L’attitude du gouvernement vis-à-vis des immigrés s’inscrit dans « une tradition socialiste » de fourvoiement en période de crise politique et morale.
—Par Shlomo Sand —
L’attitude actuelle des socialistes, à la tête de l’Etat, du gouvernement et du parti, vis-à-vis des principes républicains, de l’immigration, et de l’«autre» pas tout à fait français, a de quoi susciter l’étonnement. La gauche politique n’est-elle pas porteuse de valeurs humanistes ? Des dirigeants comme François Hollande et Manuel Valls ne trahissent-ils pas une longue tradition de combats en faveur de la justice et des droits humains ?
En Europe, le socialisme parlementaire a, certes, constitué un groupe de pression efficace en faveur des classes laborieuses, tout au long du XXème siècle. En période de stabilité et de prospérité économique, il a obtenu des acquis non négligeables en faveur de son électorat: au pouvoir ou dans l’opposition il a notablement contribué à la formation de l’Etat-providence moderne.
Cependant, lors des graves crises politiques et morales, il a failli à se situer du côté de la justice universelle, et de la solidarité humaine. Ceci a pu se vérifier à l’occasion de quatre crises décisives, dans l’histoire politique de la France: l’Affaire Dreyfus, la première guerre mondiale, l’accession de Pétain au pouvoir, et la guerre d’Algérie.

Il y a celles et ceux qui voient dans le changement de majorité dans la direction des affaires martiniquaises une « véritable libération » , une « ère nouvelle » , etc. L’avenir ne tardera pas à montrer l’outrance du propos. Mais en ce qui concerne l’autre nouveauté de la période, à savoir l’alliance Marie-Jeanne/Monplaisir, les mêmes commentateurs se divisent en deux : celles et ceux qui y voient une transformation importante inaugurant une coopération profonde, durable, riche de promesses ; et celles et ceux pour qui cette simple manoeuvre électorale ne modifiera en rien la ligne des « Patriotes » .
« L’Histoire n’est rien d’autre qu’une tentative de Reconstruction. L’Héritage quant à lui est une vision mystifiée du passé ».
Sans intérêt sécuritaire avéré, l’instauration de la déchéance de nationalité se présente aux dires mêmes de ses initiateurs comme une mesure essentiellement « symbolique » . Inscrivant de fait, dans les textes, une distinction fondamentale entre Français de naissance à raison de leurs origines, de très nombreux binationaux, de fait ou de droit, ont ressenti cette mesure comme une atteinte à leur dignité et à leur légitimité. Historiquement proposée par la droite ou l’extrême droite, cette mesure est perçue comme la réminiscence d’une inspiration essentialiste de l’identité nationale française dont la République n’a jamais réussi à se défaire totalement. Or ce modèle dépassé semble méconnaître le pluralisme fondamental du corps social dont la négation ne peut avoir que des effets destructeurs, aussi bien pour la cohésion nationale que pour la sécurité collective.
La ministre de la Justice démissionnaire s’est exprimée seule dans les locaux de la place Vendôme, et a affirmé appuyer sa décision sur «un désaccord politique majeur» avec l’exécutif.
La Garde des Sceaux Christiane Taubira a remis sa démission à François Hollande, qui a nommé aussitot le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas pour la remplacer ce mercredi matin. « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit. » a-t-elle twitté.
Les députés Sylvain Berrios (Val-de-Marne), Bernard Debré (Paris), Patrick Devedjian (Hauts-de-Seine), Guy Geoffroy (Seine-et-Marne), Philippe Gosselin (Manche), Jean-Jacques Guillet (Hauts-de-Seine), Nathalie Kosciusko-Morizet (Essonne), Thierry Lazaro (Nord), Hervé Mariton (Drôme), Patrice Martin-Lalande (Loir-et-Cher), Édouard Philippe (Seine-Maritime), Christophe Priou (Loire-Atlantique), Jean-Sébastien Vialatte (Var) et les sénateurs Gilbert Barbier (Jura), Jérôme Bignon (Somme), Jean-Pierre Grand (Hérault), Michel Heinrich (Vosges), Claude Malhuret (Allier), Louis Pinton (Indre), Hugues Portelli (Val-d’Oise).
Objet : Demande de déchéance de la nationalité française
Prendre des mesures symboliques ne nous aidera pas à vaincre l’idéologie du djihad. La République doit plutôt déradicaliser ses citoyens qui ont basculé dans le fanatisme
Le second tour de l’élection présidentielle et des législatives n’a finalement pas eu lieu ce dimanche en Haïti, reporté à la dernière minute pour des raisons de sécurité. Si l’opposition, qui refusait de participer à ce qu’elle considère comme « un coup d’Etat électoral » fomenté par le pouvoir en place, s’en réjouit et réclame le départ immédiat du président Michel Martelly, les partisans du candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, sont déçus et en colère. Ils estiment avoir été privés de leur droit de vote.
Culture Égalité, une jeune association féministe qui s ‘engage pour la défense des femmes et des droits humains.
— Par Soline Roy —
Bernard Lahire
Après le terrible attentat à l’hebdomadaire français Charlie Hebdo au début de 2015, de nombreux caricaturistes se sont solidarisés avec les collègues assassinés et, en signe de soutien, ont envoyé leurs œuvres à plusieurs médias du monde entier.

Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgence
Le 13 décembre dernier, 92 parlementaires français ont été élus aux élections régionales. Parce qu’ils détiennent depuis deux mandats locaux, 42 d’entre eux sont tenus par la loi contre le cumul des mandats de renoncer à au moins une de leurs fonctions.
Les autorités de santé ont annoncé le début de l’épidémie d’infections  dans les départements d’Outre-Mer, ainsi que l’accélération de la circulation du virus en Martinique.
A quelques jours de l’ouverture du forum économique mondial de Davos, Oxfam, l’ONG britannique, publie son enquête annuelle sur la répartition des richesses dans le monde. Des chiffres qui signent une effrayante accélération des inégalités.
Aux élus de la République, et au nom de la France, nous vous demandons de ne pas inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution.
Un jeune Cap-Verdien a été séquestré et grièvement torturé aux Abymes, commune la plus peuplée de Guadeloupe, en raison de son homosexualité.
Selon la Fondation France libertés : « Les distributeurs d’eau continuent à brutaliser les plus démunis dans une optique exclusivement commerciale. ».