— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Dans un contexte délétère marqué par des données économiques préoccupantes, les territoires d’Outre-mer français se retrouvent au cœur de débats controversés sur l’évolution institutionnelle ou statutaire. Les certitudes du passé n’existent plus ! Que faire pour lutter contre cette crise économique et sociale qui vient et qui risque de s’éterniser ?
D’ailleurs la Guadeloupe est particulièrement sur la sellette avec des crises récurrentes comme celles qui ont récemment défrayé la chronique tels que la gestion de l’eau et le sabotage du réseau par des présumés auteurs syndicalistes, la volonté de la terre brûlée dans la campagne sucrière et surtout la problématique de l’insécurité galopante. Cette situation soulève des interrogations quant à la capacité future de la France à soutenir financièrement ses territoires ultra – marins. La France hexagonale fait en effet face à des défis budgétaires majeurs, exacerbés par la croissance des dépenses sociales et les déséquilibres économiques internes. Selon l’économiste Mathieu Plane, on est face à un déficit de crise, on a eu des soutiens à l’économie exceptionnels, il va falloir trouver des recettes exceptionnelles pour y faire face.

Un budget 2024 de la CTM en recul par rapport à 2023, particulièrement les investissements, une fiscalité locale qui rame, une explosion de la dette, la capacité d’autofinancement(CAF) en baisse, un budget de plus en plus dépendant des subsides de l’Etat et de l’Europe, tel est le visage de ces prévisions pour 2024.
Emmanuel Macron, a entamé une visite cruciale de deux jours en Guyane, marquant son retour dans ce département d’outre-mer après une absence de plus de six ans. Cette visite, débutée le lundi 25 mars, revêt une importance particulière alors que la Guyane est confrontée à une série de défis complexes, allant de l’insécurité à l’enclavement territorial, en passant par des problèmes socio-économiques profonds.
Côté cour
10 millions de tonnes de produits jetés par an, soit environ 16 milliards d’euros et 3 % des émissions de gaz à effet de serre… Le
— Par Sabrina Solar —
Le dimanche des Rameaux, précédant Pâques, marque le début de la Semaine sainte dans le calendrier liturgique chrétien. Célébrant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, il commémore également sa Passion et sa crucifixion. Selon les Évangiles, Jésus entre à Jérusalem sur un ânon, accueilli par une foule agitant des palmes et des vêtements, signes de jubilation messianique. Le rituel chrétien comprend la bénédiction des rameaux et une procession, avec les rameaux utilisés pour orner les croix et les tombes. Les Églises réformées y lient la confirmation des catéchumènes. Dans le rite romain, la célébration inclut la lecture de l’entrée à Jérusalem suivie de la Passion. Dans le christianisme orthodoxe, le dimanche des Rameaux est l’une des Douze Grandes Fêtes, marquant la transition entre la Sainte Quarantaine et la Semaine sainte. Il est associé à l’office de vigiles et à la bénédiction des rameaux. Les représentations artistiques varient entre les traditions orientales et occidentales, illustrant l’entrée de Jésus à Jérusalem sur un âne, symbole de paix et d’humilité.
Alors que l’horizon financier de la France se voile de nuages sombres, l’exécutif semble se tourner de plus en plus ouvertement vers les collectivités locales pour réaliser des économies budgétaires. Les préoccupations concernant le déficit public s’intensifient, notamment avec les prévisions alarmantes de l’Insee, qui devraient révéler un déficit budgétaire encore plus élevé que prévu pour l’année 2023 soit 5,6% du PIB environ. Cette situation compromet sérieusement l’objectif fixé pour 2024, exigeant un déficit ramené à 4,4 % du PIB. Face à cette impasse, le gouvernement explore des voies pour réduire les dépenses publiques. Le ton est donné : des économies doivent être réalisées, mais les collectivités locales seront-elles mises à contribution ? La réduction des dépenses semble être la voie privilégiée, avec un regard critique porté sur les dépenses sociales et une réflexion sur de nouvelles réformes, voire des suppressions de prestations sociales. Pourtant, la question des collectivités territoriales reste en suspens, malgré une tentative opportune de les incriminer dans le creusement du déficit public.La mélodie du gouvernement reste la même : les collectivités devront faire leur part, alors même qu’elles ont déjà subi des coupes budgétaires conséquentes ces dernières années sous l’ère du quinquennat de François Hollande.
La réduction de la durée des indemnités de chômage est une mesure qui suscite des débats passionnés parmi les économistes et les décideurs politiques. Alors que certains soutiennent que cette action inciterait les chômeurs à retrouver plus rapidement un emploi, d’autres soulignent les effets néfastes potentiels sur la qualité de l’emploi et la cohésion sociale. Pour éclairer cette question, il est crucial de s’appuyer sur des données empiriques et une analyse rigoureuse des mécanismes économiques en jeu.
Un collectif de dramaturges, comédiens, metteurs en scène, parmi lesquels Maguy Marin, Stanislas Nordey, Judith Chemla, alerte dans une tribune au «
La 7ème édition tant attendue du
— -Communiqué de presse —
Dix-huit ans après le dépôt d’une première plainte qui a abouti à un non-lieu en janvier 2023, le combat pour réparer l’empoisonnement des Antilles françaises au chlordécone continue. Ce pesticide, largement utilisé dans les bananeraies entre 1972 et 1993 en Guadeloupe et en Martinique, demeure au cœur d’une nouvelle action en justice lancée le jeudi 21 mars.
Vaughan Gething émerge comme une figure emblématique de l’évolution politique et sociale du Pays de Galles, incarnant à la fois le passé multiculturel du Royaume-Uni et l’avenir progressiste de l’Europe. Né en Zambie de parents d’origines différentes – un père gallois et une mère zambienne -, son parcours vers le leadership politique est aussi unique que captivant.
Haïti, terre de contrastes où la beauté des paysages côtoie la violence des gangs armés, se débat dans une crise profonde, laissant ses habitants livrés à l’insécurité et à l’incertitude politique.
La trêve hivernale est la période durant laquelle les procédures d’expulsion d’un locataire par un propriétaire sont suspendues. Elle est fixée du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024. Toutefois, la trêve hivernale ne s’applique pas dans certaines situations.
Une nouvelle campagne de vaccination aura lieu au printemps. Destinée à protéger dans la durée les personnes les plus âgées et les plus vulnérables, elle est organisée conformément à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS). À qui s’adresse ce « renouvellement vaccinal » ? On vous donne toutes les informations.
— Par Sarha Fauré —
— Par Sabrina Solar —
— Par Jean Samblé —


Alors que la négociation assurance-chômage s’est terminée depuis moins de trois mois, le gouvernement a déjà annoncé une nouvelle réforme pour en durcir les effets. Ce serait la cinquième depuis 2017, soit quasiment une tous les ans. Aucune d’entre elles n’a pu faire l’objet d’évaluations sérieuses. A l’heure où la simplification est à la mode, force est de constater que ce principe ne vaut pas pour les demandeurs d’emploi, dont les droits sont de plus en plus illisibles.