— Par Gérard Le Puill —
Pendant que certains médias nous font vivre heure par heure l’avancée d’un ouragan de niveau 5(?) vers la Floride , d’autres catastrophes climatiques, peu ou pas médiatisées , sont en voie d’accélération dans plusieurs régions du monde . Par ailleurs, le rapport préoccupant publiée par le GIEC le 8 août dernier sur les risques pénuries alimentaires liés au réchauffement climatique demeure introuvable en langue française. Dans une lettre à la ministre Elisabeth Borne, le député communiste Alain Bruneel demande que ce rapport soit traduit en français afin que tout citoyen qui le désire puisse en prendre connaissance sans être exclu par la barrière de la langue anglaise.
Depuis une semaine, l’avancée de l’ouragan Dorian en direction de la Floride nous est racontée heure par heure sur les chaînes d’information en continu. Gagnant en puissance au fil des jours, il [était…] classé en catégorie 5 (chiffre maximum) à l’échelle dite de « Saffir-Simpson » permettant de décrire l’intensité des tempêtes. Il s’est abattu hier au nord des Bahamas mais on ne dispose guère d’informations sur les dégâts causés.

Les supermarchés ont su démocratiser le bio mais saignent aujourd’hui les producteurs et les consommateurs les moins bien lotis. Des alternatives existent pour se réapproprier une autre consommation.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
L’année débutera par un nouveau mouvement social de plusieurs syndicats d’enseignants qui s’oppposent à la réforme du bac. Des préavis de grève seront déposés dès septembre.
Entretien mené par Paul Sugy
— Communiqué de l’UFM —
Dorian s’est abattu dimanche sur les îles Abacos avec des pluies torrentielles et des vents frôlant les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire de cet archipel.
Le collectif 8 Mars Martinique recueillait hier ( 31 mars) des témoignages de violences faites aux femmes qui seront retranscrits dans un livre blanc remis aux parlementaires de l’île et destiné au Grenelle de l’environnement qui débutera le Mardi 3 septembre à l’Hôtel Matignon à Paris. Il a été fait état, entre autres, des difficultés que les femmes violentées ont à porter plainte auprès des autorités de police.
Accusé de racisme sur les réseaux sociaux, le philosophe
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..
Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.
Originaire de Pointe-à-Pitre, le bachelier est entré au régiment service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe pour éviter la « dégringolade ». Il y a dix-huit mois, il a décroché un CDI dans une distillerie.
Des voix se sont élevées en Martinique pour que soit débaptisée la rue Blénac à Fortde-France. Gouverneur Général de la Martinique, il a fourni des informations à Colbert pour la rédaction de la première version du code Noir.
Comme être petit ou grand, ou plus ou moins intelligent, le fait d’aimer les hommes ou les femmes n’est pas défini par un seul gène, mais par de multiples régions du génome et, comme tout caractère humain complexe, par d’insaisissables facteurs non génétiques.
Avec l’augmentation de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.
Le taux d’alcoolémie maximal autorisé pour les conducteurs soumis à l’utilisation d’un éthylotest antidémarrage (EAD) est uniformisé et fixé à 0,1 mg/l d’air expiré, par un décret paru au
Plus que quelques jours avant la rentrée des classes et déjà, de nombreux parents veillent à ce que leurs enfants reprennent de bonnes habitudes
Soixante-quatorze bébés sont nés à bord d’un avion en plein vol entre 1929 et 2018. Tel est le constat dressé par une étude publiée dans le numéro de juin 2019 du Journal of Travel Medicine. Son auteur, le Dr Travis Heggie de la Bowling Green State University (Ohio, Etats-Unis), a recensé l’ensemble des naissances survenues à bord d’un vol commercial sur une période de 90 ans, ce qui n’avait jamais été entrepris auparavant.
La chanteuse de jazz et de soul Nancy Brown, née le 11 décembre 1932 à Cleveland aux États-Unis, est décédée mercredi 28 août à Paris où elle vivait depuis cinquante ans. Elle a connu un grand succès en 1963 avec l’adaptation en français de Don’t Make Me Over, créée par Dionne Warwick.
Tous les maires d’aujourd’hui vous diront qu’ils appliquent une démocratie participative en faisant intervenir les quartiers de leur commune. L’idée est bonne en soi, car elle permet aux citoyens des campagnes et des bourgs de se concerter et de proposer des projets qui par la suite seront soumis au conseil municipal.
L’ actualité quotidienne est désormais marquée par l’annonce de faits divers sanglants et de rixes meurtrières dont le dénominateur commun est l’usage irraisonné des armes à feu; l’espace martiniquais est devenu scène de western où se joue régulièrement” règlement de comptes à ok corral”.
Le bonheur est pour demain dans une perspective de développement endogène avec pour axe majeur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, nous disent certains hommes et partis politiques de Martinique et Guadeloupe. Mais qu’en est-il réellement et sur quoi repose cette assertion ?
La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).
Si vous faites partie du million de vacanciers qui a perdu l’an dernier un bagage en prenant l’avion, voici comment le récupérer ou se faire indemniser.