— Par Marie-Andrée Ciprut –—
Une vie de femme
Bien après la première « Journée des Mères » célébrée à Lyon en juin 1918, la fête des mères fut officialisée en France par un texte de loi de 1950, repris dans le Code de l’action sociale et des Familles. Ensuite, 1975 fut déclarée « Année de la Femme » par les Nations Unies, qui commencèrent à observer une « Journée Internationale des Femmes » le 8 mars. Partie des luttes ouvrières du début du XXe siècle, par exemple aux États-Unis en 1909, ou en Russie en 1913 pour de meilleures conditions de travail et de droit de vote, la lutte continue.
« On ne nait pas femme, on le devient ! » disait Simone de Beauvoir. Elle signifiait par-là que dès sa conception, le sexe ne suffit pas à définir un enfant et qu’il faudra prendre en compte l’éducation qu’on lui donnera, les rôles qu’on lui attribuera, ses réactions selon qu’il soit garçon ou fille, valorisé ou non. La femme construit donc son identité à partir de schémas sortis des représentations sociales et politiques de ses parents, de son milieu familial et de son époque tout le long des ètapes de sa vie, depuis le ventre de sa mère jusqu’à sa mort.


Paris – Une soixantaine de militantes du mouvement Femen ont brièvement investi jeudi matin la cour du Palais-Royal, en plein coeur de Paris, pour « rendre hommage » aux quelque 60 femmes « assassinées » depuis le début de l’année et dénoncer « l’indifférence du gouvernement », a constaté un journaliste de l’AFP.
L’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises a rendu son rapport 2019, et le bilan est sans appel. Alors que la présence des femmes aux postes de direction dope significativement la croissance, elles sont encore largement sous-représentées dans les comités exécutifs.
Culture Égalité accueillait, à l’hôtel l’Impératrice, vendredi 10 mai, pour une conférence sur le thème des violences faites aux femmes, Anita Warmel, psychanalyste qui accompagne les personnes en souffrance, notamment les femmes victimes de violences, et est l’auteure d’un roman : Je ne dirai plus son prénom, paru dans la collection A mots Ouverts.
52 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, depuis le 1er janvier 2019. Des chiffres plus élevés que certains de nos voisins européens, qui alertent les collectifs et les associations.
Depuis de nombreuses semaines, des femmes désemparées font le tour des associations d’accompagnement des femmes en difficulté pour obtenir de l’aide afin de protéger leur enfant de père violent. Sur ces trois dernières semaines, ce sont trois femmes qui nous ont sollicitées.
Le harcèlement sexuel est une arme de destruction massive dont l’objectif est de remettre les femmes à une place : être des objets sexuels. De fait, 99% des harceleurs sont des hommes : blagues salaces, messages ou images à caractère pornographique, gestes déplacés, tout le temps, sont autant de moyens mis en oeuvre par ces hommes. Lorsque les femmes ne répondent pas à cette violence, la plupart du temps sans témoin, l’humiliation en public la remplace.
Animée par Mme Anita Warmel, psychanalyste
Depuis de nombreuses semaines, des femmes désemparées font le tour des associations d’accompagnement des femmes en difficulté pour obtenir de l’aide afin de protéger leur enfant de pères violents. Sur ces trois dernières semaines, ce sont trois femmes qui nous ont sollicitées. Toutes les trois étaient épouses ou compagnes d’hommes vivant en France. Elles sont revenues en Martinique pour fuir les violences. Elles ont chacune un enfant réclamé par un père qui se découvre brutalement indispensable à l’équilibre de son enfant…
L’Union des Femmes de Martinique appelle à une mobilisation de toutes les femmes qui s’investissent dans le mouvement social.
Depuis les années 1970, le déséquilibre démographique mondial se chiffre à 23 millions de femmes manquantes, d’après une étude parue dans la revue PNAS. Un phénomène principalement dû aux avortements sélectifs en Asie.
— Culture Égalité —
De tout temps, les femmes ont écrit. