— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Ainsi que le regrette un observateur dans un récent article, en ces temps de bouleversement de l’ordre social d’ici et d’ailleurs, l’élite martiniquaise se tait. Au pays de Césaire, de Fanon et de Glissant, les intellectuels sont à ce point silencieux qu’on pourrait se demander si la Martinique pense encore. Mais, finalement, que voulez-vous qu’ils fassent, en face de l’échec du pays qui est aussi le leur ?
Réputé avoir perdu leur identité, les Martiniquais se sont vu appliquer depuis près d’un demi-siècle une révolution culturelle en mode de désaliénation – re-aliénation. Issue des mouvements des années soixante et inspirée par les figures totémiques du socialisme, la jeunesse sachant représentait toutes les nuances de la galaxie communiste. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en France, cette opération a connu un succès électoral inédit : près d’un demi-siècle de pouvoir local absolu des autonomistes et indépendantistes, ainsi qu’une probabilité de continuité peu contestable. Mais en fait de révolution, tout ce monde s’est installé avec gourmandise dans l’assimilation, les politiques étant aux manettes et les intellectuels, à la culture identitaire et victimaire.

— Par Robert Saé —
— RS n° 401 lundi 30 juin 2025 —
Malcolm X, colère noire est une série documentaire qui explore la vie, le combat et l’héritage de Malcolm X, une figure emblématique de la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains dans les années 1960. À travers cinq épisodes, cette série nous plonge dans la complexité de son parcours, de ses contradictions et de son radicalisme, qui s’inscrit en contraste avec la figure de Martin Luther King.
— Communiqué d’Intercommunalité de France —
— Par l’Intercommunalités de France, Interco’ Outre-mer et l’association des intercommunalités de Mayotte —
— Par Jean Samblé —
—Le CNCP —
Madame la députée,
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a clos l’année 2024 sur un équilibre budgétaire fragile mais réel, après avoir traversé plusieurs exercices marqués par des déficits structurels, des tensions de trésorerie et des retards accumulés dans ses projets d’investissement. Le compte administratif présenté en juin 2025 par Justin Daniel, professeur émérite de science politique et ancien président du CESECEM, dresse un bilan lucide et met en lumière les leviers indispensables pour assurer une trajectoire plus durable.
— Robert Lodimus —
Un nombre record de près de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir les violences des gangs en Haïti pour trouver refuge ailleurs dans ce pays des Caraïbes, a indiqué mercredi une agence des Nations Unies.
— Par Gilbert Pago —
— Communiqué du CNCP —
— Par Serge Letchimy —
— Contre-Chroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, le terme « génocide » est de plus en plus utilisé par des ONG, des chercheurs, des personnalités politiques et des institutions internationales pour qualifier la politique israélienne à Gaza. Ce mot, historiquement lourd et juridiquement précis, suscite un débat intense et divise fortement l’opinion publique.
Le 25 mai 2020, les derniers mots de George Floyd – « I can’t breathe » – ont traversé les écrans du monde entier, gravant dans la mémoire collective l’image d’un homme noir mourant sous le genou d’un policier blanc à Minneapolis. Ce moment a déclenché une mobilisation d’une ampleur historique : des millions d’Américains, toutes origines confondues, sont descendus dans les rues, donnant un nouveau souffle au mouvement Black Lives Matter.
On ne sait lequel des Trois mousquetaires de la ville de Fort-de-France avait trouvé l’appellation Rond-Point du Vietnam héroïque. Très certainement le meilleur d’entre eux, à moins que ce ne fut une géniale trouvaille collégiale. Laquelle en avait interloqué plus d’un du côté des bâtisseurs. Dès l’instant que la municipalité avait pris une position peu douteuse sur la guerre du Vietnam, la dénomination était pleine de sens politique. En 1972, en plein affrontement, l’heure était encore à l’héroïsme et non au résultat. De sorte que le timing convenait parfaitement. Trois années plus tard, il aurait été possible de l’appeler Rond-Point de la victoire du Vietnam.