— Par Jean-Marie Nol —
Réduction de la dépense publique, Inflation, récession, bulle immobilière, avec risque d’éclatement en 2023, accélération de la hausse des taux d’intérêt, tous ces facteurs représentent un tournant inédit qui va peut-être bouleverser l’équation économique et très certainement sociétale de la Guadeloupe.. Cette nouvelle donne est d’importance dans un proche avenir de crise budgétaire de l’État français.
En conséquence, c’est un plan de bataille qu’il s’agit désormais de concevoir, mais pas seulement sur le plan du changement des institutions, qui peut si l’on n’y prête pas une vigilance accrue, (notamment depuis l’appel de Fort de France), s’avérer être un terrible leurre pour les Guadeloupéens et surtout Martiniquais. ( Nous y reviendrons en temps voulu).
Dans cette optique de prudence, il faut nécessairement comprendre que les grandes crises économiques et financières sont des moments de ruptures non seulement des trajectoires des sociétés post coloniales, mais aussi des paradigmes qui les fondent ou les reflètent. Il en sera ainsi, demain, avec la fin programmée par l’histoire des faits économiques, du discours dominant, même si jusqu’à présent encore pertinent de notre dépendance de nature capitaliste et coloniale et son impact nocif sur la viabilité d’un modèle endogène phantasmé de développement.(

Y a t il quelque chose de nouveau sous les cieux coloniaux ?
La Martinique a accueilli des consulats dès le XVIII
— Par Jacky Hortaut, coanimateur du collectif Libérons Mumia ! —
Se rendant compte qu’ils ont une difficulté de plus en plus grande à étouffer le scandale de l’empoisonnement de notre peuple par les pesticides, les agents de la domination coloniale mènent une offensive massive de diversion en fabriquant le « scandale de l’éthéphon ».
Le Quai d’Orsay a assuré, vendredi, rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois, enlevé il y a 505 jours au Mali, et ce malgré la fin de la présence des militaires français de l’opération Barkhane dans le pays.
Plusieurs cadres écologistes reprochent au patron de la France Insoumise l’emploi du terme «provocation» pour qualifier la défense de «pays démocrates» face aux régimes «autoritaires».
En novembre 2021, la Guadeloupe connaissait une période de violence (émeutes, pillages, incendies, usage d’armes à feu) qui venait ternir par des faits souvent graves le mouvement social démarré en juillet. Ce mouvement de protestation lié aux contraintes sanitaires, dont l’obligation vaccinale, motif déclencheur, s’est alimenté dès le début, et encore aujourd’hui, de l’exaspération permanente d’une bonne partie de la population quant aux questions de l’eau, de l’empoisonnement au chlordécone, du chômage, de la situation de la santé en général, hospitalière en particulier (hors la pandémie du covid19), de la précarité, etc.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Ainsi, dans une librairie de Fort-de-France, le 9 juillet 2022, le Martiniquais Emmanuel de Reynal a reçu des injures et un crachat. Ceci en réponse à un livre commis avec le Guadeloupéen Steve ‘Fola’ Gadet. Après le mollard du footballeur Marcus Thuram sur son adversaire Stefan Posch ; le glaviot adressé au détestable Eric Zemmour par un jeune descendant d’immigrés, voici le vert-vert à la sauce créole craché à la face d’un béké par un « activiste » antiesclavagiste du XXIe siècle.
Il me revient très souvent, à propos des anticolonialistes
Lorsqu’à la fin des années 1990 l’incertitude planait sur l’avenir du PPM, le parti de Césaire détenait outre la ville de Fort-de-France qui comprend le quart de l’électorat martiniquais, le conseil régional, un sénateur, un député et trois autres municipalités, Le Robert, Le Carbet et Le Marin. Seule la personnalité hors normes d’Alfred Marie-Jeanne disputait au PPM la présidence du conseil régional, mais
De Philippe Besson à Jack Lang en passant par Boris Cyrulnik, Michèle Rubirola ou encore plusieurs élus issus de la majorité, plus d’une centaine de personnalités dénoncent, dans
Le Défenseur des droits, institué en 2011 pour veiller au respect des droits et des libertés selon l’article 71-1 de la Constitution, a fêté ses 10 ans en 2021. Le bilan de l’année 2021, publié le 5 juillet 2022, compte environ 115 000 dossiers de réclamations, soit une hausse de 18,6% des réclamations par rapport à 2020.