Les 67 personnes les plus fortunées de la planète possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Les inégalités se sont à nouveau aggravées, estime mercredi l’ONG Oxfam, qui exhorte le FMI et la Banque mondiale à agir.
« Les inégalités extrêmes se sont aggravées », constate l’organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué. C’est que l’année dernière, le club des ultra-riches possédant autant que les 3,5 milliards d’humains les plus pauvres comptait 85 membres. Il n’en faut plus que 67. L’ONG Oxfam interpelle le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington. « Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l’explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique », a plaidé Raymond Offenheiser, président d’Oxfam America.

Qui est pauvre en France? A partir de quel montant de revenu appartient on à la classe moyenne? Où se situe la limite des riches? Telles sont les questions auxquelles l’Observatoire des inégalités a tenté de répondre en analysant des données de l’Insee publiées en 2011. Son objectif était de délimiter des frontières de niveaux de vie entre les ménages pour faire apparaître cinq couches sociales différentes: les riches, les classes aisées, moyennes, populaires et les pauvres. Repertoriés dans un tableau publié début avril, ces chiffres correspondent aux déclarations d’impôts auxquelles l’insitut des statistiques a retiré les impôts directs payés et les prestations reçues.
La Cour suprême indienne a reconnu mardi l’existence d’un « troisième genre », ni masculin, ni féminin, et ordonné au gouvernement de faire respecter les droits des transsexuels.
L’entrée de Jean Zay au Panthéon semble provoquer une polémique dans des milieux « patriotiques » autour d’un texte de 1924 intitulé
A l’initiative des élèves de la terminale littéraire une journée verte sera organisée vendredi 11 avril 2014 de 7h30 à 12h30 à destination du grand public au lycée Joseph Zobel à Rivière-Salée.
Vitrail, après les massacres. Mémorial de Gisozi (Kigali)
Photo de Pascal Simbikangwa fournie par Interpol. L’actualité des procès de présumés génocidaires rwandais a renouvelé cette interrogation lancinante : comment des hommes ordinaires peuvent-ils se livrer à de telles atrocités, sans en éprouver le moindre remords ? Je me joins aux voix qui se sont fait entendre pour établir des analogies entre Shoah et génocide du Rwanda. Les différences historiques, géopolitiques, culturelles et technologiques sont majeures. Pourtant, en m’appuyant sur mon expérience des tueurs en série, il m’est apparu possible de décrire un ensemble de conditions psychiques facilitatrices, sorte de constellation psychique commune à des actions criminelles aussi dissemblables.
Achevé depuis février mais mis de côté avec le report de la loi sur la famille, le texte a pu être rendu public par ses auteurs, avec le feu vert du gouvernement.
Les élections municipales laissent dans la bouche de tous les militants sincères du mouvement ouvrier et populaire un goût plutôt amer ; et on peut être sûr que les élections européennes n’y changeront rien. Nous ne parlons pas ici des résultats, ni des « vainqueurs », ni des « vaincus ». Nous parlons de l’état de LA POLITIQUE révélé par ces élections. D’année en année, le taux d’abstention monte à la même vitesse que la courbe du chômage. Et par opposition, le niveau de cohérence politique du côté des « grands partis » comme des petites ambitions, dégringole. On a rarement vu autant de «SANS ETIQUETTE » et si peu de diversité dans la langue de bois. La virulence de certaines empoignades n’a guère suffi à masquer la banalité de la pensée unique proférée.
« la Maison des femmes »
Solange, une nouvelle association féministe est née dans notre pays et elle souhaite te rendre un vif hommage.
Second et dernier temps des «Regards sur les minorités» proposés par la bibliothèque universitaire de Martinique, avec la contribution attendue de Pap Ndiaye, professeur à Sciences Po, spécialiste de l’Amérique du Nord et de la condition noire. Nous vous proposons deux rendez-vous avec lui :
George Pau-Langevin, née le 19 octobre 1948 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est une avocate et personnalité politique française, membre du Parti socialiste depuis 1975. Elle est députée de la vingt et unième circonscription de Paris et conseillère municipale du 20e arrondissement de Paris. Le 16 mai 2012, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargée de la Réussite éducative, dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.
Après le désastre, la gauche peut-elle se reconstruire ? Il faudra pour cela qu’un ensemble massif de conditions soient réunies : le défi est colossal. Un premier élément tient à l’avenir du Front national. Avec une bonne douzaine de villes conquises, et quelque 1 300 conseillers municipaux, il s’enracine par le bas, et entend à partir de là monter en puissance, conquérir diverses positions, régionales, nationales, et se constituer, selon le vocabulaire de Marine Le Pen, en parti de gouvernement.
C’est l’un des enseignements d’une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue ce mardi. Elle détaille l’évolution des diagnostics de séropositivité en France. Et montre que les découvertes de contaminations ne diminuent pas depuis 2008.
Notre association loi 109 située en Région Toulousaine aura 10ans en 2015. Elle a été, créée par des parents adoptifs, et vise l’aide Humanitaire via les parrainages et l’organisation de rencontres amicales favorisant les échanges entre parents adoptifs, et les parrains. Au-delà de ces rencontres, nous nous battons pour l’aide aux organisations œuvrant dans le domaine de la survie de l’enfant par les parrainages d’enfants défavorisés en Haïti et ou collectif, notamment à travers la Fondation pour les Enfants d’Haïti. Egalement par la vente d’artisanat ou le bénéfice des ventes va pour les enfants
Commun, de Pierre Dardot et Christian Laval. Éditions la Découverte, 600 p., 25 euros. L’ouvrage, très important, entend procéder
à une refonte théorique d’une pensée et d’une stratégie qui osent se dire révolutionnaires, en prise avec les transformations de la société capitaliste mondialisée. Cette refonte s’opère autour du « commun », ni bien commun spirituel, ni bien commun chose matérielle, ni encore substance (propriété privée ou publique). Il relève de « l’inappropriable » et renvoie à une activité de mise en commun dont la référence est ce qui est juste pour tous ceux qui y participent. Il veut dépasser le dualisme marché capitaliste et État souverain.
Le revoilà dans Le Monde. Mais comme un sujet qui monte, un personnage que les moins de 30 ans associent à Mediapart, Bettencourt, Cahuzac, pour ne pas dire Zorro, la moustache plus épaisse. Ils l’ont vu au « Grand Journal » de Canal+, il y a trois semaines, quitter le plateau parce que Brice Hortefeux ne voulait pas s’asseoir à côté de lui. Edwy Plenel riait en coulisses et encore à l’image, heureux d’être l’affreux jojo, quand d’autres journalistes qui, pourtant, ne l’apprécient guère reprenaient les révélations de Mediapart pour poser les questions dérangeantes à sa place. Il riait, très conscient de l’effet que produisait son éviction, il riait de les déranger tous. Encore et encore.
Avec la mort de Solange Fitt Duval, une page de l’histoire des luttes des femmes se tourne. Je salue aujourd’hui sa mémoire et son combat.
Le directeur du festival a déclaré qu’il ne voyait « pas comment l’événement culturel pourrait vivre, défendre ses idées avec une mairie Front national ».
Affaire Copé, affaire Sarkozy, affaire Buisson. En politique, les jours se suivent et se ressemblent. La première semaine du mois de mars 2014 restera dans les annales pour avoir déplorablement illustré le niveau de déliquescence désormais atteint par la vie politique française. Pourtant, écrivait Hannah Arendt, la politique a pour raison d’être la liberté. Et pour moteur l’égalité, ajoute le philosophe Jacques Rancière. Dur d’y croire, tant cette activité n’est plus ces temps-ci qu’une pâle copie d’elle-même.