
— Par Roland Tell —
Il est admis, de plus en plus, que l’enseignement ne constitue plus le lieu unique de la référence culturelle. En gros, on peut dire que la culture, ce sont les connaissances, mais c’est aussi le réseau capable d’organiser ces connaissances. Les réseaux conceptuels donnent, à ces connaissances, une structure. Autrefois, l’école fournissait les connaissances, en même temps que les réseaux. Aujourd’hui, en 2018, il n’en est plus de même ! En ce qui concerne les connaissances, l’école est dépassée, de toutes parts, par le foisonnement, par la démultiplication des « culturèmes » – petits éléments de culture, dispersés et reçus, de manière aléatoire, par les micro-milieux ( A. Moles, cybernéticien pluridisciplinaire). Une analyse des connaissances des élèves met en évidence leur prodigieuse diversité, et l’extraordinaire désorganisation de ces connaissances.
Ces « culturèmes », ainsi que les efforts de certaines institutions extérieures à l’enseignement, pour donner une certaine articulation en réseau à ces culturèmes, forme ce que l’on appelle actuellement « l’école parallèle ». Par exemple, certaines émissions, certains spectacles, ont des éléments intégrateurs, mais l’école a pour fonction de construire le réseau général, de mettre de l’ordre dans une masse considérable de connaissances.



Nous n’allons pas sous-estimer en l’oubliant, l’atmosphère Jupitérienne qui a clôturé, après l’avoir emportée, la victoire électorale du Jouvenceau, surtout ceux qui avaient prétention de douter de son « Programme ». Eliminons les politiciens qui collent à nos T.V. et qui chargent nos consciences de leurs inquiétudes. Aujourd’hui, « la cocotte explose ». Notre environnement se peint d’interrogations prenant des allures de Doute. Drapés dans un remue-ménage dénonciateur de Ruse, d’Hypocrisie, de Suffisance, nous ne pouvons que constater que le Président Jupiter a des trous à ses vêtements. Les arguties qu’il utilise à l’adresse des Peuples du Monde, comme des jouets à rire ne remplissent plus leur fonction. L’un d’eux, celui du Constat de la faillite, bien qu’œuvre de Tous- mais surtout pas de lui (sic !)- s’avère aujourd’hui obsolète, artificiel, démagogique, mensonger.
— 
Nous publions la lettre que vient de remettre au préfet (photo ci-dessus) le Collectif des étudiants étrangers de Mayotte exigeant l’application de l’Etat de droit.
Organisée par Jik An bout, en partenariat avec Radio Fréquence Atlantique (RFA) et l’association AM4.
Étienne Balibar Pour un droit international de l’hospitalité Le philosophe Etienne Balibar s’insurge contre les violences faites aux migrants, » que l’histoire jugera sans doute criminelles « . Au nom d’un » choix de civilisation « , il propose de reconnaître » l’hospitalité comme un droit fondamental » s’imposant aux Etats et s’appliquant à ceux qu’il appelle les » errants « 
Il ne faut pas que les Journées des Peuples Autochtones (JPA) soient réduites à de simples fêtes de villages », selon Jean-Philippe Chambrier.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a admis l' »échec » du modèle productif que son gouvernement a mis en application au Venezuela, pays qui fait face à une hyperinflation et quatre ans de récession. « Les modèles productifs que nous avons testés jusqu’à présent ont été un échec et c’est notre responsabilité, la mienne, la tienne », a déclaré lundi soir le chef de l’État socialiste lors du congrès de la formation au pouvoir, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV).


Les fans étaient déchainés dans les centres commerciaux qui, certainement par amour des clients, avaient installé chaises et grand écran. Ce même amour qui avait conduit des chefs d’entreprises, tellement peu conciliants le reste du temps, à assurer que leurs salariés puissent suivre les matchs sur le lieu de travail.
Je n’ai pas le colonialisme français et les faiseurs de pwofitasyon au bout du fusil. De fusil je n’en ai pas.
C’est parce qu’il n’est pas question de toucher à l’actuelle répartition des richesses dans un sens défavorable aux nantis et aux plus puissants, que Macron et cie – après tous les gouvernements qui les ont précédés depuis une quarantaine d’années – poursuivent , sous couvert de sauver la Sécu, l’entreprise de démolition de cette institution fondamentale née en 1945 – et plus largement le système de protection sociale – ainsi que les autres acquis sociaux gagnés ultérieurement.
A l’occasion du déplacement d’Emmanuel Macron à Nouakchott pour le sommet de l’Union africaine, le mouvement anti-esclavagiste mauritanien interpelle le chef de l’Etat français sur la question de la traite d’êtres humains dans son pays. Il rappelle qu’en Mauritanie «l’esclavage, le racisme anti-noir et l’extrémisme religieux constituent les facettes d’une même oppression».
–Par Emmanuel Argo¹ & Lucien Cidalise Montaise² —
Grève à l’Ehpad du Carbet ; grève à Mangot-Vulcin ; grève à l’hôpital Louis Domergue à Trinité ; mobilisation de plus de 2000 personnes le 12 juin à Fort de France pour défendre le CHUM, l’hôpital public et la santé ; fermeture le 17 mai dernier du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015…Voilà, rapidement dit, quelques unes des dernières ripostes au plan de démolition du service public de santé décidé par Macron et cie, à la suite de Hollande, Sarkozy et autres.
Ressurgit l’idée d’un drapeau martiniquais. Encore un sujet de préoccupation majeur comme la Martinique les aime. Mais ceux qui s’y adonnent ne sont pas si chimériques que cela. Une conception généralement admise milite pour la création d’un drapeau-emblème qui permette de distinguer la Martinique dans les cérémonies régionales. Lorsque les sportifs participent à des rencontres de la Caraïbe, il peut paraître curieux, aux yeux des Etats, que ce soit le drapeau français qui représente la Martinique. Surtout si la Guadeloupe et la Guyane sont présentes à ces évènements.