par Anne Lescot et Karole Gizolme

Photo. Rue de Jacmel, R.S. Juin 2012
Trois ans après le séisme (goudou-goudou comme l’ont baptisé les Haitiens) du 12 janvier en Haïti, même si aujourd’hui le quotidien de nombreuses personnes reste difficile, et que l’on peut s’interroger sur les conséquences du manque de coordination et de cohérence du travail des innombrables ONG, la pugnacité de nombreux citoyens haïtiens, la créativité et la solidarité permettent au pays de lentement continuer à avancer. Y compris dans le secteur culturel pour lequel nous proposons ici de relever quelques opérations qui nous semblent importantes.
Le projet de reconstruction de sites patrimoniaux comme le Centre d’art, soutenu par une fondation française et en partenariat avec la Fondation FOKAL est en cours.
Le centre culturel Anne-Marie-Morisset de la famille Trouillot, financé par la Fondation de France ne désemplit pas dans le quartier Delmas depuis sa création.
La fondation culture et création qui existe depuis 1992 basée à Port-au-Prince a soutenu près d’une soixantaine de projets culturels, répartis dans les zones touchées par le séisme. Souvent petits, ces projets ont renforcé le maillage culturel notamment en province.




Les résultats provisoires de l’étude sur le recensement de 2008 menée par Maks Banens et Éric Le Penven montrent une concentration des couples de même sexe dans les villes ; plus celles-ci sont importantes, plus le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Dans l’agglomération parisienne, 7,4 couples sur 1.000 sont de même sexe, soit 19.000 couples. À Paris intra-muros, 2,4 % des couples sont homosexuels. Plus la ville est petite et moins le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Avec des exceptions. Comme à Montpellier où, pour 1.000 couples, 6,8 sont de même sexe. « Pour les couples de lesbiennes, Montpellier est la première ville de France », relève Maks Banens, avec 2,7 couples de femmes pour 1.000, contre 2,4 pour 1.000 à Paris.










Poursuivi pour injures raciales par un collectif antillais, l’humoriste Nicolas Bedos s’est déclaré « peiné que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », mercredi 9 janvier sur France info. « Il faut apprendre à lire un papier qui est l’inverse exactement de ce qu’ils ont compris. Cela me fait de la peine que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », s’est insurgé l’humoriste, assurant qu’il a écrit « une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne ».




Michèle Barrière, historienne de la gastronomie, revient sur une tradition héritée de l’antiquité où se mêlent rite païen et culture chrétienne.