—Par l’Association Culture Egalité —
… Il y a quelques semaines, au François, un homme agressait son ex-compagne, détruisait sa voiture et celle de son père et s’attaquait à sa maison sous le prétexte que cette femme, lassée de sa violence (il avait déjà été condamné 3 fois !), ne voulait plus de lui…
Il y a deux jours, toujours au François, une femme est aspergée d’essence, par son compagnon encore. La violence masculine dans toute son horreur ! La traduction même de la domination masculine dans cet acte inqualifiable, inacceptable. La mort par une souffrance horrible afin de bien punir. Punie pour avoir refusé l’Autre.
Si certain-e-s reprennent cette idée révoltante que tout est de la faute de la femme, la plupart des gens s’interrogent : Comment un homme peut-il arriver à ça ? Quelle est cette barbarie ? Comment peut-on avoir droit de vie ou de mort sur une femme ? Sur cette femme dont cet homme a décidé qu’elle doit être sienne. Elle n’a pas le droit de décider sa vie. « Je te veux, tu dois m’accepter, et c’est insupportable pour moi que tu aies osé ne pas me choisir, me quitter, et en plus, faire le choix d’un autre homme.

La situation de la Martinique se dégrade de plus en plus avec des grèves à répétition sans que l’horizon soit dégagé.
Chers compatriotes,
Quel est l’intérêt pour les antisémites d’assimiler le peuple juif au sionisme?
Communiqué de presse de « Tous créoles »
Mumia Abu Jamal est né le 24 avril 1954 à Philadelphie (Pennsylvanie), journaliste, écrivain et militant afro-américain. Il a été condamné en 1982 à la peine de mort pour le meurtre de Daniel Faulkner, un policier de Philadelphie. Une mobilisation internationale a eu lieu en faveur de sa libération. Il est devenu un symbole pour beaucoup d’opposants à la peine de mort.
C’est avec horreur et révolte que nous apprenons l’agression sauvage contre une femme qui a eu lieu ce lundi au François. Une nouvelle fois, un homme s’est attaqué à son ex-compagne et l’a immolée par le feu. Un acte de barbarie inqualifiable, gratuit, que rien ne peut justifier. Une nouvelle fois, une femme est victime de la violence domestique et se retrouve dans un état critique, parce qu’elle est une femme qui a pensé avoir le droit de décider de sa vie.
Nous savons d’un homme que les hommes sont plus émus par l’opinion – fut-elle fausse – que par la raison vraie.
C’est un scandale! La profanation
d’une mosquée dans le département de Mayotte suscite peu de réactions en métropole.
Ce Camerounais avait été emprisonné pour ses orientations sexuelles. Libéré, il a été rejeté par son entourage.
Jean Bricmont, dont Claude Morton nous a fait suivre l’interview postée sur Youtube, amalgame idéologie et histoire, principes formels et éthique de la discussion. Si on peut argumenter en faveur d’une éthique du tout-dire, on ne peut argumenter en faveur d’une indifférence à la souffrance historique d’autrui. S’il est justifiable de pouvoir se moquer de tout, il n’est pas souhaitable d’agresser autrui inutilement au nom de la liberté de se moquer. Car, ce faisant, on montre une indifférence envers le ressenti d’autrui, laissant libre court à cette haine irrationnelle latente qui nous habite tous. Et la haine est une passion et non un argument rationnel. Tout cela parait fort inquiétant. Défendre la liberté d’expression qu’on érige en principe absolu au-dessus de toute autre considération et qu’on assimile à une vertu républicaine cardinale, c’est de l’extrémisme, c’est de l’idéologie, c’est-à-dire un système d’idées purement formel qui exclue des éléments essentiels, tels que la compassion, de ce qu’être humain veut dire.
