— Par Henri Vernet et Charles de Saint Sauveur —
Qu’adviendra-t-il quand nous serons enfin autorisés à remettre le nez dehors ? Entre les craintes de convulsions sociales et l’espoir d’une crise salutaire, l’avenir se dessine aujourd’hui.
Combien de fois aura-t-on entendu qu’il y aurait un après 11-Septembre, une après crise des subprimes, un après-Charlie… Qu’après chaque traumatisme, on ferait en sorte que les cataclysmes − terrorisme, finance folle et maintenant pandémie… − provoquent des salutaires prises de conscience. Et que promis, juré, on bâtirait un monde meilleur. Alors un après- coronavirus ? « Je fais le pari que oui, pronostiquait cette semaine le psychiatre Boris Cyrulnik, spécialiste de la résilience. Après chaque épidémie, il y a souvent eu des révolutions sociales et culturelles. »
Le tsunami viral, qui contraint la moitié de l’humanité à s’enfermer, affole les Etats et paralyse l’économie mondiale, finira bien un jour par arrêter sa course meurtrière. Mais comment se réveillera-t-on de ce cauchemar? Les pessimistes parient sur des convulsions sociales, les optimistes rêvent de solidarités nouvelles et un peu plus de sagesse.
« Dans la douleur du moment, on a tendance à penser que plus rien ne sera comme avant, mais il ne faut pas attendre que le système, lui, change radicalement.

Compte tenu de la progression de l’épidémie de Covid-19, le retour en classe des élèves pourrait survenir plus tard que prévu, a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur BFMTV.
Monsieur le Président,
La cuisson des aliments détruit-elle le virus ? Peut-on manger les fruits et légumes crus sans risques ? Doit-on aussi nettoyer les emballages ? Le vinaigre blanc est-il efficace ? Comment nettoyer des surfaces potentiellement contaminées ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose des réponses basées sur des données scientifiques.
Vous avez réservé un voyage à forfait et il a été annulé ou bien vous ne souhaitez plus partir ? Comment reporter votre séjour ? Alors que des mesures restrictives de déplacement ont été adoptées pour éviter la propagation du Coronavirus, vous êtes nombreux à vous demander quels sont vos recours.
Le ministre de l’Intérieur, qui confirme que les contrôles seront renforcés pour éviter des départs en vacances, fait le point sur le confinement en vigueur depuis le 17 mars
Edouard Philippe et Olivier Véran s’expliquent devant l’Assemblée cet après-midi (LCI – Le Figaro)
Un décret, publié mercredi au journal officiel, autorise plusieurs territoires ultramarins à recruter des médecins, dentistes, sages-femmes et pharmaciens ayant des diplômes hors Union européenne, pour faire face à des pénuries récurrentes de personnels en outre-mer et surtout lutter contre l’épidémie de Coronavirus.
Nos observations et réflexions nous conduisent à penser que nous sommes passés aujourd’hui à une autre phase de l’épidémie qui affecte notre peuple. Les contaminations au coronavirus ne sont plus exogènes, c’est-à-dire contactés par des personnes venues de l’extérieur (touristes, croisiéristes, visiteurs occasionnels). Aujourd’hui, avec le développement du virus dans notre pays, elles sont endogènes : ce sont des Martiniquais qui contaminent d’autres martiniquais. Le virus Covid-19 est extrêmement contagieux et la contamination gagne chaque jour du terrain dans notre pays.
Philippe Pierre-Charles a lancé cette pétition adressée aux autorités de Martinique
Pointe-à-Pitre le 30 mars 2020.
Des dérogations au confinement sont possibles pour les personnes souffrant de maladies chroniques et qui nécessitent des soins réguliers. Mais que faire, par exemple, quand on a cassé ses lunettes ?
Pourquoi l’avoir annoncé le week-end dernier, et l’avoir repoussée autour du 10 avril ? Le 20 mars, c’était vendredi, il y a 10 jours maintenant, Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, expliquait que le pic épidémique en France était attendu d’ici 5 à 8 jours, c’est-à-dire ce week-end, celui dont nous sortons tout juste. Ce discours a été largement repris dans les médias, jusqu’à vendredi dernier où le Premier Ministre, Édouard Philippe, expliquait que « le sommet de la vague est prévu pour la fin de la semaine prochaine », soit selon plusieurs experts, entre le 5 et le 15 avril.
