Vers une spirale de crise économique et financière amplifiée par la crise sociale de la vie chère ?
— Par Jean-Marie Nol —-
Aujourd’hui, la Martinique est sur le point de faire face à une crise d’une ampleur sans précédent. En effet, une crise économique et financière est entrain de télescoper la crise de la vie chère. L’impact sera visible dès le début de l’année prochaine, et les premiers effets délétères sur l’emploi, la consommation et l’investissement se feront ressentir tout au long de l’année 2025 conduisant selon nos prévisions à une récession de l’économie martiniquaise. Et pour cause, le curseur a été trop loin dans la gestion catastrophique de la crise de la vie chère. En réaction aux augmentations des coûts et au sentiment d’abandon, de nombreux Martiniquais se sont tournés vers des actes de contestation marqués par des barrages, des pillages et des exactions contre les entreprises locales, et ce sans contre-réaction forte des autorités et acteurs politiques locaux. Ces violences ont des conséquences économiques désastreuses. Près de 1 200 emplois sont menacés, 127 entreprises ont déjà demandé à bénéficier du chômage partiel, et les redressements ou liquidations judiciaires s’enchaînent à un rythme alarmant.

— Par Sabrina Solar —
— Par Jean Samblé —
— Par Sabrina Solar —
La Guyane, et en particulier le bassin du Maroni, fait face à une crise hydrique sans précédent. Depuis mai 2023, le fleuve, le plus grand du département, connaît un déficit pluviométrique significatif, selon les données de Météo-France. La préfecture a récemment annoncé des mesures d’urgence pour assurer la sécurité sanitaire des habitants face à cette situation préoccupante.
—- Déclaration de la CGTM —
—Par
— Par Jean-Marie Nol —
Le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier, a annoncé la prolongation du couvre-feu dans cinq communes de l’île, en réponse aux violences urbaines persistantes. Cette mesure, qui s’applique de minuit à 5 heures du matin, restera en vigueur jusqu’au 4 novembre inclus.
Ce soir sur France 5, le documentaire Guadeloupe, beauté fragile explore les initiatives des scientifiques et des autorités locales pour aider l’île à s’adapter aux changements climatiques grandissants. Cet épisode de la série Sale temps pour la planète expose les impacts du réchauffement climatique en Guadeloupe.
— Par Jean-Marie Nol —
Samedi soir, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une disposition pour alléger la charge fiscale sur les produits de première nécessité en Martinique et en Guadeloupe. Cette mesure, incluse dans le projet de loi de finances pour 2025, vise à exempter ces produits de TVA dans les deux départements d’outre-mer jusqu’à la fin de l’année 2027. Cette décision fait suite à un accord conclu mi-octobre à Fort-de-France entre l’État et les acteurs de la grande distribution, dans un effort de lutte contre la vie chère, notamment en réduisant les prix de 20 % en moyenne en Martinique.
— Par Hélène Lemoine —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le CNCP a organisé une conférence débat le vendredi 25 octobre à la Bourse du Travail de Paris sur le thème « Le Peuple Martiniquais veut faire entendre sa voix ». Voici le texte de l’intervention de Robert Saé, son représentant aux affaires extérieures.
« Sa ou ka di di sa ? Matinik sé pli bel péyi ? » comme le chantait Francisco. Mé ès i ka viré an ti Brésil ?
— Par Sarha Fauré —
L’île aux fleurs des longues herbes le long des routes, telle aurait pu être l’appellation actuelle de ce pays, la Martinique, tant vantée autrefois dans certaines poésies dites doudouistes, qui disaient simplement d’elle qu’elle était l’île aux fleurs. Aujourd’hui, si l’expression semble s’être ennoblie de particules inutiles qu’elle ne
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
«Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. » (Platon, La République) Le déferlement de violence qui a sévi ces derniers jours en Martinique, les saccages sur les biens publics et privés, les pillages, les appels à la haine sur des descendants de colons, un meurtre non élucidé, des morts de jeunes en moto roulant en sens inverse, les voitures brûlées, les armes de gros calibre qui circulent allègrement,… Tout cela ne peut incarner raisonnablement la lutte contre la vie chère. Cette demande exigeante, juste et fondée. Aujourd’hui, l’économie martiniquaise déjà fragile est à terre. Combien de familles martiniquaises se retrouvent au chômage du fait de la destruction de leur entreprise ? On lutte contre la vie chère et le prix des assurances va flamber compte tenu des dégâts occasionnés !
— Communiqué —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La Martinique traverse une crise profonde sous la pression exercée par le Rpprac, et il est impératif que nos politiciens reprennent le pouvoir pour restaurer nos libertés. Dès les premières heures de cette mobilisation, j’ai soutenu la légitimité des revendications contre la vie chère, convaincu que c’était une cause juste et noble. Cependant, cette cause a rapidement dérivé vers l’autoritarisme, incarné par le « R », le Rpprac et les extrêmes. Ce que j’ai vu m’a révélé une réalité inquiétante et sombre que je ne peux plus ignorer.