—Par Claire Gatinois —
Ricardo Salles, le ministre de l’environnement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, estime que son travail consiste plus à « défaire qu’à faire » et agit en conséquence.
Des ministres de Jair Bolsonaro, Ricardo Salles est l’un des plus francs. L’un des plus efficaces, aussi. Mais à ceux qui espéraient que le ministre brésilien de l’environnement d’un gouvernement d’extrême droite peu porté sur la question écologique s’engagerait malgré tout dans la lutte contre la déforestation de l’Amazonie ou le réchauffement climatique, l’homme de 43 ans a offert un démenti cinglant, affirmant que son travail consistait davantage à « défaire qu’à faire ».
« Le Brésil souffre de graves problèmes depuis [l’adoption de] la Constitution de 1988 qui a créé trop d’obligations », a-t-il détaillé dans un entretien à la radio Jovem Pan, vendredi 26 avril, fustigeant les « gouvernements de gauche de ces vingt dernières années » qui ont, selon lui, développé un « appareillage idéologique et bureaucratique (…) freinant le développement économique du pays ».
Fidèle soldat de Jair Bolsonaro avec lequel il partage l’obsession d’un « marxisme culturel » qui se serait infiltré dans le pays, le quadragénaire démantèle, les unes après les autres, les organisations étatiques chargées de la préservation de l’environnement afin d’en chasser les « niches socialistes ».

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
Depuis plusieurs mois le mouvement des Gilets Jaunes, sans précédent dans l’histoire de la Vème République, bat le pavé de nos rues.
Cette revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en 1945, puis dirigée pendant plus de 30 ans par Claude Lanzmann, entre, un peu moins d’un an après sa mort, dans une phase incertaine.
Le 30 avril, l’opposant vénézuélien Juan Guaido appelait l’armée à se retourner contre Nicolas Maduro. Selon des proches du président, les militaires, qui s’apprêtaient à rejoindre l’autre camp, ont fait marche arrière au dernier moment.
Après vingt années de chavisme, le Venezuela, qui possède pourtant les premières réserves mondiales d’hydrocarbures, se trouve à un stade structurel post-apocalyptique : pénurie alimentaire, hyperinflation galopante, insécurité maximale, corruption généralisée, désastre écologique, crise énergétique, délabrement sanitaire, émigration massive, répression politique. Le projet du « socialisme du xxie siècle » mené par Hugo Chavez, puis par son successeur Nicolas Maduro, agonise dans une impasse idéologique.
Vous ne pouvez pas vous déplacer ou vous serez absent de votre domicile pour les prochaines élections européennes (26 mai 2019 en métropole) ? N’attendez pas la dernière minute pour prévoir le vote par procuration !
« Le tigre d’aujourd’hui est identique à celui d’il y a six mille ans,
Les dossiers de bourse à la Formation Culturelle et Artistique pour l’année scolaire 2019/2020 peuvent être expédiés ou remis à l’accueil de l’Hôtel de la CTM jusqu’au vendredi 31 mai 2019, au plus tard. Ces bourses sont attribuées, selon des critères définis, à des jeunes qui envisagent de suivre des formations non dispensées en Martinique dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre, des arts visuels et de l’audiovisuel. La limite d’âge est fixée à 26 ans dans le cadre de ce dispositif.
Le mois de mai arrive avec quelques changements. Voici ce qui vous attend à partir de ce mercredi.
La démesure ! Voilà ce que je retiens d’une courte, trop courte visite sur le gigantesque site d’Angkor. Les chiffres donnent le vertige. Plus de 700 monuments, bouddhistes et hindouistes, sont dispersés à travers 400 kilomètres carrés, en partie couverts par la forêt. 
— Par Michel Herland —
Depuis de nombreuses semaines, des femmes désemparées font le tour des associations d’accompagnement des femmes en difficulté pour obtenir de l’aide afin de protéger leur enfant de pères violents. Sur ces trois dernières semaines, ce sont trois femmes qui nous ont sollicitées. Toutes les trois étaient épouses ou compagnes d’hommes vivant en France. Elles sont revenues en Martinique pour fuir les violences. Elles ont chacune un enfant réclamé par un père qui se découvre brutalement indispensable à l’équilibre de son enfant…
C’est une grande victoire judiciaire, Mumia Abu Jamal peut interjeter appel. La Cour suprême de Pennsylvanie avait toujours rejeté cette possibilité.
