— Par Grégoire Normand —
« Quand elles travaillent, les femmes déclarent deux fois plus souvent que les hommes qu’être parent a des conséquences sur leur situation professionnelle » explique l’Insee.
45% des femmes qui ont des enfants affirment qu’être parent a des conséquences sur leur vie professionnelle contre seulement 23% chez les hommes.
Réussir à mener une vie professionnelle et familiale peut se révéler être le parcours du combattant. Selon une étude de l’Insee publiée ce vendredi 6 mars, les femmes qui ont des responsabilités familiales, en s’occupant d’un ou plusieurs enfants, occupent moins souvent un emploi que celles qui n’en n’ont pas. Surtout, les hommes, qui ont également des enfants, sont plus souvent en emploi que les autres. De telles disparités mettent en exergue les disparités toujours bien ancrées au sein du couple.
Les ouvrières en première ligne
Il existe également des disparités au sein même des catégories socioprofessionnelles. Ainsi, seulement 54% des femmes ouvrières qui ont des responsabilités familiales sont en emploi, contre 74% pour celles qui n’ont pas d’enfant à charge. C’est l’écart le plus marqué. Chez les cadres, ce fossé est beaucoup plus réduit.

Tribune. La véhémence polémique qui a suivi la 45e cérémonie des Césars nous oblige, nous qui sommes tout à la fois femmes, avocates et pénalistes : femmes évoluant dans un milieu où se bousculent nombre de ténors pour qui l’adage « pas de sexe sous la robe » n’a guère plus d’effets qu’un vœu pieux ; avocates viscéralement attachées aux principes qui fondent notre droit, à commencer par la présomption d’innocence et la prescription ; pénalistes confrontées chaque jour à la douleur des victimes mais aussi, et tout autant, à la violence de l’accusation.
Il semble, à écouter certains, que les prochaines municipales, intéressent de moins en moins de monde, mis à part ceux/celles intéressés à un titre ou à un autre, au résultat des scrutins. Ou plus exactement, un nombre grandissant de citoyens, s’intéresse moyennement à la question, car ils ne se font guère d’illusions sur les changements promis, soit par les maires qui vont être reconduits à la tête des municipalités, soit par les nouveaux chefs de mairie. Un regard somme toute lucide, car à regarder les émissions télévisées à propos des prochaines municipales, ce n’est guère l’enthousiasme qui est de mise.
Dans ce Petit manuel, Djamila Ribeiro, philosophe et féministe brésilienne, aborde le racisme dans le milieu professionnel et culturel, parle de négritude, de blanchité, de désirs et affects… En dix chapitres courts et impactants, elle présente des pistes de réflexion pour reconnaître les discriminations raciales, prendre conscience de certains privilèges, adopter des pratiques antiracistes et féministes et, ainsi, assumer la responsabilité de faire bouger les choses. C’est une pratique qui commence dans les attitudes quotidiennes, et qui nous concerne toutes et tous.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Le 25 novembre 2020 toutes les associations et les institutions qui sont impliquées dans l’accompagnement des femmes victimes de violence étaient convoquées dans la salle Félix Éboué de la préfecture de la Martinique. Il s’agissait là pour le Représentant de l’État de nous lister les engagements pris suite aux travaux des ateliers organisés dans le cadre du Grenelle des violences faites aux femmes initié par l’État.
Officialisée en 1977 par les Nations-Unies, cette journée couvre plusieurs événements à travers le monde avec comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Vie-publique.fr fait le point en cinq questions pour comprendre la création de cette journée.
L’index de l’égalité femmes-hommes est un outil mis en place graduellement depuis 2019 par le ministère du Travail afin de supprimer les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes dans les entreprises. Publié chaque année au plus tard le 1er mars au titre de l’année précédente, il est maintenant obligatoire pour toutes les entreprises d’au moins 50 salariés.
L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, Nicolas Santolaria s’interroge sur cette propension des hommes à utiliser le prétexte du travail pour échapper à la partie de Bata-waf avec leurs enfants.
Une étude réalisée par les Nations unies et publiée mercredi révèle que 9 personnes sur 10 ont des préjugés envers les femmes dans le monde, femmes comprises.
En matière de présence de femmes dans la vie publique, la Martinique commence peut-être à rattraper son retard sur d’autres territoires de France et d’Outre-mer. Sur les 116 têtes de liste enregistrées officiellement par la préfecture de Martinique pour les municipales, 20 sont des femmes [17.24%] contre 13 en 2014 [ 12.26%].
