Les autorités ont indiqué qu’à compter de ce jeudi 29 avril, toute personne majeure peut se faire vacciner contre la Covid-19 en Martinique.
Tandis qu’en métropole, la vaccination contre le coronavirus reste pour l’instant réservée aux plus de 55 ans, elle est depuis ce jeudi matin ouverte à toutes les personnes majeures en Martinique et en Guadeloupe.
En Martinique, la nouvelle a été annoncée mercredi par la préfecture et l’Agence de santé régionale (ARS) de l’île caribéenne dans un communiqué, cité par la radio locale RCI. «Afin de faciliter l’accès de la vaccination, celle-ci sera désormais ouverte à l’ensemble des personnes majeures résidant en Martinique», ont-elles fait savoir.
Si 35.000 personnes y ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid (dont 10.000 les deux doses), «ces résultats encourageants sont encore insuffisants», jugent-elles. Ce chiffre correspond en effet à moins de 10 % de la population du territoire d’outre-mer, soit bien moins que celui au niveau national (22 %). Les autorités locales insistent sur le fait que la vaccination est le moyen le plus efficace de contrer l’épidémie et de revenir à une vie plus normale.

L’Inde a enregistré plus de 3 000 décès en 24 heures mercredi, selon les chiffres officiels. Les bûchers, rituel hindou, se multiplient.
Eu égard à la situation sanitaire et pour faire face aux variants de la Covid-19, notamment le « variant anglais » particulièrement contagieux, un isolement est mis en place depuis le lundi 18 janvier 2021, pour tous les voyageurs à destination des territoires ultramarins en provenance de la France hexagonale. Cette disposition s’applique pour les voyageurs de toutes les provenances, notamment l’hexagone et la Guyane, à l’exception de la Guadeloupe.
— Par Marion Lecas —
La Martinique est frappée par une nouvelle reprise de l’épidémie. Depuis un an, le CHU est sous pression continue, même lorsque le virus ralentit.
Gaza (Territoires palestiniens) – Affalé de côté sur un lit, le visage avalé par un masque à oxygène laissant briller ses yeux humides, Hussein al-Hajj insiste: il veut parler. Pour dire quoi? Que « le vaccin est nécessaire », souffle-t-il, entre la vie et la mort dans un service de soins intensifs de Gaza.
Depuis le 1er janvier 2018, la France est passée de 3 à 11 vaccins obligatoires pour la population générale. Le but de cette mesure était d’augmenter la proportion de la population protégée contre les maladies infantiles. Mais il s’agissait aussi de « restaurer la confiance dans les vaccins » en rappelant aux Français leur devoir de participer à la protection collective contre la circulation des virus (immunité dite « de troupeau »). Cette problématique est devenue saillante pour les autorités de santé françaises depuis 2009. Ainsi, un premier événement médiatique a émergé à la toute fin des années 1990 autour d’un supposé lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la survenue de cas de sclérose en plaques. Mais les controverses vaccinales se sont multipliées et ont gagné en visibilité à partir de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) en 2009-2010. Cette campagne s’est soldée par un échec cuisant avec seulement 8 % de la population vaccinée pour un objectif de couverture de 70 % de la population. Depuis, des débats ont émergé dans les médias d’information générale sur l’usage d’aluminium comme adjuvant dans de nombreux vaccins (depuis 2010), sur la sécurité du vaccin contre les papillomavirus (depuis 2011), sur la pénurie de vaccins ne couvrant que les trois immunisations obligatoires (diphtérie-tétanos-poliomyélite) et sur les obligations vaccinales.
— La casa del Tango —
En raison de la propagation du virus dans certains pays, et en particulier de plusieurs variants, les mesures de contrôle des arrivées depuis ces pays sont renforcées. À compter du samedi 24 avril 2021, une quarantaine de 10 jours sera imposée aux voyageurs en provenance de l’Argentine, du Brésil, du Chili, de Guyane, d’Afrique-du-Sud et d’Inde. Le dispositif de test avant l’embarquement sera plus strict. C’est ce qu’annonce un communiqué de presse du Gouvernement.
