Le samedi 19 octobre, environ 2 000 personnes se sont rassemblées à Fort-de-France, répondant à l’appel du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC) pour continuer la mobilisation contre la vie chère en Martinique. Bien que l’État ait annoncé avoir signé un accord avec les distributeurs pour une baisse de 20 % en moyenne des prix de l’alimentaire, cet accord a été jugé insuffisant par le collectif à l’origine du mouvement, qui a décidé de ne pas y adhérer. Le RPPRAC a appelé à une intensification des actions, avec des blocages prévus sur l’ensemble du territoire dès le lundi 21 octobre.
Le leader du mouvement, Rodrigue Petitot, surnommé « le R », a pris la parole devant une foule habillée de rouge, la couleur symbolique de la mobilisation. Accueilli comme une rock star sous les applaudissements de ses partisans, Petitot a dénoncé l’accord signé par les autorités, rappelant qu’il ne concernait que 6 000 articles. « Peut-on accepter ça ? », a-t-il lancé à la foule. En réponse, un « Non ! » retentissant a fusé, suivi de poings levés en signe de protestation.

Après le refus de signature de l’accord, pourquoi le RPPRAC n’a d’autre choix que d’investir le champ politique Martiniquais ?
Depuis quelques temps se fait jour un discours formellement pro-libéral, condamnant le monopole ou quasi-monopole de quelques groupes de la grande distribution, et vrai plaidoyer pour le libéralisme pur et parfait.
— Par Jean-Marie Nom, économiste —
— Par Jean Samblé —
Les récifs coralliens subissent actuellement une crise mondiale sans précédent, provoquée par le réchauffement des océans lié au changement climatique. Selon les données recueillies par la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique), plus des deux tiers des récifs de la planète sont affectés par un épisode de blanchissement massif, le quatrième depuis 1998. Ce phénomène, accéléré par les vagues de chaleur marine, expose les coraux à un stress thermique sévère. Les récifs, qui abritent un quart de la biodiversité marine et protègent les côtes, sont gravement menacés par cette situation, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour les écosystèmes et les populations humaines qui en dépendent.
En s’enfermant dans la seule problématique de la vie chère, nous pratiquons un aveuglement instinctif, s’agissant de la crise sociétale majeure qui affecte notre pays. Certes la vie chère est une des questions vitales que nous nous devons de régler, tant le différentiel entre les prix de vente des éléments de première nécessité dans l’hexagone et la Martinique, s’avère scandaleux. Nous subissons les effets d’une dépendance issue d’une colonialité qui tend à prolonger une relation politique et économique qui ne correspond pas au statut de département.
Les événements qui agitent en ce moment la Martinique conduisent votre serviteur à republier un récapitulatif en forme de brefs résumés de chroniques sur le racisme parues pendant près de 20 ans. Celles-ci ont été reprises dans leur intégralité dans son ouvrage « En finir avec les blessures de la peau » , 2023, vendu en librairie (12 octobre 2024).
Alea jacta est une locution latine signifiant « le sort en est jeté », ou « les dés sont jetés », que Jules César aurait prononcée en se préparant à franchir le Rubicon avec ses troupes, en violation de la loi romaine, pour pénétrer sur le territoire italien.
La vie est chère à la Martinique ; très chère, trop chère. Savez-vous pourquoi ?
L’apparence du pouvoir politique local en Martinique , mais sans aucune réalité effective de pouvoir économique et financier.
Les Intercommunalités de France ont toujours affirmé l’existence d’une communauté de destin entre décideurs publics devant les comptes de la Nation. Nos collectivités locales de l’Hexagone et de l’Outre-Mer ne sont pas responsables des déficits ou de l’endettement de l’État, mais elles sont lucides face aux périls que cette situation fait peser sur les Français.
Après des semaines de négociations intenses sur la crise de la vie chère en Martinique, un accord a enfin été signé ce mercredi 16 octobre, mais sans l’approbation du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes). Cet accord, qui engage plusieurs acteurs économiques et politiques de l’île, vise à réduire les prix de produits alimentaires et à renforcer la transparence des pratiques commerciales.
L’assassinat de Samuel Paty, parfois désigné comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, est une attaque terroriste islamiste perpétrée le 16 octobre 2020 dans la commune française d’Éragny-sur-Oise, située dans le Val-d’Oise.
Budget 2025
Après ces nuits de chaos, je veux redire ma solidarité à tous ceux qui ont subi les pillages et les déprédations, à ceux qui, du jour au lendemain, se sont réveillés chômeurs, à tous les jobeurs qui ont perdu des journées de salaire, à ceux qui se retrouvent au chômage partiel, à ceux qui avaient réussi, non sans mal, à créer leur entreprise et qui la voient disparaitre dans un incendie volontaire.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La biodiversité est un pilier fondamental de la vie sur Terre, soutenant les écosystèmes qui fournissent des services vitaux pour l’humanité, tels que la nourriture, l’eau potable, et la régulation du climat. Malheureusement, tous les indicateurs mondiaux révèlent un déclin alarmant de la biodiversité, avec des conséquences qui pourraient s’avérer catastrophiques pour la planète et ses habitants. Selon l’Indice Planète Vivante (IPV), la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a chuté de 73 % entre 1970 et 2020, soulignant une crise écologique majeure qui appelle à des actions immédiates et concertées.
—Communiqué de l’association féministe Culture Égalité —
Lorsqu’une fraction du peuple engage une lutte légitime, le
Face à la persistance de graves troubles à l’ordre public, le préfet de la Martinique a pris la décision de prolonger plusieurs mesures administratives afin de garantir la sécurité des personnes et des biens. Cette prolongation concerne tout d’abord le couvre-feu, désormais en vigueur sur l’ensemble du territoire martiniquais entre 21h00 et 05h00 du lundi 14 au lundi 21 octobre 2024. Cette mesure, déjà mise en place le 9 octobre, vise à protéger les habitants ainsi que les infrastructures locales dans un contexte de crise sociale marquée par des émeutes, incendies et confrontations violentes avec les forces de l’ordre. Les autorités ont précisé que le couvre-feu pourrait être reconduit si nécessaire.
Pour les partisans de l’autonomie de l’article 74 qui s’adressaient aux électeurs martiniquais lors des consultations électorales de janvier 2010, la conservation par l’État des pouvoirs régaliens avait été présentée comme la parade parfaite contre les dérives éventuelles d’une nouvelle collectivité. Que fallait-il craindre de l’évolution statutaire, disait-on, dès lors que la garantie contre les dérives éventuelles allait être assurée par l’État gardien du pouvoir de police, de justice et défense ? Ce fut l’argument massue utilisé pour convaincre une population réticente à franchir le pas institutionnel. Or, nul ne peut ignorer que le refus d’accepter l’autorité de la France sur nos deux îles de Guadeloupe et de Martinique a été très précisément à l’origine des revendications de rupture.