— Par Yves-Léopold Monthieux —
On ne parle jamais du racisme qu’à ses dépens. Quel que soit le bout par lequel on aborde le succès on risque de s’y blesser. Et il y a toujours des gens à blesser dans le propos ‘’metaraciste‘’. C’est ainsi que les prudents que sont les politiques se contentent souvent de rouler des yeux d’horreur pour signifier leur condamnation du racisme. Pourtant, avec une périodicité de plus en plus rapprochée se pose la condition des Noirs dans la société française. Rien n’indique que la solution est proche quoi qu’on ne puisse y tendre sans en parler. C’est comme les objets à double tranchant, les courageux qui s’y risquent deviennent souvent des cibles.
Lilian Thuram et Pierre Ménès connaissent un brin sur le monde sportif, domaine où les contacts entre des Blancs et des non-Blancs sont des plus spectaculaires. Il n’y a pas mieux pour parler aux Blancs des Noirs, et des Noirs aux Blancs, qu’un Noir qui se sent français et dont cette qualité ne lui est pas contesté par les Blancs. C’est le cas de Thuram qui est l’une des icônes de l’Equipe de France et qui n’a jamais mégoté l’intérêt qu’il porte à ce symbole, ce qui paraît suspect à certains.




L’actualité quotidienne est désormais marquée par l’annonce de faits divers sanglants et de rixes meurtrières dont le dénominateur commun est l’usage irraisonné des armes à feu; l’espace martiniquais est devenu scène de western où se joue régulièrement” règlement de comptes à ok corral”.
Je veux d’abord saluer la volonté commune affichée de nos députés et sénateurs (cf. déclaration commune du 29 juillet 2019 à l’initiative du Maire de Fort-de-France) – qui nous a tant fait défaut sur d’autres dossiers cruciaux – de ne parler que d’une seule voix face au fléau de la violence qui endeuille tant de familles et les plonge dans la détresse. Si l’exigence d’une « solution globale », au delà de l’urgence, fortement exprimée par nos parlementaires dans leur déclaration commune est une position à laquelle on ne peut que souscrire, elle se trouve, malheureusement, quelque peu biaisée par une posture qui me semble équivoque, puisqu’on à l’air de s’en remettre complètement à Paris, et par une tonalité sécuritaire dominante. C’est là, on peut le présumer, la marque d’une absence de stratégie territoriale localement et collectivement pensée, l’aveu d’une impuissance à influer sur le cours des choses. C’est sans doute cela, qui associé à sa propre inertie, explique que la société civile martiniquaise est encore dubitative, d’autant que « le mal » continue à progresser…
République du Mali
Portable à l’école : le point

I – Le contexte :
Le 3 décembre 1969 le Boeing assurant le vol AF 212 s’écrasait au large de Caracas une minute après son décollage de l’aéroport Simon Bolivar avec ses 62 passagers et membres d’équipage. Les interrogations émises à l’époque prennent aujourd’hui la dimension de sérieuses présomptions d’attentat qui pourrait avoir visé deux éminents dirigeants des partis communistes martiniquais (Dolor Banidol) et Guadeloupéen (Euvremont Gène), de retour d’un congrès du parti communiste chilien à Santiago du Chili. Un communiqué des syndicats d’Air France publié il y a 2 ans, signale qu’un document du Bureau d’enquête sur les accidents aéronautiques (BEA), classé secret défense, évoque une » forte probabilité que l’accident soit imputable à l’explosion d’une bombe dans le puits du train gauche de l’avion « .. Les résultats de l’examen des restes des corps des deux responsables politiques plaident, également selon les dires d’un médecin les ayant examinés à l’époque, en faveur de cette thèse.
Lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le chef de l’État a appelé à renommer des rues en hommage aux soldats Africains et Antillais de l’Armée française qui ont participé à la Libération. Des responsables associatifs, intellectuels et personnalités publient une lettre ouverte aux Maires de France et des Outre-mer afin qu’ils s’engagent dans ce sens.
Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.
Aucun Martiniquais ne devrait être insensible à ce qui se passe au niveau de notre système éducatif. Je dis notre car, comme tous les acquis sociaux, nous l’avons gagné et nous les payons d’une façon ou d’une autre, et de l’éducation, de l’instruction, de la formation, nous en avons le droit.
La
— Par Valentin Cimino —
Puisque la succession n’a pas été réglée depuis plus de 30 ans, une maison de Seine-et-Marne a été déclarée «sans maître» et attribuée à la commune. L’occupant qui en avait hérité de sa grand-mère doit être expulsé.
Le monde du travail est impitoyable avec les personnes en surpoids. Du recrutement à la négociation salariale, les salariés victimes de grossophobie nous racontent leurs discriminations.
Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.
Lorsque l’on tape « racisme » sous google, la première proposition qui apparaît est « racisme anti-blanc ». Et sur les liens proposés, il faut attendre le quatrième pour avoir une critique de cette notion. Les sociologues affirment souvent que le « racisme anti-blanc » n’existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu’il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la « bien-pensance ». Derrière cette idée, ce qu’il y a en jeu, c’est la compréhension de ce qu’est le racisme. Le plus souvent, celui-ci est perçu comme un sentiment individuel – en grande partie parce que les mouvements et politiques anti-racistes contribuent largement à le cadrer ainsi. Pourtant, du point de vue sociologique, ce n’est pas cela le racisme. Le racisme, c’est un système. Explications.
Lucien est à la retraite depuis 30 ans après de bons et loyaux services à la RATP. Il a choisi de revenir dans son île natale après avoir vécu en France pendant une quarantaine d’années. Grâce à ses économies et à celles de sa fidèle épouse, il avait émis le voeu de s’acheter un bout de terrain en Martinique et de construire une maison où tous les deux viendraient vivre leur retraite. Grâce à Dieu, leur voeu fut exaucé et ils ont retrouvé le pays de leur enfance. Animé d’une attitude positive, ce couple a adhéré dès les premières années, aux différentes activités communales voire à un club de convivialité qui lui a permis de se retrouver avec des amis d’enfance. Hélas, comme tous ceux qui ont vécu en France et qui sont revenus dans leur pays natal, ils ont été déçus par la mentalité antillaise, trop rétrograde à leur avis. Et Lucien le premier s’est retiré dans sa tour d’ivoire.
Le gouvernement soumet aujourd’hui à consultation un projet de décret fixant à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre les habitations et les zones d’épandage de produits phytosanitaires. Mais d’où viennent ces chiffres?
Les victimes ont été piégées par la brusque montée des eaux d’une rivière alors que l’île était placée en vigilance jaune en raison d’orages et de fortes pluies.
La longue crise du recrutement des enseignants en France peut-elle être mise en regard avec l’Allemagne ? Curieux qu’il n’y existe pas de crise. Les professeurs débutants sont rémunérés plus du double des stagiaires français : 24 580 € de ce côté-ci du Rhin, 50125€ de l’autre côté. Etonnant, mais il y a un biais géographique.