
Pour le Défenseur des droits, le respect des droits des étrangers et des étrangères constitue un marqueur essentiel du degré de protection et d’effectivité des droits et libertés dans un pays. Dans ce cadre, il s’est attaché, depuis plusieurs années, à observer le traitement réservé aux personnes exilées sur le territoire national, notamment dans les campements de fortune et à proximité, et à dénoncer les atteintes aux droits fondamentaux auxquelles il donne lieu.
Le Défenseur des droits publiait le 6 octobre 2015, un rapport intitulé Exilés et droits fondamentaux : la situation sur le territoire de Calais , dans lequel il faisait état des atteintes préoccupantes aux droits fondamentaux des personnes exilées à la frontière franco- britannique, contraintes de vivre dans des conditions indignes au sein d’un bidonville. Depuis cette date, le contexte a sensiblement évolué. Si des améliorations ont pu être imposées notamment par la juridiction administrative, la situation s’est en réalité nettement dégradée.
Trois ans après son rapport de 2015, le Défenseur des droits estime opportun de dresser un nouveau bilan en élargissant ses observations à d’autres terrains tels que Grande- Synthe, Ouistreham ou Paris.

Jeudi 27 décembre, le juge Tucker a fait connaître sa décision. Elle est fondée sur le fait que Ronald Castille, alors juge en chef à la Cour suprême de Pennsylvanie, aurait dû se récuser lors de l’examen de l’affaire Mumia en raison de son implication précédente en qualité de procureur sur le même dossier et de ses déclarations favorables à la peine de mort lorsqu’il s’agissait d’homicide de policiers.
« Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner d’énormes sommes d’argent. Notre biosphère est sacrifiée pour que des personnes riches dans des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. » Ces propos tenus par Greta THUNBERG, ont certainement marqué l’opinion davantage que les tergiversations et les promesses non-contraignantes des dirigeants d’Etats qui se sont rencontrés en Pologne dans le cadre de la COP 24*. « Vous dites que vous aimez vos enfants plus que tout, a-t-elle lancé aux décideurs participant à la conférence, pourtant vous volez leur futur devant leurs yeux ! »
Un jugement intervenu jeudi permet à la défense de
— par Ali Babar Kenjah —
Durant les deux premières semaines du mouvement des gilets jaunes, bien des invités des plateaux des différentes télés dominantes (BFM, LCI…) nous ont rabattu les oreilles avec la question du niveau inadmissible des prélèvements obligatoires en France.
Introduction et présentation de Jacques Chard-Marie-Sainte
« Un tweet au petit matin, un menton levé, une véhémence, toujours son air furieux, et puis on passe à autre chose. Quelques milliers de Kurdes supplémentaires vont mourir. Le Moyen Orient, à feu et à sang, va se compliquer plus encore. Ainsi fonctionne le monde de Mr Trump. En tourbillon. Donald Trump a trahi les valeureux Kurdes de Syrie qui luttaient en notre nom contre les barbares. Ne faisons pas les étonnés. Leur fragilité est aussi la nôtre.
Le Venezuela traverse l’une des pires crises économiques de son histoire. Pour les habitants de la capitale, le quotidien est à la survie. Les services publics sont à l’abandon et l’État providence n’est plus qu’un lointain souvenir. Le Venezuela s’enfonce, le crime explose, les prisons s’emplissent. Du commissariat à l’hôpital, de la morgue au cimetière, les reporters de France 24 nous livrent une plongée inédite à Caracas, qui s’en remet aux morts quand la vie ne vaut plus grand-chose.

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Avons –nous besoin d’un nouveau drapeau ? certainement pas, tant que nous sommes français et prétendons le rester. On ne peut vouloir, à moins de malhonnêteté intellectuelle foncière, bénéficier des avantages attachés à la citoyenneté de la République française et rejeter systématiquement les signes de reconnaissance distinctifs qui la caractérisent à l’étranger : drapeau, hymne national.
Ainsi donc, à force de vouloir déboulonner les statues on en arrive à des situations inattendues qui, par effet boomerang, explosent parfois aux visages. Au moment où la controverse autour de Mahatma GANDHI prend en Afrique un tour particulier, je vous propose de republier ma tribune « L’icône Gandhi va-t-elle trébucher ? » C’était peu après la pose d’une stèle à FORT-DE-FRANCE en l’honneur de cet homme.
Qui est Déborah de Robertis, l’artiste « sextrémiste » qui a réalisé une performance en pleine manif des « Gilets jaunes »
out comme en Martinique en 2009, toutes sortes de bien-pensants refusant de regarder en face la violence quotidienne du capitalisme, se découvrent subitement défenseurs en France, de toutes celles et tous ceux qui demain, perdront leurs emplois en raison du mouvement des « gilets jaunes ».
Des projets de révision de la Loi de 1905 seraient à l’étude. S’il s’agit de mieux encadrer des dérives intégristes mettant en cause les principes et valeurs de la République, le titre V de la loi, intitulé Police des cultes fournit l’arsenal juridique suffisant. S’il s’agit de financer les cultes de quelque manière que ce soit, on entrerait alors dans une procédure concordataire que la loi de 1905 avait précisément pour but d’abolir.

Difficile d’analyser des événements quand, soudain -ce qui arrive parfois- l’histoire se met à bégayer. Nous tentons tout de même cette analyse étant persuadé que sa confrontation nécessaire avec d’autres serait une contribution au débat devant traverser l’espace public dans ces temps quelque peu obscurs.
Dans les écoles, lycées et universités de la République française, on enseigne officiellement qu’en contrepartie de notre travail, il nous est versé par notre employeur – public comme privé – un salaire. Cet enseignement est universel, puisqu’en tous points sur la planète, il n’est pas enseigné autre chose. Mais, nulle part dans le monde également, n’est enseigné ce qui est effectivement, à savoir que ce qui nous est payé en contrepartie, non pas de notre travail, mais de notre « force de travail », est un salaire. Une différence fondamentale, développée par Marx dans son œuvre majeure « Le capital », qui met en avant le concept de « force de travail » achetée comme simple marchandise, et qui permet de saisir en profondeur la nature du capitalisme comme système basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Plus précisément sur l’exploitation de travailleur/euses salarié/es par le patronat détenteur du capital.
Difficile de ne pas être saisi par le mouvement en cours. Tout y est déconcertant, y compris pour qui se fait profession de chercher et d’enseigner la science politique : ses acteurs et actrices, ses modes d’action, ses revendications. Certaines de nos croyances les mieux établies sont mises en cause, notamment celles qui tiennent aux conditions de possibilité et de félicité des mouvements sociaux. D’où sinon la nécessité, du moins l’envie, de mettre à plat quelques réflexions issues de la libre comparaison entre ce que l’on peut voir du mouvement et des connaissances portant sur de tout autres sujets. A côté des recherches sur le mouvement en cours, espérons que l’éclairage indirect que donne la confrontation à d’autres terrains pourra dire quelque chose de différent sur ce qui a lieu.