La Martinique vit depuis le 5 décembre 2019, une nouvelle période de mobilisation historique pour s’opposer au projet gouvernemental de réforme du système de retraite.
On sait le rôle important et grandissant que jouent dans nos sociétés les réseaux sociaux (WhatsApp et autres) en termes de diffusion et circulation d’informations de toutes natures, « fake news » y compris.
Pour les partisans de l’autonomie de l’article 74, le maintien par l’Etat des pouvoirs régaliens était la parade parfaite contre toutes les dérives du statut annoncé. Dès lors que l’Etat garderait ses pouvoirs de police, de justice et de défense, il n’y aurait plus rien à craindre. C’était, à côté de l’idée qu’il était débile d’avoir deux collectivités sur un si petit territoire, l’argument-massue de la campagne électorale. Après le refus du « 74 » et la limitation du changement au périmètre de l’article 73, cet argument parut encore plus évident, alors que le millefeuille administratif allait s’enrichir de trois communautés d’agglomérations.
Dans son offre initiale, l’homme d’affaires avait annoncé garder 114 des 235 salariés du groupe
Alors que toutes les régions de la France hexagonale sont désormais touchées par le Coronavirus (carte interactive de france info à consulter par ici), dans les Outre-mer dix cas avérés sont dénombrés dans trois territoires.
Dans le monde entier, les femmes luttent et ont toujours lutté. C’est ainsi qu’elles ont pu faire progresser notoirement leur condition. Mais les attaques se multiplient : nous disons haut et fort Stop !
Non-élagage des arbres ou des haies, dépôt sauvage de matériel ou d’objets bloquant la voie publique, occupation à titre privatif du domaine public, occupation illégale du domaine public par un commerçant… Le maire peut infliger une amende allant jusqu’à 500 €. C’est ce que précise la loi du 27 décembre 2019 pour l’engagement dans la vie locale et la proximité de l’action publique qui a modifié le Code général des collectivités territoriales.
Le 5 mars 2020, l’Etat français est à découvert climatique. C’est ce que les organisations de l’Affaire du Siècle ont calculé, pour la première fois, en se penchant sur l’objectif de neutralité carbone que l’Etat français s’est lui-même engagé à atteindre pour 2050. Résultat : nous sommes encore très loin du compte. Le 5 mars 2020, soit en seulement 2 mois et 5 jours, la France a émis autant de gaz à effet de serre que ce qu’elle devrait émettre en une année entière si elle respectait cet objectif de neutralité. Jusqu’à la fin de l’année 2020, la France va creuser sa dette climatique, alors que nous sommes déjà nombreuses et nombreux à témoigner des effets concrets des changements climatiques.
Le 5 mars l’Université et les laboratoires s’arrêtent ? Une question dont la réponse ne va pas tarder. Une coordination montée par personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (chercheurs, ingénieurs universitaires, vacataires souvent précaires, personnels des EPST et des universités) les y appellent. Un mouvement né lors des mobilisations sociales sur les retraites et nourri des craintes suscitées par la LPPR – loi de programmation pluriannuelle de la recherche – qui ne promet guère d’argent mais veut encore accentuer compétitions et contrats de courtes durées. Il est soutenu par plusieurs syndicats FO-ESR, SUD RECHERCHE EPST-SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, SOLIDAIRES ETUDIANT·E·S, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, CGT-FERC SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, L’ALTERNATIVE, UNEF, ANCMSP, SNTRS-CGT, Solidaires). Voici l’interview de Clara Biermann, Enseignante-chercheuse en ethnomusicologie à l’université Paris 8, Musidanse E.A. 1572 et membre associée au CREM-LESC UMR 7186, Vice-présidente de la Société française d’ethnomusicologie et membre du comité Facs et Labos en lutte.
Bordeaux, La Rochelle et Le Havre ont, dans le sillage de Nantes, tiré leurs richesses du commerce triangulaire. Dans ces villes, ce passé reste encore largement occulté et les élus comme la plupart des candidats aux municipales semblent peu enclins à raviver cette douloureuse mémoire.
Les policiers américains blancs utilisent davantage leur arme que leurs collègues noirs. C’est le constat délivré par une
Ce jour, les socioprofessionnels martiniquais ont réagi via un communiqué suite aux incidents dits xénophobes contre des touristes italiens et allemands en réaction à la peur de la contagion à l’épidémie de coronavirus.