
Une partie du personnel de Martinique Catering (Ex Servair) est mobilisée depuis hier mardi 26 juin 2018. En effet le site est partiellement entravé par les salariés grévistes.
La cause de cette mobilisation ? L’échec des négociations annuelles obligatoires. Certains représentants du personnel réclament 6% d’augmentation alors que la direction ne proposerait que 0,5%, soit bien moins que l’inflation officiellement constatée. Outre cette question de rémunération, les grévistes réclament la hausse de la prime de transport avec une meilleure transversalité entre les services.
— Communiqué de la CGTM —
Halte aux méthodes dictatoriales de Martinique Cartering
SERVAIR SA est une de filiale GATE GROUP, avec comme actionnaire principal AIR FRANCE. En Martinique, Servair associée au groupe de Yann MONPLAISIR, représente trois entreprises : Serveritel (le restaurant de l’aéroport), Burger King (parking de l’aéroport) et Martinique Catering. Ces trois structures sont gérées par une seule et même directrice.
C’est une entreprise qui fournit des prestations à différentes compagnies telles que CORSAIR, AIR FRANCE, XL, AIR CARAIBE, AMERICAN EAGLE, NORVEGIAN, GOL et des repas aux écoles, à l’armée également. L’entreprise compte environ 70 salariés, dont 6 cadres de Servair mis en place et gérés depuis Paris, une trentaine de salariés précaires ainsi qu’une douzaine de salariés en situation de handicap (Centre d’Aide par le Travail et ESAT).

La rentrée scolaire 2018-2019 aura lieu à partir du 3 septembre 2018 pour la majorité des élèves. Afin d’aider les parents d’enfants de 6 à 18 ans à assumer le coût de cette reprise de la scolarité, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée sous conditions de ressources à partir de la fin du mois d’août.
— Préface d’Aurélia Gaillard, professeure de littérature française du XVIIIe siècle à l’université Bordeaux Montaigne —

DISSENSUS. Cessons de penser que les algorithmes prennent des décisions ; ils ne font qu’exécuter les choix de ceux qui les ont écrits, rappelle le chercheur Hugues Bersini.
Les fans étaient déchainés dans les centres commerciaux qui, certainement par amour des clients, avaient installé chaises et grand écran. Ce même amour qui avait conduit des chefs d’entreprises, tellement peu conciliants le reste du temps, à assurer que leurs salariés puissent suivre les matchs sur le lieu de travail.
Je n’ai pas le colonialisme français et les faiseurs de pwofitasyon au bout du fusil. De fusil je n’en ai pas.
Après la mort de Roger Bellemare, beaucoup de ses élèves, ses collègues, ses camarades syndicaux et politiques lui ont rendu hommage.
— Par Géraldine de Thoré, membre de Culture Égalité —
C’est parce qu’il n’est pas question de toucher à l’actuelle répartition des richesses dans un sens défavorable aux nantis et aux plus puissants, que Macron et cie – après tous les gouvernements qui les ont précédés depuis une quarantaine d’années – poursuivent , sous couvert de sauver la Sécu, l’entreprise de démolition de cette institution fondamentale née en 1945 – et plus largement le système de protection sociale – ainsi que les autres acquis sociaux gagnés ultérieurement.
L’interprétation de la situation des vacances scolaires reste variable pour les élèves et pour les enseignants. Restent, d’un côté, la crise du savoir scolaire des transmetteurs que sont les professeurs, de l’autre, celle du savoir-être des élèves, de leur entrée dans la vie morale, sociale, civique. Particulièrement lourde en est la pression sur les uns et sur les autres, après un troisième trimestre d’évaluations et d’examens de toutes natures, du Cours Préparatoire aux classes de baccalauréat. D’une étape à l’autre, le recommandation pédagogique n’est-elle pas de mettre à jour les connaissances et les méthodes, aussi bien pour apprendre à lire en zone prioritaire, que pour enseigner les connaissances nouvelles dans les lettres, les sciences, les techniques, en classes de collèges et de lycées ?
La question soulevée par le journal « Libération » sur la diversité des profils au sein de sa rédaction met en lumière l’homogénéité de toute la profession, estime la chercheuse Marion Dalibert.
Une offre de transport qui ne répond pas aux attentes des usagers. Comment pourrions-nous augmenter la fréquence des bus afin d’améliorer la mobilité pour les usagers ? C’est la préoccupation des citoyens.
A l’occasion du déplacement d’Emmanuel Macron à Nouakchott pour le sommet de l’Union africaine, le mouvement anti-esclavagiste mauritanien interpelle le chef de l’Etat français sur la question de la traite d’êtres humains dans son pays. Il rappelle qu’en Mauritanie «l’esclavage, le racisme anti-noir et l’extrémisme religieux constituent les facettes d’une même oppression».
–Par Emmanuel Argo¹ & Lucien Cidalise Montaise² —
Comme un serpent de mer, le scandale du chlordécone réapparaît, cette fois, à l’occasion de l’arrivée à Paris de la « marche des cobayes » (ou « marche Vérité et justice pour la santé environnementale ») partie le 1er juin de Fos-sur-Mer (sud de la France). Le chlordécone est un insecticide toxique inscrit dans la convention de Stockholm comme « polluant organique persistant ». Il est interdit aux Etats-Unis depuis 1978, mais les autorités françaises en ont autorisé l’utilisation dans les Antilles françaises jusqu’en 1993, pour lutter contre le charançon du bananier. Aujourd’hui, la Guadeloupe détient le record mondial de cancers de la prostate ; le chlordécone est mis en cause.
Grève à l’Ehpad du Carbet ; grève à Mangot-Vulcin ; grève à l’hôpital Louis Domergue à Trinité ; mobilisation de plus de 2000 personnes le 12 juin à Fort de France pour défendre le CHUM, l’hôpital public et la santé ; fermeture le 17 mai dernier du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015…Voilà, rapidement dit, quelques unes des dernières ripostes au plan de démolition du service public de santé décidé par Macron et cie, à la suite de Hollande, Sarkozy et autres.
Ressurgit l’idée d’un drapeau martiniquais. Encore un sujet de préoccupation majeur comme la Martinique les aime. Mais ceux qui s’y adonnent ne sont pas si chimériques que cela. Une conception généralement admise milite pour la création d’un drapeau-emblème qui permette de distinguer la Martinique dans les cérémonies régionales. Lorsque les sportifs participent à des rencontres de la Caraïbe, il peut paraître curieux, aux yeux des Etats, que ce soit le drapeau français qui représente la Martinique. Surtout si la Guadeloupe et la Guyane sont présentes à ces évènements.
Foot à la télé : que faire si votre voisin est un fan très bruyant ?
Emmanuel Macron a dévoilé jeudi 28 juin à l’Élysée ses priorités pour l’Outre-mer, avec la présentation d’un Livre bleu, qui va définir la politique du gouvernement sur le quinquennat.
L’affaire du chlordécone, ce pesticide ultra-toxique à l’origine de lourdes pathologies, revient sur le devant de la scène, avec en toile de fond le passé colonial de la France…
Créer des emplois ou éviter de défigurer l’Amazonie ? C’est le dilemme auquel ce « mégaprojet » de mine d’or confronte les Guyanais.