À partir d’un certain âge, vous pouvez bénéficier de différentes aides financières si vous avez de faibles ressources. Ces prestations peuvent notamment vous être versées pour payer votre loyer, vos dépenses de santé ou des travaux d’adaptation de votre logement liés à votre perte d’autonomie. On vous présente différentes aides que vous pouvez percevoir.
Pour compléter votre revenu ou vous permettre d’en avoir un
Si vous êtes un retraité vivant en France de manière stable et ayant de faibles ressources (revenus et patrimoine), vous pouvez bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette prestation mensuelle est versée par votre caisse de retraite. Son montant varie notamment selon que vous vivez en couple ou non. En règle générale, vous devez avoir au moins 65 ans pour percevoir l’Aspa, mais il existe des exceptions (anciens combattants, personnes invalides ou handicapées…).
Si vous ne recevez pas de pension de retraite et que votre demande d’Aspa a été rejetée, vous pouvez bénéficier de l’allocation simple d’aide à domicile aux personnes âgées. Selon le montant de vos ressources, cette allocation peut vous être accordée à taux plein ou à taux réduit.

Le ministère de l’Éducation nationale a publié le calendrier 2025 de la procédure Parcoursup qui permet aux futurs bacheliers de candidater aux formations de l’enseignement supérieur. Vous pouvez dès à présent installer sur votre téléphone le module « calendrier Parcoursup » conçu par
Jacques Adélaïde-Merlande, historien français, est né le 1er juin 1933 à Fort-de-France, en Martinique, et est décédé le 14 novembre 2024 à l’âge de 91 ans. D’origine guadeloupéenne et martiniquaise, il a marqué l’histoire de l’enseignement supérieur aux Antilles et en Guyane.
Dans Le Chaos qui vient, Peter Turchin, historien et chercheur en sciences sociales, livre une analyse percutante des mécanismes qui conduisent à la désintégration politique des sociétés. S’appuyant sur plus de 10 000 ans d’histoire et l’étude de plus de 700 sociétés, de l’Égypte ancienne à l’Amérique contemporaine, il interroge les causes profondes des effondrements politiques et sociaux, et propose une réflexion audacieuse sur la fragilité des systèmes démocratiques contemporains.
Bakou, Azerbaïdjan, 13 novembre 2024 (UICN) – Quarante-quatre pour cent des espèces coralliennes bâtisseuses de récifs dans le monde sont menacées d’extinction, révèle la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ à la suite d’une évaluation mondiale présentée aujourd’hui lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, COP29, qui se déroule actuellement en Azerbaïdjan.
Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, est actuellement en Martinique pour une visite de quatre jours, coïncidant avec un regain de tensions sur l’île après l’arrestation du leader du mouvement citoyen RPPRAC. Ce déplacement, loin d’apaiser les tensions, suscite au contraire des questionnements sur son efficacité et sa portée réelle, alors qu’un accord sur une baisse des prix a été acté pour début 2025. Pour de nombreux Martiniquais, les mesures promises par le gouvernement peinent à répondre aux attentes et à soulager une population confrontée depuis des années au fléau de la vie chère. »Crise de la vie chère », tel est le terme souvent utilisé pour qualifier les turbulences qui ont marqué la Martinique ces deux dernières mois. Pourtant, l’emploi du terme de « crise du pouvoir d’achat » est plus judicieux dans la mesure où vraisemblablement il n’y aura pas de point final à la vie chère dans un temps court du fait de l’absence de restructuration du modèle économique actuel . En effet, l’on dit souvent qu’il n’y a pas assez de richesses créées en Martinique pour faire face à la crise sociétale en raison de plusieurs facteurs économiques, historiques et structurels.
L’appui public du linguiste Michel DeGraff au cartel politico-mafieux du PHTK
— Par Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie, Faculté de Droit et d’Economie de la Martinique. —
Lundi 11 novembre 2024, une violente altercation a éclaté à la résidence préfectorale de Fort-de-France, entre Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique, et Rodrigue Petitot, leader du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC). L’incident, filmé en direct par Petitot et largement partagé sur les réseaux sociaux, a rapidement enflammé les tensions sur l’île.
— Par Christian Jean-Etienne, président —
— Par Jean Samblé —
— Réflexions d’Alfred Marie-Antoinette sur la Martinique —
Politique, France, Relations internationales, Ukraine, Afrique, Inde, Ecologie, Démocratie, Histoire, Philosophie, Récit, ect.
Réalisateur(s) :
Quel sera l’impact sur l’administration politique des territoires d’outre-mer de la nouvelle stratégie géopolitique française en Afrique ?
Lundi 11 novembre, Haïti a un nouveau Premier ministre. Alix Didier Fils-Aimé, un homme d’affaires de 58 ans, a prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Garry Conille, qui n’était en fonction que depuis cinq mois. Le Conseil présidentiel de transition, chargé de gérer le pays dans cette période de crise aiguë, a pris cette décision après un conflit ouvert entre le gouvernement sortant et cette instance de transition, sur fond de désaccords sur la gestion des ministères clés du pays.
La dynamique historique et sociale entre la communauté « afro descendant » et la mère patrie est à la fois paradoxale et édifiante. Paradoxale, parce qu’elle remet au goût du jour la page sombre du passé esclavagiste. Édifiante, parce que les faits et les opinions ne cessent de montrer que les pratiques discriminatoires sont récurrentes, en contradiction avec les valeurs républicaines. Des efforts sont déployés pour améliorer les relations sociales mais les rejets restent des sujets particulièrement douloureux pour ceux qui les vivent. Par conséquent, prendre nos désirs pour des réalités c’est faire preuve de naïveté oubliant que le « plafond de verre » destiné à gêner l’émancipation est toujours en place. Incontestablement, le sentiment d’appartenance peine à s’affirmer, sachant qu’au-delà de la nationalité, la citoyenneté donne la possibilité d’accéder à l’égalité sociale. Sans possibilité d’expression individuelle et collective, le vivre ensemble apaisé n’est que pure illusion.
En Martinique, l’illettrisme et les difficultés liées à la maîtrise de l’écrit et du calcul constituent des enjeux sociaux et économiques majeurs. Selon
— Par Jean Samblé —
Le dimanche 10 novembre, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Paris pour dénoncer la vie chère qui frappe durement les territoires d’Outre-mer. Ce mouvement de protestation, porté par des associations antillaises et kanakes ainsi que par la diaspora ultramarine, a défilé sous un ciel gris, mais avec une détermination sans faille. Le cortège, marqué par la couleur rouge, symbole de la lutte, s’est élancé depuis la place Denfert-Rochereau, en direction du ministère des Outre-mer.
Un événement ouvert à toutes et tous afin de faire connaître la population martiniquaise notre engagement nos valeurs sous un format artistique
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.