— Par Jean-Baptiste Mouttet —
Elle est l’un des fers de lance de l’opposition à Nicolás Maduro. L’ancienne procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Díaz, attaque le président vénézuélien par le flanc judiciaire. Dénonçant le non-respect des droits de l’homme, décrivant un pouvoir corrompu, elle souhaite l’arrestation du président vénézuélien, dans un entretien à Mediapart.
est une des dissidences qui a le plus ébranlé le gouvernement de Nicolás Maduro. Luisa Ortega Díaz était procureure générale de la République du Venezuela depuis 2007 et perçue comme un pilier du pouvoir chaviste. Le 31 mars 2017, cette image vole en éclats. Alors qu’elle présente son bilan annuel, elle dénonce une « rupture de l’ordre constitutionnel ».
En cause ? La décision du Tribunal suprême de justice (TSJ) [la Cour suprême, aux mains de l’exécutif – ndlr] de priver l’Assemblée nationale de ses compétences et les députés de leur immunité. Malgré le rétropédalage de la Cour, l’Assemblée nationale, où l’opposition est majoritaire, est demeurée une coquille vide. Le pays vivait alors des manifestations quotidiennes contre l’autoritarisme de Maduro.
Luisa Ortega Díaz s’opposait elle-même à l’élection de l’Assemblée nationale constituante (ANC) du 30 juillet 2017.


Qui est Déborah de Robertis, l’artiste « sextrémiste » qui a réalisé une performance en pleine manif des « Gilets jaunes »
out comme en Martinique en 2009, toutes sortes de bien-pensants refusant de regarder en face la violence quotidienne du capitalisme, se découvrent subitement défenseurs en France, de toutes celles et tous ceux qui demain, perdront leurs emplois en raison du mouvement des « gilets jaunes ».
Lettre ouverte au président de la CFTU
Ceci nous amène à nous demander si la CFTU est bien gérée ?
Lettre ouverte à
Des projets de révision de la Loi de 1905 seraient à l’étude. S’il s’agit de mieux encadrer des dérives intégristes mettant en cause les principes et valeurs de la République, le titre V de la loi, intitulé Police des cultes fournit l’arsenal juridique suffisant. S’il s’agit de financer les cultes de quelque manière que ce soit, on entrerait alors dans une procédure concordataire que la loi de 1905 avait précisément pour but d’abolir.

Difficile d’analyser des événements quand, soudain -ce qui arrive parfois- l’histoire se met à bégayer. Nous tentons tout de même cette analyse étant persuadé que sa confrontation nécessaire avec d’autres serait une contribution au débat devant traverser l’espace public dans ces temps quelque peu obscurs.
Dans les écoles, lycées et universités de la République française, on enseigne officiellement qu’en contrepartie de notre travail, il nous est versé par notre employeur – public comme privé – un salaire. Cet enseignement est universel, puisqu’en tous points sur la planète, il n’est pas enseigné autre chose. Mais, nulle part dans le monde également, n’est enseigné ce qui est effectivement, à savoir que ce qui nous est payé en contrepartie, non pas de notre travail, mais de notre « force de travail », est un salaire. Une différence fondamentale, développée par Marx dans son œuvre majeure « Le capital », qui met en avant le concept de « force de travail » achetée comme simple marchandise, et qui permet de saisir en profondeur la nature du capitalisme comme système basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Plus précisément sur l’exploitation de travailleur/euses salarié/es par le patronat détenteur du capital.
— Par Edgar Morin —
Difficile de ne pas être saisi par le mouvement en cours. Tout y est déconcertant, y compris pour qui se fait profession de chercher et d’enseigner la science politique : ses acteurs et actrices, ses modes d’action, ses revendications. Certaines de nos croyances les mieux établies sont mises en cause, notamment celles qui tiennent aux conditions de possibilité et de félicité des mouvements sociaux. D’où sinon la nécessité, du moins l’envie, de mettre à plat quelques réflexions issues de la libre comparaison entre ce que l’on peut voir du mouvement et des connaissances portant sur de tout autres sujets. A côté des recherches sur le mouvement en cours, espérons que l’éclairage indirect que donne la confrontation à d’autres terrains pourra dire quelque chose de différent sur ce qui a lieu.
— Par Cyprien Boganda —
Le 9 décembre 2015, Alfred MARIE-JEANNE et Yan MONPLAISIR, dans l’entre-deux tours de l’élection des conseillers à l’Assemblée de Martinique, décident de fusionner les listes « Gran Sanblé Pour Réussir la Martinique » et « Ba Péyi-a An Chans ». Pour Clarifier leur démarche ils signent un contrat de mandature qui les engage en cas de victoire.
Rien n’est moins sûr car la donne a radicalement changée avec l’apparition d’un gendarme des transports en la personne morale de Martinique Transport.



ous ces jours-ci, on entend assez régulièrement dans les médias, sur la question de la fiscalité qui a fini par s’inviter sur la place publique avec les « gilets jaunes », une chansonnette selon laquelle entre 40 et 50 % des ménages ne paient pas d’impôts.
Plus de 60 associations appellent à se mobiliser pour une transition écologique « plus ambitieuse et plus juste »