— Les Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Fort-de-France, le 22 novembre 2025
En cette fin d’année noire (annus horribilis) : politique, économique, environnementale, sociétale, morale, insécure, et quasi existentielle d’une Martinique qui est devenue comme folle, avec un peuple qui semble tout autant avoir perdu la tête, la gravité du moment exige de ne pas s’arrêter aux personnes mais de se préoccuper de l’effondrement du système totalitaire qui les a emportés, et qui a mis à terre la Martinique. Dans aucun des domaines susvisés, la situation n’est circonstancielle. En tout, il s’agit d’un résultat. Le résultat d’un système tout-puissant et arrogant, d’abord municipal, qui fête de la plus mauvaise des manières son 80ème anniversaire de présence à la tête de la ville de Fort-de-France ; lequel système s’est étendu, en son cœur, à la collectivité territoriale de Martinique CTM et, par capillarité à toutes ses satellites. Toutes ! Le résultat d’une politique dont les prémisses sont contenues dans la chronique republiée ci-dessous, datée de 2012, mais qui pourrait avoir été écrite 20 ou 30 ans plus tôt.
La citadelle foyalaise ou le mythe césairien de la capitale assiégée
Fort-de-France, le 21 juillet 20121 .


— Par Jean Samblé —
— Par Robert Lodimus —
— Par Jean Samblé —

— RS n° 421 lundi 17 novembre 2025 —
Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.




Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.

— Par Jean-Bernard Bayard —
Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 