—Par Gilbert Pago—
Je suis abasourdi par les décisions catastrophiques du gouvernement, prises de manière cavalière :
— Aucune volonté de rechercher l’apaisement dans ce conflit et le dialogue entre les interlocuteurs,
— Mise à l’écart brutale de la gouvernance de l’UAG en Guyane,
— Désaveu et contournement de la présidente de l’U.A.G,
— Nomination d’une administratrice provisoire membre de ces groupes de recherche en Guyane indifférents (quand pour le moins, ils ne sont pas hostiles) à l’U.A.G,
— Mesures prises sous la coupe de Taubira et probablement de Lurel.
— Consultation seulement après les faits, de la direction de l’U.A.G, des parlementaires des deux îles et des conseils régionaux de Guadeloupe et Martinique
— Mesures qui loin de calmer les choses ne vont qu’amplifier la division entre Guadeloupéens, Martiniquais et Guyanais sous l’œil goguenard et condescendant des quelques uns de « nos observateurs ».
La crise dans l’U.A.G couvait, elle a éclaté et quoique trop tardivement il fallait réagir en positif aux réclamations guyanaises !

Allen Iverson, joueur le plus spectaculaire de la NBA il y a une dizaine d’années, a pris sa retraite dans l’anonymat. Le sport spectacle n’a pas aidé cet individu fragile à sortir de sa condition précaire
L’actualité martiniquaise et régionale de ces derniers jours a été abondante en faits de violences envers les femmes : Viol par des ex-compagnons, viol avec objet sur une fillette, séquestrations et violences sur une jeune femme,… jusqu’au meurtre d’une femme guadeloupéenne par son ex-compagnon en France (du fait de la condamnation du meurtrier).
La ministre de la justice, Christiane Taubira, a été victime d’insultes racistes à répétitions. Ces attaques n’ont pas suscité, dans un premier temps, d’émotion particulière dans la classe politique. Assiste-t-on à une libération et une banalisation de la parole discriminatoire ? L’écrivain Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992, s’inquiète de cette prégnance du discours d’extrême-droite. Mais le Martiniquais voit également dans cette outrance verbale, cet accès réactionnaire une raison d’espérer.
Le racisme est le propre de l’homme. C’est ainsi, il vaut mieux le savoir et faire en sorte qu’il ne progresse pas et qu’il soit combattu par la loi. Mais cela ne suffit pas. Il faut éduquer, démonter ses mécanismes, démontrer l’absurdité de ses bases et rester vigilant.
A quelques jours du 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, il me parait opportun de rappeler les valeurs qui ont poussé la France à ratifier la convention internationale des droits de l’enfant moins d’un an après son adoption par l’ONU en 1989.
L’écologie est un mouvement d’idées qui, comme l’indique l’étymologie du mot (grec oïkos : maison), considère que la Terre est notre maison, que nous devons en prendre soin, gérer au mieux ses ressources et son espace – non extensibles. Cela est encore plus vrai, bien entendu, d’une petite île comme la nôtre.
Un texte de l’écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger, intitulé
Typhons, ouragans et cyclones sont un même phénomène météo désignant la plus violente manifestation des dépressions tropicales, capable de dégager une puissance équivalente à dix fois la bombe d’Hiroshima.
Cette fois, la rejeton Le Pen n’a pas choisi la méthode discrète. Confortée par une atmosphère nauséabonde de montée des groupes néo-nazis dans divers pays euro péens, elle annonce urbi et orbi qu’elle visitera les colonies avant la fin de l’année.
M. Alfred Marie-Jeanne. Ma question s’adresse à Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. J’y associe les députés Bruno Nestor Azerot et Jean-Philippe Nilor.
INTERVIEW
Définition
Depuis longtemps, la France joue au bras de fer. Sa République contre sa société. Ses idéaux face à son quotidien. Deux forces opposées, en équilibre précaire, comme ces poignées de mains tenues en équerre par des biceps gonflés à bloc. La République, née de la révolution contre les privilèges, s’est dotée d’un triptyque impossible pour tordre le bras à la nature même des hommes : liberté, égalité, fraternité pour en finir avec la division, le rapport de force, l’assujettissement de l’autre. C’était sans compter l’homme derrière le citoyen. Cet insoumis refuse tous les diktats, et surtout ceux qui ambitionnent d’imposer de bons sentiments. Jamais, ni sous la terreur du Comité de salut public de ses débuts sanglants, ni après la tentative de Mai 68, la République ne parvint à l’égalité, la liberté et la fraternité.
—Dossier de presse —
Il les appelait les Bohémiens. C’étaient les Roms de son époque, pas mieux aimés ni mieux accueillis qu’aujourd’hui.
En 2001, un an avant sa mort, Pierre Bourdieu conclut son enseignement au Collège de France par une » esquisse d’auto-analyse « . Dans ce texte, pour éviter les pièges de l’illusion biographique, il appliqua à lui-même les catégories d’analyse qu’il avait mobilisées pour comprendre les autres, et en particulier Edouard Manet (1832-1883) auquel il avait consacré les cours des deux années précédentes (en librairie le 7 novembre). Entre la réflexivité de l' » auto-analyse » et l’étude de la révolution symbolique opérée par le peintre, la différence semble évidente. Pourtant, ne peut-on pas penser, avec Pascale Casanova, l’une des responsables de cette édition, que les cours sur Manet sont déjà un essai d' » autoportrait » par délégation ? Non pas que Bourdieu se compare à l’artiste qu’il admirait tant mais, peut-être, parce qu’il reconnaissait quelque chose de la tâche qu’il s’était donnée dans le geste d’un peintre qui retourna contre le système académique la maîtrise qu’il en avait acquise.
L’ex-otage français Thierry Dol a déclaré mardi que ses trois années de captivité aux mains d’Aqmi ont été très difficiles mais qu’il s’agissait d’une « épreuve de la vie ». Thierry Dol, 32 ans, qui s’exprimait à Niamey après trois années de séquestration dans le Sahel par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), était vêtu d’un habit vert pâle et d’un turban bleu-mauve, et portait une barbe noire fournie.
Elle fut toujours bruyante. Aujourd’hui, on peut encore entendre, sur un certain nombre de marchés, la voix des camelots. Elle est agaçante, mais inoffensive. Lorsque la révolution industrielle lança le coup d’envoi de la consommation de masse, la réclame passa au régime industriel. Dans les milieux qui se prenaient pour l’élite, on tint longtemps pour vulgaire de se vanter soi-même, ou de vanter ses produits. Le fait que le secteur ait rebaptisé son activité « publicité » n’a pas amélioré sa réputation.
L’association Orgapéyi a le plaisir de vous inviter à son marché hebdomadaire de produits exclusivement issus de l’agriculture organique ce
De violentes manifestations ont éclaté, mercredi 23 octobre, dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, capitale d’Haïti. Ces rassemblements confrontaient des forces de l’ordre à plusieurs groupes de jeunes, au lendemain de l’arrestation d’un jeune avocat de l’opposition.