Guyane, pendant des décennies – et aujourd’hui encore à Saint-Georges-de-l’Oyapock –, des enfants de différentes communautés autochtones ont grandi dans des « homes indiens », pensionnats tenus par des congrégations catholiques. La politique d’assimilation forcée ainsi menée par l’État français avec l’appui du clergé atteste des persistances coloniales dans ce jeune département d’outre-mer.
L’inaction des gouvernements
A l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur et des « Outre-mer », les syndicats de policiers et nos élus ont insisté sur l’accroissement de la délinquance en Martinique et, en particulier sur le trafic d’armes, le trafic de drogue et les homicides.
L’un des plus éminents penseurs français est mort. Le philosophe Bruno Latour est décédé dans la nuit de samedi à dimanche 9 octobre, à Paris, à l’âge de 75 ans. Il est l’un des premiers à réfléchir sur la question politique en lien avec les enjeux écologiques. Pourtant, c’est dans le monde anglo-saxon que Bruno Latour est d’abord encensé.
Si biologiquement la race n’a pas de fondement, elle existe bien socialement. Dans des sociétés construites sur l’idée de supériorité d’une race sur d’autres, comment alors cette idéologie pénètre-t-elle au sein des familles et notamment des familles mixtes ?
La 71e édition de la Semaine Bleue a lieu du 3 au 9 octobre 2022. Son slogan, « Changeons notre regard sur les aînés, brisons les idées reçues », met l’accent sur la valorisation de la place des aînés dans la vie sociale. Ateliers créatifs, forums débats, marches bleues… partout en France, des animations et manifestations locales sont organisées pour favoriser les liens entre générations. L’isolement social concerne aujourd’hui près d’un quart des personnes âgées de plus de 75 ans, soit environ 5 millions de personnes en France.
La question de la « responsabilisation », c’est-à-dire la participation plus grande de tous les acteurs d’un territoire aux choix et orientations de leur avenir paraît un enjeu qui parcourt l’histoire des peuples.
La monoparentalité est un fait social massif aux Antilles. Les familles dites «monoparentales » y représentent, aujourd’hui, plus de la moitié des familles dont un enfant au moins vit dans le foyer (55 % à la Martinique, 52 % à la Guadeloupe), soit plus de deux fois plus qu’en France hexagonale.
Votre salaire ne vous est pas parvenu à sa date d’exigibilité et vous souhaitez prendre acte de la rupture du contrat de travail pour ce motif ? Le retard de versement d’un unique élément de rémunération constitue un manquement suffisamment grave pour que la rupture soit imputée à votre employeur.
(Idée reçue)
Pourquoi le mouvement social qui dénonce les multinationales, la malbouffe et les industries polluantes ne s’attaque-t-il pas à l’industrie du tabac ? Pourquoi le blackbloc prend-il pour cible des banques ou des fast-foods mais pas les bureaux de tabac ? Pourquoi beaucoup de militants anticapitalistes et écologistes continuent à fumer ?
— Par Jacky Hortaut, coanimateur du collectif Libérons Mumia ! —
Une interview de Maryse Condé dans France Antilles a refait surface récemment sur les réseaux sociaux. Elle porte un titre provocateur au pays d’Aimé Césaire : «
Jean-Claude Idée, nom de scène de Jean-Claude Duquesne, né le 27 novembre 1951 à Ixelles et mort le 26 août 2022 à Auderghem, est un metteur en scène, auteur, directeur de deux ASBL de théâtre (le Magasin d’écriture théâtrale et les Universités populaires du théâtre) et dramaturge franco-belge.
Entre fin avril et mai, la bataille épique entre les gangs « 400 Mawozo » (400 idiots) et « Chen Mechan » (chiens enragés) ont entraîné la mort de deux cents personnes dans la plaine du Cul-de-Sac, où se trouve la commune de Croix-des-Bouquets, au nord-est de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Dimanche, un inspecteur de police de 45 ans, Réginal Laleau, affecté au commissariat de la ville, a été assassiné par des bandits armés du groupe « 400 Mawozo », dans l’enceinte même de l’église où il venait d’assister à un culte matinal.
Absent du pays, pendant près d’un mois, je prends connaissance à mon retour en Martinique, grâce à des amis, du discours du Président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, allocution d’ouverture du congrès des élus de Martinique prononcée le Mardi 12 Juillet 2022, au cours de laquelle se révèlent d’ébouriffantes confusions que je voudrais ici réparer.