— Par Angela Davis —
Six cents rassemblements dans le monde. Samedi 21 janvier, la Marche des femmes a donné de la visibilité à celles et ceux qui s’opposent à Donald Trump. Parmi les trois millions de manifestant-e-s, la militante féministe Angela Davis, qui a pris la parole à Washington.
» À ce moment décisif de notre histoire, rappelons-nous que nous toutes et tous qui sommes ici — ces centaines de milliers, voire de millions de femmes, de personnes transgenres, d’hommes et de jeunes —, à la Marche des femmes, représentons les puissantes forces du changement : nous sommes déterminés à empêcher que ces vieilles cultures racistes et hétéro-patriarcales reviennent au devant de la scène. Nous considérons que nous sommes des agents collectifs de l’Histoire et que celle-ci ne peut pas être effacée comme on efface une page Web. Nous savons que nous nous rassemblons cet après-midi sur des terres indigènes et nous suivons l’exemple des peuples des premières nations — qui, malgré la violence génocidaire massive qu’ils ont connue, n’ont jamais renoncé à la lutte pour leur territoire, pour l’eau, pour la culture et pour leur peuple.

À peine investi, le nouveau président des États-Unis a marqué sa rupture avec l’ancienne administration en signant un décret contre le système de santé «Obamacare» qui a fourni une couverture santé à 20 millions de personnes parmi les plus pauvres. Cette réforme, qu’il a promis d’abroger, est un symbole des années Obama.
Echec d’une tentative de localiser un bureau de vote pour la primaire de la gauche ce vendredi 20 janvier 2017 en Martinique.
Retour sur les soubresauts actuels autour de la véritable guerre des dates de commémoration du souvenir de l’esclavage, après la grève de la faim de Serge Romana et la réintroduction par le Sénat de l’article 20A si controversé, du projet de loi Égalité réelle outre mer. Chronique d’un saccage annoncé.
Le 21 janvier 2017, au lendemain de la prestation de serment de Donald Trump, des féministes et des défenseurs des droits humains marcheront pour les droits des femmes, à Washington et dans d’autres villes du monde.
Paris – François Hollande s’est invité lundi soir aux voeux de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, insistant sur son souhait de faire adopter « dans les prochains jours » la loi Egalité réelle Outre-mer, examinée à partir de mardi au Sénat.
La politique économique des Collectivités de la Martinique reste fondée sur le déficit budgétaire, et sur la précarité de l’emploi. Les charges de remboursement des dettes contractées, au lieu d’entrainer une politique d’austérité sur le plan de l’emploi continu, notamment au sein des administrations et des services des dites Collectivités, sont à leur tour financées par de nouveaux emprunts, ou par des augmentations d’impôts, dont font d’ailleurs partie les tout récents endettements.
Dans mon livre MARIE-JEANNE, la fin d’une époque, j’écrivais :
Le 13 janvier 2017, M. Serge Romana (président de l’association CM98) a entamé une grève de la faim devant le Sénat, à la suite du retrait de l’article 20A du projet de loi sur l’Égalité réelle outre mer décidé par la commission des lois. Nous soutenons ce retrait. Les raisons de notre mobilisation, de notre vigilance, de notre combat qui est loin de s’achever.
Saint-Domingue et Nouvelle-France
Deux ans après les attentats à Paris contre le journal satirique Charlie Hebdo et l’épicerie Hyper Cacher, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir dans le centre de la capitale pour un hommage sobre aux 17 morts, dont les noms ont été lus.
Le texte suivant reprend largement les informations données par le comité français de soutien à Mumia.
Les uns à côté des autres, tous assis en silence, dans la grande salle de conférence, prenaient progressivement conscience de la maladie de l’esclavage. Et ceux, dont ils avaient reçu semblable révélation, entre passé et avenir, retrouvaient, avec la vérité servie, tout l’héritage doctrinal, permettant d’en guérir. L’esprit collectif martiniquais est-il vraiment une émanation du monde invisible des esclaves africains ? Reste-t-il victime de ce dualisme fondateur entre l’origine et l’histoire, entre sa substance de peuple et les maux de l’esclavage? Où est la perfection ? Où est la dégradation ? L’intelligence moderne appelle-t-elle cette fascination de l’originaire ? Certes, n’est-il pas dépassé, inutile, ce positivisme affiché, qui s’attache à fixer pour toujours un état historique, datant de plusieurs siècles, à illustrer, comme causes originelles de maladie, les faits d’exploitation d’un racisme systématisé et légitimé, en provenance des pires théories de la dégénérescence, durant la période coloniale ? Tout l’avenir du peuple martiniquais serait-il contenu là, à l’origine des sacrifices humains de l’esclavage ? N’est-ce pas philosophie pessimiste que ce renvoi continuel à tous les sens cachés de cette période ?
Aujourd’hui commence l’élection des représentants de ces 4,6 millions de salariés, souvent isolés.
Si la libération de Jacqueline Sauvage fait l’unanimité au sein de la classe politique, qui a salué la décision de François Hollande de lui accorder une grâce totale, mercredi, certains magistrats sont eux en colère. Rappelant que la sexagénaire a été condamnée à dix ans de prison en première instance puis en appel et que la justice a refusé par deux fois de la remettre en liberté, ils dénoncent un choix fait en dépit de multiples décisions de justice. Interrogée par Europe 1, la présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM), Virginie Duval, a ainsi dénoncé une décision « consternante ».
DOCUMENT – Vingt-six organisations du monde du cinéma européen ont cosigné une lettre demandant la grâce du cinéaste iranien, condamné à recevoir 223 coups de fouet et à purger une peine d’un an de prison pour «insultes contre les valeurs sacrées» et «propagande contre le régime».
Ont voté pour l’état d’urgence: Alfred Marie-Jeanne, Bruno Nestor Azérot
Etes-vous inscrit(e) sur les listes électorales ? Pensez-y avant les vacances de Noël car les inscriptions sont closes le 31 décembre sauf si vous avec 18 ans, déménagez, devenez Français(e).
Alors que l’Amérique a choisi d’élire Donald Trump, le candidat républicain à la présidence, le cas Mumia Abu Jamal[1] prend certainement plus de valeur encore. Après 35 ans derrière les barreaux, dont 30 dans les couloirs de la mort, le prisonnier politique le plus fameux des Etats-Unis, poursuit son engagement et réclame sa libération.
électorale et de blocage institutionnel, cela ressemble à une bonne nouvelle.