Du 18 au 22 mai 2018
— Par Culture Egalité —
Rebelles et Marronnes, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques
Réparons l’oubli ! Manifestations de Culture Egalité du 18 au 22 Mai 2018.
Dans notre association, nous nous battons pour l’égalité des femmes et des hommes et pour l’autonomie des femmes.
C’est pour ces raisons que nous avons décidé de faire un travail afin de vulgariser l’histoire, trop souvent ignorée, des femmes de notre région. Nous voulons que les Martiniquaises – et les Martiniquais – sachent que dès le début de notre histoire, rien ne nous a été octroyé, que nous avons dû nous battre pour chaque amélioration de notre sort et que ces batailles n’auraient pas abouti sans les luttes des femmes. Oui, nos aïeules « n’ont pas été que des victimes. Elles ont été des actrices de l’histoire, de leur histoire », de notre histoire.
C’est pourquoi nous avons choisi de mettre particulièrement à l’honneur, quelques rebelles et marronnes de la Caraïbe et des Amériques.
Nous allons donc voir les femmes à l’œuvre à différentes périodes de notre histoire : depuis le début de la conquête à la fin du 15e siècle, puis lors de la mise en place de la colonisation et de l’esclavage, avec les grandes révoltes marronnes, ensuite dans les luttes aux Antilles au moment de la Révolution française, et enfin, dans les mouvements après l’Abolition, au lendemain de l’émancipation.

Tout le monde se souvient du jugement de Pontoise où le viol d’une petite fille de 11 ans par un adulte de 28 ans avait été requalifié en « atteinte sexuelle » au motif que l’enfant n’avait pu prouver qu’elle n’était pas consentante !
C’était attendu : l’Académie suédoise a annoncé vendredi matin sa décision de différer d’un an l’attribution du prix Nobel de littérature 2018. En 2019, il n’y aura donc pas un Prix Nobel de littérature, mais deux : « Le prix Nobel 2018 de littérature sera désigné et annoncé en même temps que le lauréat 2019 », a expliqué l’institution dans un communiqué. Mais pourquoi la récompense la plus prestigieuse pour une carrière d’écrivain est-elle retardée? Parce que le jury était dans l’incapacité cette année de se réunir sereinement. L’institution est prise dans la tourmente depuis la révélation d’accusations de viols et agressions visant le mari d’une académicienne. Un Français de 71 ans, surnommé par la presse locale le « Weinstein suédois ».
Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial !
La Fédération nationale solidarité femmes pourra « obtenir des diffusions gracieuses de sa campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques ».
Des moyens pour l’espace d’écoute de l’Union des Femmes de la Martinique et les associations de luttes contre les discriminations sexistes.
Les affaires liées aux violences faites aux femmes plongent nos sociétés dans une sorte de panique morale, comme s’il s’agissait d’un phénomène récent. La parole libérée devrait plutôt nous inciter à revisiter notre histoire, à repenser les frontières entre différentes formes de violences en fonction des époques et à mettre fin à des invisibilités entretenues. A l’heure où les femmes osent susciter une défiance inédite, c’est aussi le moment ou jamais de mesurer la férocité de certains comportements actuels, d’apparence anodine et de se placer au cœur des changements en cours.
— Par Rosa Moussaoui —
Ce matin, on a tapoté à la porte de ma chambre-bureau, au 101 rue de l’Université.
Les risques de harcèlement s’accroissent pour les citadines célibataires ayant un statut de cadre ou de profession intellectuelle supérieure.
À la suite de la journée internationale du droit des femmes du 8 mars, nous avons voulu prolongé l’évènement et organiser une manifestation pour sensibiliser et soutenir l’association martiniquaise « Culture et Égalité » qui oeuvre depuis des années pour le droit des femmes.
Les Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin démarrent ce vendredi 2 mars 2018 avec l’intervention de Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre
L’Union des Femmes de Martinique organise son
L’Union des Femmes de Martinique vous invite à son premier dîner-débat femmes et hommes vendredi 2 mars 2018 à partir de 18h.
« La langue française est truffée de sexisme. Elle porte en elle l’héritage d’une histoire marquée par la domination des hommes. Elle a été sculptée, structurée, modelée, réglementée par les hommes au travers des époques où les femmes étaient tenues à l’écart de la littérature, des institutions linguistiques et de l’espace public ».
Un fait divers défraie la chronique en ce moment, en Martinique. Une mère a alerté la police à propos de la disparition de sa fille à la sortie d’une boîte de nuit. La jeune femme ayant réapparu après 4 jours passés avec un homme, l’opinion publique se déchaîne et s’indigne ! En particulier, un message qui circule sur les réseaux dits sociaux, conseille – à sa mère, mais certainement aussi à toute personne « responsable » qui la croiserait – de lui administrer « an volée baton griyav, baton clous », et propose de faire de cette affaire le sujet du prochain vidé, de fabriquer un bwa-bwa à l’effigie de la jeune femme, afin que chacun.e le roue de coups de « liann’ tomarin » !
La population martiniquaise entière est en colère après ce crime affreux perpétré quatre mois seulement après le meurtre de Leïla et de ses deux enfants. Chaque fois, nous nous mobilisons, nous défilons, nous disons : PLUS JAMAIS ÇA – C’est utile et absolument nécessaire, mais ce n’est pas suffisant !
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »
Contre cette barbarie machiste qui l’a tuée ce dimanche 21, qui blesse, rabaisse, prive de leurs droits des centaines de femmes au quotidien.
En Martinique, aujourd’hui, la barbarie machiste a encore frappé :