— Par Maurice Laouchez —
Pendant que d’admirables optimistes nous répètent qu’un autre monde est possible, mais sans jamais en définir de crédibles contours, le pessimisme est de rigueur chez la plupart des observateurs et acteurs de notre vie ensemble.
Les risques naturels, les menaces terroristes, le chômage, les drogues, les agressions contre les personnes, les tracasseries administratives, etc. la liste est longue des fléaux auxquels nous devons effectivement faire face. Alors que les autorités monétaires assurent aux banques des volumes d’argent sans précédent dans l’histoire moderne, le surendettement du secteur public conduit la plupart des Collectivités à diminuer leurs dépenses.
Cependant, si chacun y met du sien, et en attendant qu’un jour les difficultés structurelles soient enfin traitées, il est possible de vivre mieux. C’est juste une question de volonté réelle de progrès et de respect mutuel. Deux chantiers essentiels peuvent être ouverts immédiatement, et menés à bien en moins de six mois, avant la prochaine rentrée scolaire. Ils peuvent rendre concrètement meilleur, rapidement, notre monde martiniquais.
Premier chantier : la place du travail dans la vie de ceux qui en ont un
Le fonctionnement actuel de la plupart des pays est directement hérité du XIXe siècle : tout le monde arrive au travail à la même heure, repart à la même heure, et reste pendant toutes ces heures à la disposition des chefs.