L’affaire a fait grand bruit. Le 25 mars 2019, une représentation des Suppliantes, d’Eschyle a été annulée à la suite de la mobilisation de plusieurs associations et collectifs de lutte contre la « négrophobie » ou l’« afrophobie ». L’entrée de l’université de la Sorbonne, où devait se jouer la pièce mise en scène par Philippe Brunet a été bloquée. Les comédiennes qui interprètent les Danaïdes, devaient se produire grimées en marron et avec des masques de couleur cuivrées. Les activistes qui ont empêché la représentation ont assimilé cette pratique à du blackface. Peut-on encore aujourd’hui montrer Les Suppliantes d’Eschyle en noircissant le visage des actrices parce que l’on veut figurer qu’elles viennent d’Afrique ? Pourquoi le blackface est-il un geste qui pose problème ? Le spectacle de Philippe Brunet a été pris à partie et soulève la polémique sur la question du blackface en France. Sylvie Chalaye, spécialiste de l’image du Noir au théâtre, professeur à l’université de la Sorbonne nouvelle et co-directrice de l’Institut de recherche en études de théâtrales, livre ici des clés de compréhension.
La dimension régalienne des attributions de l’État est souvent perçue comme un obstacle à la valorisation de l’identité martiniquaise. Aussi, la tentation est forte de s’affranchir de cette souveraineté, du moins dans les formes, par toutes initiatives susceptibles d’exorciser la réalité et de donner une couleur à l’identité. Cela passe par la sémantique qui conduit à exclure des mots comme métropole ou outre-mer, à en utiliser d’autres, et par des symboles comme le drapeau national ou nationaliste. En évoquant dans un récent article les attributions de l’État concernant l’Outre-Mer, Raphaël CONFIANT fait inconsciemment le constat que la manifestation de cette prérogative est devenue insupportable à la classe politique martiniquaise et que le pouvoir régalien s’est délité. Il convient de souligner dans de nombreux domaines l’application parcimonieuse de la règle de droit. Dans plusieurs tribunes j’ai essayé de montrer en quoi, en Martinique, le pouvoir régalien était devenu un leurre. Sauf que, loin de jeter le bébé avec l’eau du bain, on se soucie d’en conserver les dividendes.
Le vendredi 26 avril nous avions une réunion de travail avec le maire de FdF
– Comment freiner la destruction de la nature, vitale pour l’humanité: scientifiques et gouvernements se réunissent pour alerter sur le sombre état des écosystèmes de la planète bouleversés, comme le climat, par l’assaut des activités des hommes.
La crise morale que vit la Guadeloupe aujourd’hui est d’abord une crise de la culture créole avant que d’être une crise d’adaptation au monde technologique . L’échec des politiques économiques menées depuis cinquante ans de départementalisation , mettant à l’écart la dimension culturelle propice au développement , doit conduire à une réflexion en profondeur tendant à donner une nouvelle impulsion au patrimoine culturel local dans la vie publique, privée et professionnelle. Il s’agit de se penser en guadeloupéen , en identifiant l’intérêt de son pays à celui de la France hexagonale . Il s’agit, en même temps, de se penser en citoyen du monde, un monde où » le localisme ‘ne va pas sans l’interdépendance planétaire.
L’Union des Femmes de Martinique appelle à une mobilisation de toutes les femmes qui s’investissent dans le mouvement social.
Bien entendu la question du choix d’un drapeau n’est pas d’actualité : nous appartenons constitutionnellement et historiquement à l’ensemble national français dont nous reconnaissons sans complexe les insignes officiels, à savoir le drapeau tricolore et la Marseillaise.
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
22-Mé pli bel dat’ : C’est autour des années 1970 qu’on entend ce slogan en Martinique.
Le 27 avril 1994, à minuit, l’hymne afrikaner Die Stem van Suid-Afrika est joué dans tout le pays. Partout, le drapeau sud-africain qui flottait sur le pays depuis 1928 est déployé puis amené. À minuit une, un autre drapeau, arc-en-ciel aux couleurs noir, jaune, vert, rouge, blanc, bleu, est levé alors que retentit le nouvel hymne officiel symbole des africains, Nkosi Sikelel’ iAfrika (« Dieu sauve l’Afrique »), suivi immédiatement de Die Stem. L’Afrique du Sud avait dû choisir un nouveau drapeau pour symboliser le changement de régime et un nouvel hymne national, en l’occurrence deux hymnes pour la période de transition, les Blancs acceptant l’hymne des Noirs et ces derniers acceptant de conserver celui des Blancs pour manifester la réconciliation.