Dieudonné, maintenant, ça suffit ! En tant que nègre des Antilles (je ramasse ce mot « nègre » comme une pierre qu’on nous a jetée comme le dit Sartre dans Orphée noir), je ne peux supporter que Dieudonné puisse affirmer, comme on a pu l’entendre sur LCI, qu’il est un représentant des nègres marrons et que c’est en cela qu’on lui en veut. C’est vraiment insulter la mémoire de nos aïeux ! Rappelons que les nègres marrons étaient les Noirs d’Amérique qui fuyaient leur condition d’esclaves et que c’est sur eux que s’est appuyé Dessalines pour vaincre les troupes de Napoléon et proclamer Haïti la première république noire en 1804. C’est où disait Césaire que la négritude se mit debout pour la première fois, le même Césaire qui aurait déclaré selon Frantz Fanon : « Quand tu entends parler du Juif tend l’oreille, c’est de toi que l’on parle ».
Catel a écrit « Ainsi soit Benoîte Groult« , une biographie dessinée d’une grande figure du féminisme, récompensée par le prix Artémisia.
Cet homme, souffrant de graves troubles mentaux, était maintenu dans un état proche de celui d’un prisonnier.
Chaque jour apporte les preuves d’une incompréhension, voire d’un divorce, entre les responsables des Institutions politiques, sociales, culturelles, économiques qui nous gouvernent et la Population. Ni an tjak an koté. Les Martiniquais seraient-ils résignés? Seraient-ils satisfaits? Une nouvelle éruption se préparerait-elle ? 
Dans son cours sur la « société punitive », l’historien et philosophe étudiait comment les sociétés capitalistes traitent les individus ou les groupes dont elles veulent se débarrasser.
Ainsi le Conseil d’État saisi en urgence par Manuel Valls a-t-il désavoué ce jeudi soir le tribunal administratif de Nantes, trois heures à peine après la décision de ce dernier. Ainsi celui qui a depuis longtemps quitté les rives de l’humour et de la dérision pour se vautrer dans la fange de l’antisémitisme a vu interdire sa prestation et, de fait, l’ensemble d’une tournée. L’on découvre au passage ces jours-ci »l’évaporation » de sommes qui se comptent en centaines de milliers d’euros engrangées par l’ami des
Le Pen et de fascistes revendiqués, pour ne pas dire plus. Le pourfendeur du «système» ne s’en tire pas si mal côté tiroir-caisse.
Les années passent et se ressemblent pour la filière carburant dans les DOM. Une situation de crise permanente caractérise ce secteur d’activité. La crise de 2009 qui avait pour revendication la baisse de la vie chère a débuté avec la question du carburant. De nombreux rapports tentent de lire la réalité de ce secteur d’activité singulier. Singularité qui se situe à deux niveaux : la présence des compagnies pétrolières à chaque maillon de la filière et l’encadrement par l’administration de ce secteur d’activité qui en fait un « secteur de prix administré » du fait de situation monopolistique à l’importation, au raffinage et au stockage.
Discours prononcé le 7 janvier 2014 à l’Assemblée Nationale par Jean-Philippe Nilor, Député de la Martinique, à l’occasion de la discussion du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
« JE n’accepte pas de voir notre jeunesse dans la rue » « JE pense au sort de nos personnes âgées », « JE réponds à de nombreuses sollicitations » « JE suis porteur d’un programme qui fera la commune aller de l’avant » !!! Peu de gens croient encore en la sincérité de la kyrielle de ces candidats (es) qui, juste avant les élections, viennent chanter leurs déclarations d’amour envers le peuple. Mais, prétexter que « tous les politiques sont des pourris » pour se détourner du « carnaval des élections » ne saurait être une attitude satisfaisante. Le seul résultat de cette position est de laisser le champ libre aux « agoulous » et aux magouilleurs. Or, les élus, au bout du compte, détiennent un pouvoir, même limité, d’agir sur notre vie quotidienne et ils ne pourraient absolument pas mettre en œuvre les politiques dénoncées s’ils n’avaient l’aval d’électeurs.
J’ai reçu récemment dans un e-mail, transféré cinq fois, la photocopie d’un article de Mme Badinter paru le 9 juillet 2009 (!) dans le Nouvel Observateur, intitulé : « Adresse à celles qui portent volontairement la burqa » avec comme seul commentaire : « bel article ». J’ai lu et relu cette adresse et, j’en suis désolé, je ne trouve pas que ce soit un « bel article », mais plutôt un article consternant.