Paris – La nouvelle génération de réseaux mobiles 5G en cours de déploiement ne présente « pas de risques nouveaux » pour la santé, au vu des données actuellement disponibles, a estimé mardi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un avis très attendu sur cette technologie controversée.
Cayenne – Le variant brésilien ? « Aucune idée de ce que c’est, il n’y a que les scientifiques qui le savent », sourit Gui, Guyanais de 84 ans. Contrairement à la population, les autorités locales s’inquiètent, ont renforcé les restrictions et étendu la vaccination aux plus de 30 ans.
Avec la complicité de Dave Grohl, membre des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana, le chanteur des Rolling Stones se révèle en militant du vaccin. Même en distanciel, le rock reste un virus puissant !
Sao Paulo – Une odeur de diesel se répand dans le plus grand cimetière d’Amérique latine: elle provient des groupes électrogènes qui permettent d’allumer les projecteurs pour les enterrements nocturnes, face à l’afflux incessant de corps de victimes du Covid-19.
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Depuis le 12 avril 2021, il est possible d’acheter en pharmacie des autotests antigéniques par prélèvement nasal pour dépister le Covid-19 selon l’avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS) du 16 mars 2021. Ces tests sont destinés aux personnes asymptomatiques de plus de 15 ans et qui ne sont pas cas contact. Ils peuvent être réalisés en totale autonomie du prélèvement à la lecture du résultat (à la manière d’un test de grossesse). Comment s’en servir ? Sont-ils remboursés ? Quel est leur prix de vente maximum ? Le point avec Service-Public.fr.
Ce variant représente désormais plus de 80% des contaminations dans cette région française d’outre-mer, qui partage 730 km de frontière avec le Brésil.
Pas de déplacement en journée au-delà de 10 kilomètres sauf motif impérieux (attestation de déplacement). Sorties autorisées dans un rayon de 10 km autour du domicile (justificatif de domicile).
En dépassant très largement le cercle habituel des militantes et militants associatifs, syndicaux, politiques, la manifestation du 27 février a montré, sous le regard de l’opinion publique internationale, que les peuples de Martinique et de Guadeloupe n’entendent pas assister passivement à la mort lente qui leur a été inoculée à base de chlordécone et autres pesticides.
La pandémie de Covid-19 a mis à jour le terrible bilan de politiques destructrices, délibérément créatrices de divisions et qui perpétuent les inégalités, la discrimination et l’oppression. Des mesures qui ont représenté un terreau fertile favorisant les ravages causés par le Covid-19.
La fermeture de blocs opératoires pour ouvrir des lits de réanimation à destination des patients Covid-19 conduit à déprogrammer des interventions chirurgicales. Dans une tribune au « Monde », un collectif de quatre-vingt-neuf chirurgiens demande de fixer des limites à cette stratégie, avant d’être réduits à ne plus traiter que les urgences vitales.
Un an après le début de la pandémie de COVID-19, le monde connaît toujours des tensions sociales et économiques extrêmes, alors que le bilan humain s’alourdit et que des millions de personnes restent sans emploi. Pourtant, malgré la grande incertitude qui entoure l’évolution de la pandémie, une issue à cette crise sanitaire et économique est de plus en plus visible. Grâce à l’ingéniosité des chercheurs, des centaines de millions de personnes sont actuellement vaccinées, ce qui devrait favoriser la reprise dans de nombreux pays au cours de cette année. Les pays continuent par ailleurs de s’adapter à de nouvelles méthodes de travail en dépit de la diminution des déplacements, ce qui se traduit par un redressement plus fort que prévu dans toutes les régions. De nouvelles mesures de soutien budgétaire dans des pays de premier plan, notamment aux États-Unis, ont amélioré encore davantage les perspectives.
Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 a commencé en France, les infox véhiculées par les anti-vaccins se multiplient sur les réseaux sociaux. Plusieurs collectifs de citoyens, comme les Vaxxeuses, tentent d’organiser une riposte et luttent contre cette désinformation.
Selon une étude, parue mercredi dans le journal spécialisé The Lancet Psychiatry, une personne sur trois a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivant l’infection. Parmi les plus fréquents, l’anxiété (17%) et les troubles de l’humeur (14%).