— Par Olivier Ernest Jean-Marie —
Le 9 décembre 2015, Alfred MARIE-JEANNE et Yan MONPLAISIR, dans l’entre-deux tours de l’élection des conseillers à l’Assemblée de Martinique, décident de fusionner les listes « Gran Sanblé Pour Réussir la Martinique » et « Ba Péyi-a An Chans ». Pour Clarifier leur démarche ils signent un contrat de mandature qui les engage en cas de victoire.
L’article 6 de ce contrat de mandature annonce la réalisation, tous les 2 ans, d’une évaluation des politiques publiques mises en œuvre.
A ma connaissance, à ce jour, la coalition « Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans » n’a pas encore publié sa première évaluation des politiques publiques.
La Martinique désirable que j’imagine est une Martinique où l’évaluation des politiques publiques ne resterait pas l’affaire des seuls élus, experts et cadres administratifs.
Dans cette démocratie martiniquaise désirable, les citoyens, premiers bénéficiaires des politiques publiques, seraient considérés comme des acteurs de l’évaluation. Des citoyens impliqués dans des dispositifs participatifs d’évaluation sincères et transparents.
De tels dispositifs permettraient aux citoyens d’indiquer ce qui compte vraiment pour eux et de suivre les évaluations une fois qu’elles auraient été réalisées.


Rien n’est moins sûr car la donne a radicalement changée avec l’apparition d’un gendarme des transports en la personne morale de Martinique Transport.



ous ces jours-ci, on entend assez régulièrement dans les médias, sur la question de la fiscalité qui a fini par s’inviter sur la place publique avec les « gilets jaunes », une chansonnette selon laquelle entre 40 et 50 % des ménages ne paient pas d’impôts.
Plus de 60 associations appellent à se mobiliser pour une transition écologique « plus ambitieuse et plus juste »
« Il n’est plus possible d’ignorer les évènements de La Saline », estime 
Les politiques sont exposés à subir la division des partis existants, dont les symptômes caractérisent aujourd’hui l’Etat Français. L’impuissance à engendrer un consensus à propos des « Gilets Jaunes », après les entretiens de Matignon, n’est-ce pas déjà un symptôme inquiétant ? En effet, il n’a pas été possible de sauvegarder l’essentiel, à savoir les lois qui font vivre la démocratie. Au lieu de cela, chaque dirigeant s’est empressé d’insister sur ce qui fait plutôt l’académisme de ses idées, et donc de souligner les différences.
— Par Yves-Léopold Monthieux —
NOU NI ASÉ
Dans une tribune au « Monde », le sociologue Pierre Merle estime que ce conflit violent illustre le fossé qui s’est creusé entre les citoyens révoltés et les élites dirigeantes.
Au fil des manifestations, le mouvement des « Gilets Jaunes » s’enlise dans l’insurrection. Désormais, violences, saccages, profanations, destructions, pillages, incendies, malheurs, se propagent partout en France. C’est assez dire que les « Gilets Jaunes » sont eux-mêmes prêts à violenter, à transgresser les droits constitutionnels, à violer la conscience populaire, par des idées de plus en plus subversives, telle, par exemple, celle de la mise en place, ici ou là, d’assemblées citoyennes, pour aboutir à une France, de plus en plus douce, aux bruits de leur fureur. Leurs revendications premières semblent avoir disparu, ou réduites au minimum, ou parfois même purement allusifs ! De plus en plus, puisqu’il n’y a pas de porte-parole désigné, il n’y a pas de revendication majeure explicite.
Durant 3 siècles, des pays européens ont pratiqué la déportation de millions d’africains à des fins économiques. En France, l’abolition de l’esclavage a été votée en 1848. L’année suivante, l’indemnisation des colons est votée. Près de 12 millions de francs d’indemnités leur sont allouées, la moitié immédiatement versée et l’autre, sous forme d’une rente sur 20 ans. Des réparations, oui, mais à ceux qui se sont fait des fortunes grâce à l’esclavage, c’est-à-dire aux colons-békés-esclavagistes dont le pouvoir économique est renforcé.


Une opinion piquée sur l’internet m’amène à faire plusieurs observations. L’internaute déclare : « Nos politiciens veulent se retirer du cadre français en se camouflant dans des partis bô caye ; personne ne veut s’intégrer dans les partis nationaux pour afficher le territoire au sein du gouvernement. On se replie sans arrêt et le résultat est devant nos yeux ». Ces mots s’appliquent bien au rapport au gouvernement de la classe politique martiniquaise.
INTERVIEW – La féminisation des noms de métiers et l’écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française. La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné.
À l’occasion de la 30e Journée mondiale de lutte contre le sida, dont le thème est « Connais ton statut », Service.public.fr rappelle qu’un dépistage précoce permet, en cas de contamination, de suivre un traitement plus efficace dans la mesure où il est commencé tôt.