Rétractation de l’article 55 du budget 2024
— Par M’A —
Le gouvernement français a annoncé mercredi matin le retrait de l’article 55 du projet de loi de finances 2024, suscitant satisfaction et soulagement parmi les députés ultramarins. Cette mesure, qui prévoyait une aide financière à l’installation dans les territoires d’Outre-mer pour les résidents hexagonaux, avait été vivement critiquée par de nombreux élus de l’opposition.
Initialement adopté par 49-3 à l’Assemblée nationale, l’article 55 avait provoqué une levée de bouclier des députés ultramarins, qui reprochaient au gouvernement d’encourager les Français de l’Hexagone à s’installer dans leurs territoires, où le chômage est déjà élevé. La décision de son retrait a été annoncée par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, après une rencontre avec les députés ultramarins.
Cette rétractation fait suite à une mobilisation des élus ultramarins, notamment du groupe GDR, qui avait adressé un courrier au président de la République demandant le retrait de l’article. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, avait également soutenu cette démarche lors des Rencontres de Saint-Denis.
La déclaration du ministre Darmanin va plus loin en assurant que l’article sera réécrit « pour faire bénéficier uniquement aux ultramarins l’aide au retour dans les territoires concernés ».

Ainsi donc, après le chœur des parlementaires d’outre-mer, le président de la CTM se fend d’une
La Cour d’Appel Administrative de Bordeaux a annulé la décision du tribunal administratif de Fort-de-France de rejeter la demande du préfet de la Martinique visant à suspendre la délibération de l’Assemblée de Martinique reconnaissant le créole comme deuxième langue officielle. La Collectivité territoriale de Martinique prévoit de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État pour continuer la bataille juridique entamée. Le président du Conseil Exécutif de la CTM, Serge Letchimy, souligne que, malgré la décision de la cour, la reconnaissance du créole comme langue officielle demeure intacte depuis 180 jours, représentant un pas en avant pour la dignité et le progrès de la Martinique.
Voilà quelques questions que tout Martiniquais devrait se poser à la veille de l’anniversaire des incidents des 20, 21 et 22 décembre 1959. Les réponses ne sont contenues dans aucun manuel scolaire.
Le 9 février 2023,à l’initiative de MM. Johnny Hajjar, Christian Baptiste, Elie Califer, Philippe Naillet, Boris Vallaud et plusieurs de leurs collègues, Califer, Philippe Naillet, Boris Vallaud et plusieurs de leurs collègues, l’Assemblée nationale a décidé à l’unanimité de créer
La parution le 10 novembre 2023, sur le site Rezonòdwès.org, de notre article
Le mercredi 8 novembre 2023, le gouvernement a de nouveau déclenché le 49-3 en pleine discussion sur le projet de loi des finances, ce qui lui permettait de choisir parmi les mesures adoptées par l’Assemblée seules celles qu’il conservait.
Un collectif de 500 personnalités du monde du spectacle souhaite organiser « une marche de l’union » à Paris le 19 novembre.
La marche du 28 octobre, avec près de 2000 participant

La situation en Haïti demeure extrêmement préoccupante, avec des défis multiples qui mettent en péril les droits de l’homme, l’avenir de la jeunesse et la stabilité du pays. L’expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Haïti, William O’Neill, a récemment dressé un constat alarmant lors d’une conférence de presse à Pétion-Ville.
Le 1er novembre 1993 marque une étape majeure dans l’histoire de l’Union européenne avec l’entrée en vigueur du Traité de Maastricht. Ce traité, signé par les douze États membres de la Communauté européenne, a jeté les bases de l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui.
ETOM vient de publier une étude éclairante sur les principales préoccupations des Martiniquais. A l’heure où notre microcosme s’enlise dans des débats identitaires, plusieurs questions ont été posées à un échantillon représentatif de 1000 individus âgés de 18 ans et plus. Autant dire que l’étude est robuste. Voici ce qu’il en ressort :
Né en 1913, mort en 2008, Aimé Césaire aura eu une longue carrière tant politique que littéraire, les deux indissociablement liés au demeurant, puisque les poèmes, au-delà de leurs innovations formelles, nous en apprennent beaucoup sur ce qui a motivé l’action du député-maire, indignation et action, l’action qui naît de l’indignation.
Le 20 octobre, un événement clé s’est déroulé à l’Élysée, réunissant le président de la République, Emmanuel Macron, ainsi qu’une soixantaine d’élus et les préfets d’outre-mer. La rencontre s’est tenue au cours d’un déjeuner où la première ministre, Elisabeth Borne, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et le ministre délégué aux outre-mer, Philippe Vigier, étaient également présents. Ce rassemblement avait été prévu par le chef de l’État à la suite d’une première réunion similaire qui s’était tenue le 7 septembre 2022.
C’est l’histoire d’un grand rêve inachevé. Celui d’Aimé CÉSAIRE le poète, auteur de ces vers bien connus : « Quand donc cesseras-tu d’être le jouet sombre
Comme chacun sait être, autonome signifie dépendre de ses propres ressources; c’est pourquoi il ne paraît pas aberrant d’invoquer une telle éventualité s’agissant de territoires aussi vastes que ne le sont la Guyane et la Nouvelle-Calédonie qui disposent l’une et l’autre de ressources importantes : la “montagne d’o
Que ceux qui soutiennent la décision de l’ONU d’autoriser l’envoi d’une force d’intervention militaire en Haïti cite une seule intervention de cet ordre, orchestrée par les impérialistes occidentaux, qui ait été bénéfique au Peuple Haïtien ! Comme chaque fois, derrière l’affichage d’intentions généreuses et humanitaires, se cache la volonté des impérialistes de maintenir leur domination dans la région. Le pire, c’est qu’ils parviennent à manipuler une partie de l’opinion publique qui s’imagine que la fin des tragédies subies par le Peuple Haïtien pourrait venir de ceux-là même qui en sont responsables. Évidemment, les médias aux ordres occultent le fait que les principales organisations populaires de ce pays*1 ont adressé une déclaration à toutes les institutions concernées, tant au niveau régional qu’international pour s’opposer à une telle intervention.
Le référendum historique en Australie sur les droits des Aborigènes a été un moment crucial pour le pays, marqué par une campagne acharnée qui a creusé les divisions raciales au sein du pays-continent. Ce référendum portait principalement sur deux points majeurs : la reconnaissance des Aborigènes en tant que premiers habitants de l’Australie dans la Constitution et la création d’un organe consultatif spécifique appelé « La Voix » au sein du Parlement et du gouvernement. Ce conseil consultatif aurait eu pour mission d’émettre des avis sur les lois et les politiques publiques affectant les populations autochtones, y compris les Aborigènes et les insulaires du détroit de Torres, qui représentent 3,8% de la population australienne, soit environ 984 000 personnes.
Des rencontres sont régulièrement organisées depuis des années par des groupements de partis indépendantistes et des invitations lancées à ces partis par des pays ayant accédé à l’indépendance. Jusqu’alors, les mouvements indépendantistes martiniquais n’y étaient pas conviés, comme le sont toujours, par exemple, les partis corse ou catalan. On pouvait conclure que les indépendantistes martiniquais, souvent des employés de l’Etat français nantis des 40% n’étaient pas pris au sérieux. Mais enfin, la Martinique a été invitée à l’une de ces rencontres, et elle doit ce moment historique au PALIMA et à son leader, Luc Francis CAROLE. Rien à dire s’agissant d’un indépendantiste régulièrement élu par les Martiniquais. Sauf que l’invitant est une puissance anticolonialiste d’un genre particulier.