— Jean-Marie Nol, économiste —
Le monde est en train de changer à toute vitesse et nous en sommes encore aux Antilles à agiter de vieilles lunes du passé. Attention à l’intelligence artificielle et à la mutation technologique de la société dont la compréhension nous échappe complètement et malheureusement à notre futur détriment. L’intelligence artificielle générale (IAG) est définie comme étant un système capable de comprendre ou de réaliser n’importe quelle tâche intellectuelle que l’humain peut effectuer. Avec l’accélération des recherches et le financement des géants technologiques, l’atteinte de l’IA Générative semble de plus en plus plausible.
Ben Goertzel — informaticien et PDG de l’entreprise d’IA SingularityNET — table sur une concrétisation entre 2027 et 2030. Il a partagé ses estimations et a non seulement évoqué la possibilité d’atteindre bientôt l’IAG, mais a également estimé que son arrivée pourrait marquer le début de la « singularité technologique ». Il s’agit d’un concept hypothétique dans lequel l’IA devient capable de s’auto-améliorer. Goertzel pense qu’une telle capacité mènerait à la création de systèmes super-intelligents, qui vont totalement bouleverser nos vies avec une forme d’intelligence qui égalerait et même dépasserait la puissance cognitive et informatique de toute la civilisation humaine réunie.

— Par Charles Larcher, président de l’AMPI (Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie)
La thèse du spillover, qui suggère que le travail influence les comportements civiques et les orientations électorales, est explorée par le chercheur, Thomas Coutrot, dans «
Lors de récentes auditions parlementaires, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a souligné l’importance pour les collectivités locales de contribuer au redressement des comptes publics, aux côtés de l’État et de la Sécurité sociale. Dans un contexte où au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires sont nécessaires pour respecter un déficit public de 4,4 % en fin d’année 2025, les collectivités se trouvent sous pression pour réduire leurs dépenses.Malgré une première étape de réduction budgétaire qui a annulé 10 milliards d’euros de crédits dans le budget de l’État pour 2024, le gouvernement envisage un nouveau serrage de vis en 2025. Les discussions autour des projets de loi de finances rectificative pour 2024 et du budget pour 2025 mettent en lumière l’urgence des économies d’un montant de 30 milliards au total pour 2024/2025 à réaliser.
— ¨Par Hélène Lemoine —
En cette année 2024, la journée internationale de la lutte des femmes revêt un caractère particulier tant la situation des femmes est affectée par les conflits et les crises.
Des missions d’intérim peuvent être requalifiées en CDI lorsque le salarié occupe un poste permanent dans l’entreprise. Il peut également bénéficier d’un cumul d’indemnités auprès de l’entreprise utilisatrice et de l’agence d’intérim lorsque l’objet des contrats n’est pas le même. C’est ce que la Cour de cassation affirme dans un arrêt du 7 février 2024 publié au bulletin.
Madame Pierre est séparée de Monsieur Dubois avec lequel elle a eu un enfant que le père a reconnu. Les deux parents ont l’autorité parentale. Madame Pierre possède déjà une carte nationale d’identité (CNI) pour l’enfant et s’étonne que son ex-compagnon puisse de son côté demander un passeport dans le but de voyager. Elle souhaite savoir si cette pièce d’identité peut être remise au père seul sans qu’elle ne consente à cette démarche.
Le nombre de territoires où l’obtention du revenu de solidarité active (RSA) est associée à la réalisation d’au moins 15 heures d’activité hebdomadaires passe à compter du 1er mars 2024 de 18 à 47, a indiqué la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ; elle avait précédemment signalé que ce dispositif devrait être généralisé en 2025.
Les Français majeurs résidant au Canada et au Portugal peuvent sous conditions, à compter du 1

— Jean-Pierre Maurice —
— Par Hélène Lemoine —
— Par Hélène Lemoine —
Le 3 mars, le gouvernement haïtien a pris des mesures drastiques en déclarant l’état d’urgence et en instaurant un couvre-feu à Port-au-Prince, suite à l’évasion massive de milliers de détenus de la plus grande prison de la capitale, attaquée par des gangs armés. La situation en Haïti, déjà en proie à une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, a atteint un nouveau sommet de chaos.
La crise économique actuelle en Guadeloupe révèle les limites de notre modèle économique et social. Ancré dans un passé dépassé, ce modèle peine à s’adapter aux défis contemporains tels que le protectionnisme croissant, la crise financière française, et l’inflation.
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?
Le modèle économique de la Guadeloupe et de la Martinique repose principalement sur la consommation et les services, ce qui le rend vulnérable à divers risques. Tout d’abord, une dépendance excessive à la consommation peut rendre l’économie sensible aux fluctuations des dépenses des ménages, notamment du fait de la crise inflationniste actuelle ,ce qui peut être influencé par des facteurs externes tels que les crises économiques nationales et mondiales (COVID et Guerre) . De plus, une économie axée sur les services peut être affectée par des perturbations telles que les crises sanitaires, les catastrophes naturelles , le changement climatique , ou les fluctuations du tourisme, ce qui peut avoir un impact significatif sur les revenus et l’emploi dans le secteur des services. Les économies qui dépendent uniquement de la production ou de la consommation sont plus sensibles aux fluctuations économiques mondiales et au changement de paradigme dans la politique en matière de dépense publique. Par exemple, une baisse de la demande pour les produits manufacturés ou une réduction des dépenses de consommation peuvent avoir un impact significatif sur ces économies.
— Par Sabrina Solar —
A entendre les mots utilisés pour commémorer le cinquantième anniversaire de
— Par Hélène Lemoine —
Dans mon dernier livre, La Guadeloupe, la Martinique au temps du Covid-19, j’évoquais dans ces pays l’érosion persistante des contenus civilisationnels. Parmi ceux-ci, le déclin du statut du livre : fermeture de librairies, dont l’excellente Librairie Alexandre, parmi bien d’autres, disparition des revues, Études Guadeloupéennes, et la revue CARE du Centre Antillais de Recherches et d’Études, en Martinique, les revues Carbet et celles qui vont suivre, comme Archipelago, dédiée à la Caraïbe ou Chemins Critiques, revue Haïtiano-Carïbéenne, sans parler de la revue Textes, Études et Documents qui était une production de l’université des Antilles. L’exception étant celle qui a pu survivre, à savoir Les Cahiers du Patrimoine. 