Les organisateurs ont expliqué avoir reçu des « menaces d’activistes connus pour leurs actions violentes ».
La conférence sur le patrimoine, qui devait être pilotée vendredi soir par l’animateur Stéphane Bern au François (Martinique), ne s’est finalement pas tenue à la suite de « menaces d’activistes connus pour leurs actions violentes », ont annoncé les organisateurs de l’événement.
La Fondation Clément, qui soutient des activités artistiques, a affirmé dans un communiqué qu’elle ne pouvait « garantir la sécurité » de ses invités. Elle regrette de devoir annuler la conférence « qui avait pour objet de valoriser l’importance du patrimoine martiniquais, sujet fédérateur autour duquel tous les Martiniquais devraient pouvoir se rassembler pour le rayonnement et le développement de la Martinique ».
Cette fondation, qui a monté le plus grand espace d’art contemporain de l’île, avait organisé en partie le séjour de Stéphane Bern, chargé de la mission Patrimoine en péril par le président Emmanuel Macron depuis septembre 2017. En Martinique, son loto du patrimoine a permis de financer les travaux nécessaires dans la maison d’Aimé Césaire et plusieurs autres, notamment à Saint-Pierre.

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l’époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n’a pas seulement postulé l’infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l’autre homme (l’étranger, le « sous-homme », le « pédéraste »…). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l’oppression de l’homme par l’homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une « crise de la virilité ». Les masculinistes accusent le féminisme d’avoir privé l’homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l’émancipation des femmes n’en est pas la cause.
Mila, une jeune fille de 16 ans, a été harcelée par des menaces de violences et de mort parce qu’elle a critiqué l’islam. C’est inacceptable mais aussi très inquiétant. Les jeunes qui ont proféré ces menaces sont des Français. De jeunes Français pensent donc que l’islam, leur religion, prime sur les valeurs et les lois de la République qui garantissent la liberté de s’exprimer et de blasphémer. En appelant à la violence et au meurtre, ils veulent se faire justice eux-mêmes et ainsi se substituer au droit. Le problème est plus grave encore étant donné que des non musulmans trouvent que Mila mérite ce qui lui arrive, car elle a provoqué par ses propos. De plus en plus la provocation revient dans les discours pour justifier les agressions et les violences. Ainsi, certains trouvent normal que la liberté de s’exprimer soit bafouée ou que les individus se substituent à la justice et que chacun punisse lui-même celui qu’il estime lui causer du mal. Voilà pourquoi cette affaire n’est pas seulement une menace contre Mila, elle est également une menace contre la République.
— Par Stéphane Mandard —
Trop de grève tue la grève !
Une procédure en ligne unique, ouverte jusqu’au 15 mai 2020, vous permet de demander une bourse d’étude et/ou un logement social étudiant pour la rentrée 2020/2021, ainsi que des aides. Pour cela, il faut constituer un Dossier social étudiant (DSE).
Le dioxyde de titane (E171) est interdit pendant un an, mais qu’en est-il des autres colorants, conservateurs, antioxydants ? Qu’est-ce qu’un additif alimentaire et comment les reconnaît-on ? Le point sur les additifs alimentaires avec 
Dans la bataille qui est conduite aujourd’hui en Martinique, en reflet de celle qui est menée en France hexagonale, chacun doit comprendre que l’issue de ce combat sera mortelle pour l’un des camps. Pourquoi ? Parce que le pouvoir en place a déjà choisi sa stratégie : le président est prêt à faire une croix sur les élections municipales pour gagner cette confrontation qui lui permettra, s’il réussit, d’anéantir les syndicats, les partis d’opposition s’il en reste, et le gros de la population – les « sans-dents » de Hollande – définitivement écrasée de taxes, d’impôts et de chômage.
Bonjour M. le recteur
Le journal régional est mis en redressement judiciaire, sans capacité à exercer ses activités.
La situation est particulièrement tendue aux Antilles, où presque tous les lycées et collèges de Guadeloupe et de Martinique étaient bloqués ce jeudi pour protester contre les réformes du baccalauréat et des retraites.
Les élèves en classe de première (voies générale et technologique) inaugurent dès janvier 2020 la réforme du baccalauréat de la session 2021. Ils doivent passer dès cette année les nouvelles épreuves communes de contrôle continu (E3C) et l’épreuve anticipée de français.
— Par Florent Grabin de l’Association écologique PUMA —
Ce que je dirais à Monsieur le Président de la République Française, s’il m’était donné de le rencontrer.
Je vole ce titre à Montaigne qui, dans le chapitre XLVII des Essais, parle des incertitudes quant à l’issue d’une bataille alors que le chef de guerre en toute conviction se croit assuré de la victoire. On pourrait à ce propos citer le Président Trump qui se croit vainqueur dans son conflit avec l’Iran en faisant assassiner l’un des principaux responsables du régime iranien !
Les deux villes capitales des Antilles sont-elles virtuellement deux villes mortes, et là ce serait tout un symbole qui préfigure des lendemains qui déchantent en Martinique et en Guadeloupe. Deux villes où la vocation commerciale sautait auparavant aux yeux et ne se limitait pas aux formules toutes faites de « carrefour commercial », et maintenant coquille vide dans l’absolu actuel. Le résultat vient d’être constaté par l’INSEE : Fort-de-France et Pointe-à-Pitre se paupérisent plus vite et plus fort que les autres communes de. Martinique et Guadeloupe avec un cumul des signes de précarité et d’insécurité . À Fort de France comme à Pointe-à-Pitre , il flotte comme un criminel parfum de gâchis. Rétrospectivement on se dit que la chronique de cette mort annoncée s’est écrite depuis longtemps et à la vue de tous. Comme si tout le monde – des pouvoirs publics aux habitants en passant par les commerçants – avait regardé la lente descente aux enfers de leurs villes capitales , bras ballants, en pensant très fort : « Jusqu’ici tout va bien. ».
— Communiqué de Culture Egalité —
Si les statistiques montrent que les caisses automatiques sont encore très loin de se tailler la part du lion, la multiplication des expérimentations de magasins sans caissiers soulève des inquiétudes sur la pérennité de ce métier.
À la une la presse, mardi 7 janvier, le cinquième anniversaire de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo. Cinq ans après, que reste-t-il de « l’esprit Charlie », qui avait soufflé sur la France au lendemain de l’attaque ? […]