— Par Pauline Fréour —
– Transmission, traitement, lutte contre les moustiques… La mobilisation des chercheurs porte ses fruits.
Les leçons d’Ebola, précédente épidémie qualifiée d’urgence de santé publique de portée mondiale par l’OMS, ont semble-t-il été apprises. Face au Zika, un virus causant des malformations congénitales et des troubles neurologiques qui circule actuellement dans au moins 58 pays, la mobilisation des chercheurs a été plus rapide, avec un partage de l’information scientifique sans précédent. Cette semaine a été particulièrement riche en découvertes. Revue de détails.
• Le moustique femelle passe le virus à sa descendance
L’essentiel des contaminations humaines ont pour origine la piqûre du moustique Aedes, et plus spécifiquement Aedes aegypti (Aedes albopictus ou «moustique tigre», présent en France métropolitaine, est un vecteur peu efficace du virus). Pour cette raison, et parce qu’il n’existe pas encore de vaccin ni de traitement contre Zika, les efforts pour enrayer l’épidémie reposent largement sur la destruction des insectes vecteurs. Or des chercheurs ont montré lors d’expériences en laboratoire que les moustiques femelles peuvent transmettre le virus à leurs œufs, sur le modèle d’autres arbovirus (dengue, fièvre jaune).

La chaîne franco-allemande continue, et c’est heureux, de se démarquer de la production des autres chaînes. Elle poursuit une politique de programmes exigeants et inventifs.
Depuis début août, plusieurs maires de villes côtières ont décidé de publier des arrêtés “anti-burkini”, au nom “du respect de la laïcité”, au nom du “respect des droits des femmes”, mais aussi pour “apaiser les esprits”. Osez le féminisme ! constate que dans ces mesures, les femmes de confession musulmane sont les grandes perdantes, victimes d’actes d’humiliation, sur fond de racisme et de sexisme, depuis plusieurs jours sur les plages françaises.
Ceux qui s’imaginaient que la création de la CTM permettrait ,comme par magie, de faciliter le règlement des problèmes auxquels la Martinique est confrontée doivent aujourd’hui déchanter.
Le moment approche où les Martiniquais se lasseront de la chronique permanente qui met en scène les rapports entre les hommes politiques et les békés. Il est de règle pour les partis politiques de gauche d’afficher leur détestation de ces Martiniquais, lesquels sont porteurs, selon eux, de la triple tare de descendants d’esclavagistes, de patrons capitalistes et de Blancs pays. Il y a peu de martiniquais qui, à l’un de ces titres ou aux 3 à la fois, ne pourraient pas trouver matière à poursuivre cette aversion qui instille le discours de la société martiniquaise. Sauf que tout le monde se fatigue et qu’au moment où chaque citoyen tient en permanence à la main un appareil photo enregistreur, il devient impossible de camoufler les contradictions. Les instruments qui ont trahi le vieil homme sont les mêmes qui trahissent ceux qui le condamnent. Il ne suffira plus de posséder en douce, honteusement, son « bon béké » ou son « bon métro » tout en stipendiant la gente des békés et celle des métropolitains. Halte à l’hypocrisie : les hommes publics se verront de plus en plus obligés de parler vrai.
En Amérique comme en Europe, le début des années ’20 sont des années de crise et de luttes sociales. Les grèves tournent en affrontements violents dans plusieurs grandes villes des États-Unis, comme à Boston. En 1920, de nombreux attentats anarchistes frappent les responsables politiques. Les bureaux de la banque Morgan à Wall Street sont soufflés par un attentat à la charrette piégée qui fait 38 morts et 200 blessés. Une vague de répression s’abat sur les anarchistes mais aussi sur les communistes, les socialistes et les syndicalistes américains.
La politologue Françoise Vergès revient sur la portée symbolique de la demande béninoise de restitution des trésors culturels pillés durant la conquête coloniale.
Publié le 15 août 2016 dans International
Depuis Montaigne, on sait que la vérité d’un pays s’arrête à ses frontières et que ce qui est interdit en deçà des Pyrénées peut être admis au-delà. C’est ce que m’inspire une tribune parue dans la presse sous la signature d’un militant indépendantiste et intitulée
DISPARITION – L’auteure notamment du Rempart des béguines est morte à l’âge de 86 ans.
Suite à la découverte du virus Zika dans le sperme d’un italien 6 mois après l’apparition des premiers symptômes de l’infection, les chercheurs préconisent d’allonger la durée d’utilisation de préservatifs pour toutes les personnes atteintes.
Charlie Hebdo a porté plainte contre X jeudi 11 août après avoir reçu de nouvelles menaces de mort sur sa page Facebook, a dit vendredi l’un des responsables de l’hebdomadaire satirique, ciblé par un attentat djihadiste en janvier 2015, confirmant une information du Parisien.
Les déchirants et sanguinaires événements de ces derniers temps en Europe et surtout en France, nous ont abasourdis par leur cruauté. Existe-il d’autres termes pour qualifier pour l’Histoire, ces dramatiques moments ? Même les présentateurs télé pourtant habitués à présenter les laideurs qui ensanglantent quotidiennement le monde étaient désemparés. Ne sachant que dire, mais surtout comment dire! L’on assiste accablé, confondu de questionnement à un drame qui rapidement s’avérera monstrueux.
On fume moins, on boit moins, on se drogue moins dans les collectivités d’outre-mer qu’en métropole. Ces affirmations, si elles vont à l’encontre des idées reçues, ne sont pas tout à fait nouvelles. Mais pour la première fois, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dispose d’une photographie complète et détaillée des usages de « drogues » (tabac, alcool, cannabis et autres) en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion et en Guyane, et ce, pour les personnes âgées de 17 à 75 ans. Les résultats, recueillis en 2014 par l’OFDT et l’agence Santé publique France et comparés aux données de la métropole, ont été rendus publics jeudi 28 juillet.
L’art n’est donc pas seulement, comme on dit, celui de terminer une grève ; il consiste aussi dans la façon de la faire !
Ils ont joint à la saisine un mémoire détaillant tous les motifs de ce recours. Les élus martiniquais et guadeloupéens toujours aux abonnés absents exception faite de
Des tables, de la peinture, des pinceaux des pochoirs et des, tee-shirt, samedi 16 juillet, place de l’Enregistrement… L’association CULTURE EGALITE avait installé un atelier de création de tee-shirt pour que chacun-e puisse afficher son engagement à défendre les droits humains donc les droits des femmes. Des slogans, des mots étaient proposés : « Je m’engage », « Je suis debout », « libre, autonome, solidaire », « Comme Lumina je résiste », « An féminis sé mwin, sé wou, sé li… » Toute la matinée des femmes, des hommes ont réalisé leur tee-shirt dans une ambiance conviviale.
Autant il est bien établi que le concept de « races humaines » est disqualifié par les progrès de la génétique, autant on peut observer que sur le terrain, les impalpables chromosomes s’effacent devant les couleurs de la peau, les cultures et les mœurs, et invariablement les intérêts.
« Ce mercredi 20 juillet, la loi Travail a donc été définitivement adoptée. Au cœur de l’été, il ne faut pas lâcher,mais continuer à dire pourquoi ce fut le moment le plus insupportable de ce quinquennat pour qui ne se résigne pas à la dégradation des droits des salariés français et au déni de démocratie.
« Nos sincères condoléances aux familles martiniquaises endeuillées ».