— Tribune —
Dans une tribune au « Monde » quarante-quatre hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».
Tribune. En 1971 commence à être publiée une bande dessinée qui devient un film en 1973 : « L’an 01 ». Dans ce récit haut en couleur des utopies de cette période, la population décide de tout arrêter – production, travail, école, etc. – et de se mettre à réfléchir à ce qui doit être redémarré ou pas. Les usines de voiture ? Les fabriques de pâtes ? Les grands magasins ? les grandes fermes industrielles ? Dès les premières pages de la bande dessinée, le ton est donné : il faut arrêter ce mode de vie qui n’a plus de sens et qui mène la planète à la catastrophe.
Aujourd’hui, nous n’avons pas choisi de nous arrêter. Mais, comme au début des années 1970, le non-sens – ou plutôt le contresens – de ces modes de vie et de production, la catastrophe vers laquelle ils nous amènent, nous invitent à notre tour à ne plus vouloir redémarrer sans savoir ce qu’il faut redémarrer, ce qu’il faut transformer et ce qu’il faut arrêter absolument.

 SE-Unsa
D’une lettre à l’autre… Sur France Inter, le 13 avril 2020, par Augustin Trapenard, dans « Lettres d’Intérieur » : Wajdi Mouawad adresse à son fils une lettre à lire plus tard, « quand il sera grand ». Ne nous interrogeons-nous pas tous, en effet, sur ce que pourrait être notre monde, « après » ?
— Par Damien Mascret —
«Il faudra attendre les tests sérologiques pour un dépistage généralisé »
Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux, Ministre de la Justice dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault I et II, puis de Manuel Valls I et II, est l’invitée sur France-Inter du Grand Entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé.
Un rapport choc d’Oxfam estime qu’un demi-milliard de personnes supplémentaires pourraient basculer dans le dénuement.
La délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale a réclamé ce samedi, dans une lettre au président de la République, que les territoires ultramarins puissent «faire office de territoires pilotes en matière de dépistage généralisé de la population», et qu’ils disposent d’aides économiques spécifiques.
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles . Interrogé hier sur Europe 1, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie a rappelé que la crise engendrée par le coronavirus aurait un effet sans précédent sur l’activité dans l’Hexagone. «Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l’économie française est à l’arrêt», a-t-il constaté. Le retour à la normale prendra du temps, se fera «progressivement» et il «passera par le désendettement du pays».
Public Sénat vous propose le regard, l’analyse, la mise en perspective de grands experts sur une crise déjà entrée dans l’Histoire. Aujourd’hui, le regard de… 
Comment se laver régulièrement les mains, comment assurer l’hygiène, la sienne, celle de sa famille et de son domicile, comment rendre décent et supportable le confinement lorsque l’eau ne coule plus au robinet, qu’il est recommandé de se laver régulièrement les mains en un « geste-barrière » responsable et citoyen ? S’il en était besoin, la fiction nous rappellerait combien l’eau est le principe de toute vie, individuelle et collective. Combien elle est nécessaire, en tout temps, mais plus encore en ces jours sombres que nous vivons : nous avons pu revoir récemment à la télévision les films « Jean de Florette » et « Manon des Sources », inspirés de l’œuvre de Marcel Pagnol, où l’on nous montre comment le manque d’eau peut être mortel, et comme le tarissement des fontaines peut vite engendrer la colère et la panique de tout un village…
Incités par le gouvernement à se confiner dans l’Hexagone, les étudiants ultramarins logés dans les résidences du CROUS vont payer un loyer, contrairement à ceux qui ont pu regagner le domicile familial. Des dispositifs viennent en aide à ceux qui disposent de faibles ressources, boursiers ou non.
Détecté pour la 1ère fois à Wuhan en Chine en décembre 2019, le 
La crise sanitaire liée au Covid-19 que nous traversons affecte toutes les régions, tous les territoires. Pour autant, les chiffres publiés récemment par les autorités montrent une « surmortalité exceptionnelle » dans le département de la Seine-Saint-Denis. Ces chiffres doivent encore faire l’objet d’analyse mais ils nous mettent en colère.
Le village amérindien de Cécilia sur la commune de Matoury (10 km de Cayenne) en Guyane a été mis en quarantaine par un arrêté du préfet suite à la découverte d’un «
Pour les scientifiques, il est désormais acquis que le Covid 19 n’a ni frontière, ni ethnie, ni classe sociale de préférence ; la pauvreté est son lit de prédilection !
Parce qu’il est toujours bon d’écouter tous ceux qui sont concernés… Voici quelques extraits de la presse antillaise de ces derniers temps.
Grâce à une prise de conscience précoce du danger et à la discipline de la population, le pays déplore quarante fois moins de morts que son voisin espagnol.
La proportion des Noirs emportés par l’épidémie dépasse de beaucoup leur part dans la population. En cause, des professions plus exposées et plus de précarité.
«L’urgence est de poursuivre cet effort pour qu’il soit salutaire», explique Pierre-Louis Druais, médecin et membre du Conseil scientifique.
«  Le Prix de la dignité », c’est le nom du rapport choc qu’Oxfam vient de sortir. L’ONG y anticipe un basculement massif dans la misère à travers le monde, suite à l’épidémie du coronavirus. Ce prix de la dignité, c’est celui à payer d’urgence au niveau de la communauté internationale pour faire face à une spirale vertigineuse, de nature à enraciner les pays pauvres dans le sous-développement… Un demi-milliard de personnes supplémentaires pourraient basculer dans le dénuement. À l’approche de réunions décisives qui auront lieu la semaine prochaine entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et entre ministres des Finances du G20, les pays riches sont au pied du mur.
La Martinique médicale serait en perdition, pas seulement pour cause de covid-19. Dans la situation d’abandon où elle serait laissée par la France, seule Cuba serait en mesure de la sauver. Est-ce une nouvelle déclinaison du célèbre cri de guerre  Hasta la victoria siempre ?
Durant le week-end pascal, la Guadeloupe va mettre en place un « couvre-feu diurne », afin de dissuader tout rassemblement.