Le tribunal administratif de Basse-Terre justifie notamment sa décision par la faiblesse du système de santé local
On nous l’avait cependant annoncé bien longtemps à l’avance ; on nous avait fait suivre sur la carte sa marche rapide et menaçante. Le fléau voyageur n’était plus séparé de nous que par cette mer étroite qui nous ramène et nous remporte, avec la mobilité de ses flots, nos rois rétablis ou déchus. Et pourtant, ce voisinage nous inquiétait moins que ne l’avaient d’abord fait les récits venus des pays lointains, doublement terribles par la distance et par la nouveauté. Tout notre effroi s’était usé sur les premières descriptions de ses ravages, sur les premiers dénombrements de ses victimes. Car le Parisien ne peut pas avoir peur longtemps du mal qu’il ne voit pas, lui qui s’habitue si facilement à ses misères. Et puis, quoi qu’on veuille lui dire, il a foi dans la salubrité de sa ville natale, dans l’air suave et pur que l’on respire depuis l’Estrapade jusqu’à la rue du Rocher, dans la limpidité des eaux que roule la Seine enflée par d’innombrables égouts, dans les émanations bienfaisantes des ruisseaux qui parcourent nos rues.
« Le Masque et la Plume », fidèle sur France-Inter au rendez-vous du dimanche soir, fidèle depuis plus de soixante ans à ses auditeurs, fidèle et précieux en cette période où nous sommes, par la méchanceté d’un méchant virus, interdits de cinémas, de théâtres et de librairies, « Le Masque et la Plume » émission diffusée sous l’égide de Jérôme Garcin depuis 1989, a eu l’heureuse idée de nous parler aujourd’hui littérature.
Face à l’incertitude et à l’isolement imposé par la propagation du Covid-19 en France, les bonnes idées et initiatives pour continuer par d’autres moyens nos activités favorites, nourrir notre vie intellectuelle et sociale, se multiplient. En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention.
Entretien. Chef du service d’immunologie et des maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), le Pr Lelièvre évoque la nature du Covid-19, la mobilisation des personnels et la nécessité de changer notre vision du monde.
Paris – Avec l’enseignement à distance, les parents d’élèves font « ce qu’ils peuvent », entre télétravail et tâches ménagères, pour maintenir une continuité scolaire à la maison, décrivant parfois une mission « quasi ingérable » à assumer.
L’épidémie de
Faux sites de vente de masques chirurgicaux, de gels hydroalcooliques ou de médicaments, cagnottes frauduleuses, messages bancaires trompeurs… Face à la prolifération des escroqueries profitant de la peur des Français pendant la crise du Coronavirus, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) appelle à la vigilance.
Pendant le dispositif de confinement mis en place depuis le mardi 17 mars, à chaque sortie hors de son domicile, il faut se munir d’une attestation dérogatoire de déplacement ou d’un justificatif professionnel. Mais une attestation numérique est-elle valable ? Puis-je remplir l’attestation au crayon afin de la réutiliser ? Faut-il inscrire l’heure de sortie ? Quelles sont les amendes en cas de non-respect des règles ? Service-public.fr vous informe.
Rester vigilant ? Programmer une téléconsultation ? Appeler le 15 ? L’autodiagnostic
En ces temps si tragiques, où chacun enfermé dans sa cellule s’efforce de raison garder, les écrits fleurissent, tant il s’avère qu’ écrire peut être un remède à l’angoisse, à la solitude, à la peur qui, sournoise, s’insinue et ronge… On entend, on lit, on reçoit — et plus encore si l’on fréquente les réseaux sociaux —, tout et n’importe quoi. Du « journal de confinement » assez indécent rédigé par l’écrivaine Leïla Slimani depuis sa chaumière normande et que publie le journal Le Monde, à la lettre si belle de l’actrice engagée Ariane Ascaride lue ce matin sur France Inter chez et par Augustin Trapenard, en passant par ces épanchements anonymes qui courent… sur Facebook par exemple. Voici deux de ces textes, que j’ai d’abord envie de mettre en regard l’un de l’autre, tels qu’ils me sont parvenus, tandis qu’une citation de Michel Onfray viendra clore provisoirement le débat…