— Par Roland Tell —
Le surréalisme politique, à la tête de la Collectivité Territoriale de la Martinique, a rompu avec toute raison idéologique, à travers l’alliance nationale-droitiste. En même temps, la politique est devenue, pour le Président de la Collectivité, un pur instrument de culte de la personnalité, et de prospection électorale. Elle est de plus en plus mise au service de toutes les ambitions personnelles de celui qui se croit, dans les puissances sauvages de l’inconscient, le « Président des Martiniquais », ou le « Président de la Martinique ».
En effet, son élection à la tête de la Collectivité a créé une névrose institutionnelle, une mise en liberté totale, à l’abri de tout contrôle démocratique, de toute activité directrice de l’intelligence politique, où l’on se croit autorisé à licencier par automatisme psychique de patron d’habitation esclavagiste, à se calfeutrer dans la Caverne de Plateau Roy, lors des assemblées dites plénières, sous la garde de gros bras, armés de molosses aux crocs puissants. C’est là le rejet de toute raison politique, c’est une totale rupture avec la démocratie, c’est enfin le lâchage des puissances infinies de l’irrationnel, au sein même du Conseil Exécutif, et sur les bancs des élus majoritaires, où des servants et des suivants s’activent aux chantiers de la démagogie.

Communiqué CDMT et CGTM du PNRM.
Le CNMHE propose que la France prenne l’initiative de porter au niveau européen un projet d’interdiction de séjour, sur le territoire communautaire, de toute personne ayant profité du trafic d’êtres humains.
Dans sa lettre adressée récemment au président de la république, où il avait dit son souci de voir disparaître toutes les dépendances, usant ainsi des mots de l’indépendantisme pour dire sa volonté d’autonomie, Serge Letchimy avait dit vouloir que soit mis de l’ordre dans le vocabulaire utilisé pour définir les rapports entre la France et ses territoires éloignées, la Martinique, en particulier. Plusieurs vocables avaient été cités, comme « outre-mer » ou « métropole » qu’il fallait éradiquer. Le député martiniquais s’inscrivait ainsi dans une conception nombriliste, sans trop s’attarder sur ce que pourrait penser d’autres territoires français d’outre-mer qui ont des préoccupations autres que de nature sémantique. La Martinique aurait donc vocation à se retrouver plutôt au centre qu’à la périphérie, d’où le caractère horripilant, aux yeux de certains, des expressions décriées. Métropole ? Oui, à la rigueur, mais c’est elle qui serait accrochée à la Martinique, pas le contraire. Et outre-mer n’aurait qu’un sens : vu de la Martinique.
La traite négrière est triple : l’occidentale (la plus dénoncée), l’intra-africaine (la plus tue) et l’orientale (la plus taboue). On y dénombre plus de 40 millions d’esclaves. La plus longue, la plus constante aussi, est l’orientale. A-t-on le droit de le dire ? A-t-on la liberté de l’écrire sans se faire taxer de néocolonialiste ?
Dénoncés aujourd’hui à hauts cris par les dirigeants occidentaux et africains, les viols, les tortures et l’esclavage de milliers de migrants africains en Libye étaient pourtant connus de longue date, soulignent ONG et analystes qui tirent la sonnette d’alarme depuis des mois.
Comment sortir de la vieille volonté d’autorité, de puissance, de fermeture, qui, à Plateau Roy, paralyse actuellement toute évolution de la Martinique ? Comment satisfaire la soif de mieux-être des Martiniquais ? Comment améliorer le sort humain de la jeunesse ? Où sont les vrais leviers du progrès, pour aller vers un futur de libération complète des désirs, des attentes, et des rêves du peuple martiniquais ? Enfin, quel mythe collectif moderne faut-il créer, hors le culte de la personnalité, aujourd’hui tant exalté à la Collectivité Territoriale, hors l’exploitation de classe, toujours mise en avant pour expliquer les formes de l’économie locale, et pour exprimer aussi les structures sociales, d’où celles-ci sont produites ?
