L’enquête ouverte en mai 2016 pour agressions et harcèlements sexuels contre le député écologiste a été classée sans suite, les faits étant prescrits.
— Par Raphaëlle Besse Desmoulières —
Leur réaction commune est tombée en fin de journée. « La honte change de camp », se sont félicitées, lundi 6 mars, les quatre femmes politiques qui avaient mis en cause le député écologiste de Paris, Denis Baupin, pour harcèlement et agressions sexuels, malgré le classement sans suite de l’enquête par le parquet de Paris.
Dans l’après-midi, le procureur de Paris, François Molins, a en effet annoncé dans un communiqué qu’« il apparaît que les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d’entre eux susceptibles d’être qualifiés pénalement. Ils sont cependant prescrits ». Autrement dit, c’est le caractère ancien des faits qui a entraîné cette décision, et non le caractère infondé des accusations.
« Exposer le désarroi »
En mai 2016, Isabelle Attard, députée écologiste du Calvados, Sandrine Rousseau, dirigeante d’Europe Ecologie-Les Verts, Elen Debost, maire adjointe EELV du Mans, et Annie Lahmer, conseillère régionale EELV d’Ile-de-France, ainsi que quatre autres femmes qui avaient témoigné de façon anonyme, avaient dénoncé, dans Mediapart et sur France Inter, les agissements de M.


Chaleureuse ambiance, ce samedi 4 mars 2017, au siège du Secours populaire français, autour de quelques-uns – ils furent une quarantaine – des soldats français, la grande majorité d’entre eux communistes, qui refusèrent naguère de porter les armes contre le peuple algérien et qui le payèrent de l’enfermement dans les geôles de deux Républiques. On imagine leur émotion, car certains ne s’étaient pas revus depuis des années. C’est l’Association Agir aujourd’hui contre le colonialisme (ACCA) qui avait été à l’origine de cette rencontre. Et, comme un symbole, ce fut Julien Lauprêtre qui, naguère, mena tant et tant de luttes pour aider ces soldats et leurs familles, qui les accueillit, au nom de son cher SPF. Pour qui pouvait faire rapidement un calcul mental, en regardant ces hommes, il y avait là quelques dizaines d’années de prison pour la cause de l’indépendance de l’Algérie et, par delà, pour l’émancipation humaine. Mais aucun d’entre eux n’accepte ni n’acceptera le nom de « héros ». Ils ont fait, quand ils avaient 20 ans, ce que leur conscience d’hommes et de communistes (même si certains ne furent pas immédiatement compris par leur Parti) leur commandait.
Dans la chronique publiée sur divers supports, le 30 novembre 2015, je posais la question suivante : Que feront les martiniquais si Marine Le Pen devient présidente de France ? Je disais « des hommes politiques martiniquais, [qu’] ils seraient bien inspirés de se pencher sur la perspective de l’arrivée au pouvoir du Front national qui, comme l’explique l’historien François Durpaire, ne peut plus être considérée comme une vue de l’esprit. L’avenir de la Martinique mérite mieux qu’une ruée vers l’aéroport Aimé Césaire pour s’opposer à la descente de l’avion d’une présidente de la république ».
Dans sa mise en cause de l’institution judiciaire, François Fillon franchit un nouveau palier. Avant-hier à l’occasion de l’annonce de sa convocation par trois juges d’instruction, il défigurait l’Etat de droit et la démocratie. Dans la foulée, il en appelait au peuple contre la justice, organisant ce dimanche une manifestation aux airs de coup d’Etat.
Pour une militante ou un militant politique digne de ce nom, la politique c’est le combat pour l’amélioration du sort du plus grand nombre au bénéfice des générations d’aujourd’hui et de demain. Pour une politicienne ou un politicien, la politique se réduit aux élections. Mais il y a pire : pour ce beau monde les élections n’auraient rien à voir avec la lutte des classes qui d’ailleurs n’existerait plus depuis le dix neuvième siècle !
Quoi faire pour dérouiller la vieille politique du culte sauvage et féroce de l’argent ? C’est la dernière infirmité de l’Etat, dont la Justice souhaite se défaire, en l’examinant avec attention, à travers deux candidats présidentiels de poids, sur l’un et l’autre des plateaux de sa balance. Mais voilà ces derniers, qui se promulguent soudain des clauses dérogatoires au droit commun, destinées à établir des limites et des empêchements à l’intervention des juges ! La justice pour le citoyen ordinaire n’est-elle pas une charité pour eux, bien plus que partout ailleurs, notamment en période de vote populaire, exercice civique de sélection par le suffrage universel – autorité souveraine, dont aucun autre pouvoir ne saurait lui être correctement superposé, fermant, pour ainsi dire, toutes les procédures de déstabilisation. Ces dispositions naturelles, car non écrites, constituent autant de déterminations nouvelles pour la finalité recherchée, c’est-à-dire parfaire sa propre personnalité, pousser celle-ci vers un surcroît, une gloire, se manifestant alors dans la plénitude de l’actualité électorale. A dire vrai, le candidat présidentiel n’est-il pas à la fois perfection intérieure et amour du bien commun ?
