— Par Dr Jean ROGER, GMER Etudes Marines —

Cà y est, l’UNEP (organisme de l’ONU de protection de l’environnement), l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et le GCRMN (le réseau de surveillance global des récifs coralliens) viennent (enfin ?) de lancer un avertissement sérieux aux pays de la Caraïbe le 2 juillet dernier à propos de l’état de dégradation avancé de leurs récifs coralliens en se basant sur le rapport d’une étude menée sur 42 ans (1970-2012) par un groupe de 90 experts1. En effet, d’après ces derniers, les coraux de la Caraïbe pourraient avoir disparu en intégralité d’ici 20 ans si rien n’est fait à temps pour les préserver.
Pourquoi disparaissent-ils ?
La pollution côtière (rejets de produits phytosanitaires, hydrocarbures, etc.) et la surpêche sont les deux principaux responsables du déclin des récifs corallien dont 50% ont disparu depuis 1970. Beaucoup de gens pensaient jusque-là que ce déclin était principalement favorisé par le réchauffement climatique qui entraîne une acidification accrue des océans entraînant ce que l’on appelle le blanchiment (ou « bleaching ») des coraux.

Les pays touchés par l’épidémie sont tous très fragiles, à l’image du Sierra Leone, qui a décrété l’Etat d’urgence et une journée chaumée ce lundi pour tenter d’endiguer la propagation du virus. L’économie de ces pays est durement touchée, la Banque Mondiale promet un rapide plan d’aide⋅
IDÉES
Réagissant à propos du conflit de la SME, le patron du Club Med, guidé par un réflexe de classe, a cru devoir se livrer à une attaque en règle contre les salariés en grève.
Le débat sur la sélection à l’université, relancé ces dernières semaines, a été enterré une fois de plus par le gouvernement dans la plus grande confusion. Or le statu quo ne peut, ici, tenir lieu de politique.
Un rapport commandé par Pierre Moscovici alors qu’il était ministre de l’Economie s’étonne du niveau élevé des revenus de 37 professions réglementées, sans lien avec une prise de risque ou un haut niveau d’études.
Alors que les faits sont là, dans leur aveuglante nudité (Plus de mille personnes tuées à Gaza, notamment des femmes et des enfants, contre une cinquantaine de morts chez les Israéliens, essentiellement des militaires), les dirigeants de l’Etat d’Israël continuent de maintenir leur même argumentation : la faute en incombe au Hamas qui se sert des civils comme boucliers. Cet argument est repris par Roger Cukierman, président du CRIF, dans
« Collabo, harki, sioniste, sale juif, kafir, mécréant, apostat, vendu, youpin, traître, salaud, r’khis, lâche, sale rabbin, merdeux, valet de BHL, suppôt d’Israël… » Voilà les qualificatifs dont on affuble Kamel Daoud, chroniqueur et romancier algérien, sur les forums. Quel crime a commis l’auteur pour être ainsi traîné dans la boue ? Les premiers jours de l’attaque de Gaza, il a écrit une chronique où il annonce qu’il n’est pas solidaire de la Palestine : « Non, donc, le chroniqueur n’est pas solidaire de cette “solidarité” qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion, pas de dignité, et de royaume céleste, pas de terre vivante ensemencée. »
— Par Laurence Caramel —
Dédié aux civils Palestiniens massacrés, aux victimes Malaysiennes de l’avion abattu en Ukraine, aux lycéennes Nigérianes kidnappées et aux milliards d’êtres humains qui subissent des exactions de par le monde.
TRIBUNE
Les Guyanais seront sans doute nombreux à se souvenir de ce mois de juillet 2014 quand, à Cayenne, a été inauguré le boulevard Nelson Mandela, qui plus est en présence de la ministre guyanaise de la Justice Christiane Taubira. Il leur importe davantage de savoir que c’est aussi en un mois de juillet que Félix Eboué, l’icône de leurs rares figures emblématiques, est revenu pour la première fois en Guyane. C’était en 1921, l’année même où son vieil ami René Maran, grâce à Batouala, a obtenu le Prix Goncourt. Sur sa terre natale, Félix Eboué, alors diplômé de l’Ecole coloniale, retournera en 1922, en 1927, en 1931, en 1932, avant de promettre à René Maran d’y revenir également en 1946, en vue des législatives. Le destin, on le sait, en a décidé autrement.
Le vice-Premier ministre turc, Bülent Arinç, a déclenché la polémique en déclarant que les femmes ne doivent pas rire trop fort, et qu’elles ne doivent pas non plus partir en vacances sans leur mari ou pratiquer la pole dance.
DEBUT D’UNE METAMORPHOSE
A l’initiative de deux journalistes,
DÉCRYPTAGE
Je suis Palestinien.
— Par René Bernard —
— Par Pierre Sabourin, écrivain et psychanalyste —
— Rosen HICHER Ancienne prostituée —
— Par Martine Gross, sociologue, CNRS
— AFP & lefigaro.fr —
— Par Michèle Levieux —