La reconstruction des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy est en marche… Du moins, sur le papier. Mardi 21 novembre, le gouvernement a signé avec la collectivité territoriale de Saint-Martin un protocole de coopération pour une » reconstruction exemplaire et solidaire « , fondée sur les préconisations du délégué interministériel nommé au lendemain du passage de l’ouragan Irma sur les îles antillaises françaises les 6 et 7 septembre.
Les images d’êtres humains vendus interpellent notre humanité et font écho aux récits glaçants qui proviennent des routes d’exil.
Nul ne peut servir deux maîtres, enseigne le Christ ! Donc, une doctrine politique de droite ne peut être unie à ce qui, de ses idées, a toujours fait le tourment et la souffrance. A force de presser les mamelles de la vache « Alliance », quel doux lait en est-il sorti ?
Alliance Ouvrière et Paysanne, Association d’amitié Martinique -Venezuela, Association Martinique-Cuba, CNCP , CNCP- Mouvement Asé Pléré Annou Lité, Groupe Révolution Socialiste, PALIMA, Parti Communiste Martiniquais Union Générale des Travailleurs de Martinique et plusieurs personnalités solidaires.
— Par Robert Saé —
La Collectivité Territoriale de‟ la non-décision permanente ″ ,qui siège au Plateau Roy ,démontre s’il en était besoin l’inanité de l’argument de ceux qui ne veulent voir que dans un changement préalable de statut la recette-miracle du Développement de la Martinique.
Les automobilistes qui ne payent pas du tout (ou pas en totalité) le montant du stationnement payant s’exposent à devoir payer une amende. À partir du 1er janvier 2018, ils devront régler un forfait de paiement différé, appelé margin:10px « forfait de post-stationnement ». Son montant variera d’une commune à l’autre contrairement à aujourd’hui où l’amende est fixée à
13 ans, 15 ans, 18 ans ? A quel âge un (une) mineur(e) est capable de discernement pour consentir une relation sexuelle avec un adulte ?
En ce triste jour anniversaire, deux ans après le massacre de Paris et de Saint-Denis, nous nous associons au chagrin des familles face à un deuil nécessairement long et douloureux. Nous adressons aux centaines de blessés meurtris à jamais nos pensées les plus fraternelles et solidaires.
Mesdames et Messieurs les élu.e.s,
DISPARITION – L’ancien ministre et sénateur PC Jack Ralite s’est éteint dimanche à l’âge de 89 ans.
Le Groupe Révolution Socialiste (G.R.S) a organisé une série de quatre conférences- débats sur le centenaire de la révolution russe de 1917 et le cinquantenaire de l’assassinat de Ché Guévara en 1967. Dès le début nous avions dit que cette double commémoration ne serait pas le prétexte à réciter des messes surannées mais l’occasion d’un échange militant critique, éclairé par toute l’expérience accumulée depuis et par les nouveaux travaux de recherche effectués sur ces sujets par des intellectuels obstinés, minutieux et tatillons.
Le développement du système éducatif est un développement homothétique, c’est-à-dire lié à une progression, alors qu’un véritable développement passe par des stades de remaniement général, de restructuration générale de l’ensemble. Cette restructuration ne se fait pas.
L’association ATD Quart-monde fête ses 60 ans Place de la République, à Paris, où elle présentera les nombreuses actions qu’elle mène tout au long de l’année. Un travail indispensable pour tenter de changer le regard de la société sur la pauvreté explique Claire Hédon, présidente d’ATD-Quart Monde.
Ainsi donc, en décidant de saluer l’illustre pensionnaire du cimetière de la Joyau, Aimé Césaire, plutôt que les morts pour la République, le Premier ministre paraît sceller un passage de symboles. C’est une décision que les Martiniquais afro-caribéens, qui ont bonne conscience de ce qu’ils doivent à Césaire, pourraient traduire comme la reconnaissance à cet homme, par l’Etat, de la qualité de Père de la nation. La reconnaissance de cette nation, elle-même ! Cette distinction est rare en démocratie et le geste aurait du sens, qui exprimerait un message fort de la France.