RÉCAP – Alors que le candidat de la droite a confirmé ce mercredi qu’il était convoqué par les juges en vue d’une mise en examen dans l’affaire des emplois présumés fictifs de Penelope, la femme de François Fillon, et de ses enfants, un point s’impose sur la chronologie de cette affaire. Un scandale qui met à mal la campagne de l’ancien Premier ministre à l’élection présidentielle.
A l’approche des échéances électorales, chacun de nous doit être conscient de la responsabilité personnelle qui lui échoit. Est-il imaginable que nous puissions par notre vote, continuer à avaliser des orientations politiques et des candidatures qui, se cachant derrière des considérations budgétaires fallacieuses et brandissant l’étendard de l’austérité, pour accroitre les profits des banques, des multinationales et des spéculateurs, piétinent les acquis sociaux des travailleurs, bafouent leur simple droit à la vie ? Toute « prospérité » économique qui sème sciemment misère et détresse au sein des populations est éthiquement inacceptable et relève du crime contre l’humanité.
Nous, signataires de cet appel, ne croyons pas que les responsables politiques seuls ont le pouvoir de transformer la société. Il n’existe pas d’homme ou de femme providentiels.
La bouleversante actualité : Présidentielles, Agressions Théo, Pénélopegate, etc… nous irrite les neurones. L’événement qui s’annonce pour beaucoup désastreux « les Présidentielles » se termine dans quelques mois après avoir semé sur son passage ruines morales, déceptions, écœurement de tous. Ces élections confirment deux choses essentielles. D’abord la désunion de la Gauche française qui entraîne de facto celle de la Gauche dite martiniquaise. Par symbiose et culture politique( !) ou par suivisme ? Ensuite la démonstration de la présence effective de Marine Le Pen au premier tour avec de fortes chances d’être élue au deuxième tour ! c.-à-d. recueillir les voix de la majorité du peuple français ? Avons-nous besoin de signifier à qui veut l’entendre ce que cela cache ? signifie ? et nous inspire ? le Fascisme, le Racisme, ces désastres seront à la mode et risquent d’être demain les principaux axes de la Gouvernance en France. Le mépris affiché par cette idéologie conduira fatalement à une douloureuse division des Peuples.
Je vous adresse une communication en deux parties que j’ai fait paraître sur mon mur facebook les 9 et 10 janvier 2017. Au moment où j’écris ce courrier, les deux textes ont été lus respectivement 201733 et 201716 fois. Ils m’ont été inspirés par trois idées.
Dans cette année électorale à hauts risques, la campagne pour l’élection présidentielle présente un niveau d’incertitude inédit, sous lequel se dessine une reconfiguration profonde du champ politique. S’y greffent « la confusion des signes et le brouillage de la parole politique », observe Cécile Alduy.
Deux nouvelles affaires de violences policières sur des jeunes Noirs avec insultes racistes et homophobes se sont récemment déroulées à Aulnay-sous-Bois.
Dans son rapport annuel, l’ONG dénonce la restriction des droits fondamentaux dans le cadre des mesures prises pour lutter contre le terrorisme.
Près de 1,4 million d’enfants risquent de mourir de la famine cette année au Nigéria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen, selon Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
A côté des Parcours du patrimoine consacrés aux différentes communes de la Martinique dont un article récent a rendu compte
« Les politiques qui fustigent Emmanuel Macron en pensant capter le pays devraient entendre un poète disparu, qui parlait il y a 67 ans de notre colonialisme; ses mots font pièce à leur ignorance. Martiniquais, Aimé Césaire était de France, de langue, peut-être de rêves, certainement de blessures, absolument d’intelligence. Il n’avait pas les délicatesses hypocrites de notre âge »
Des centaines de manifestants dénoncent la corruption des élus.
Justice des mineurs, communiqué commun. Depuis le 19ème siècle et particulièrement depuis 20 ans à chaque fait médiatisé impliquant des mineur.e.s ou à chaque campagne électorale, une même rengaine revient : les délinquant.e.s sont de plus en plus jeunes et de plus en plus violent.e.s !
Le problème de l’équilibre de la terreur prend de plus en plus une importance tragique pour la vie humaine. C’est lui qui est à l’origine de bien des formes de terrorisme, de déracinements, d’émigrations, voire de déshumanisation générale, parfois par simple processus de décret présidentiel, comme actuellement aux Etats-Unis. Et pourtant, la certitude fondamentale, c’est la victoire finale du roseau sur le chêne !
Fin du tutoiement, meilleure formation des jeunes policiers, retour de la police de proximité: des dizaines d’artistes énoncent des pistes pour mettre fin aux violences policières dans
Je redresse lentement la tête et respire. Un premier regard et je vois le Ciel. Dais vaporeux, arachnéen, blanchâtre et nonchalant, orné de déchirures ouvragées et changeantes sans état d’âme. Je regarde le Ciel tous les jours de ma vie et ne vois jamais le même. Un malfini passe et s’évade de mon Ciel en quelques coups d’ailes.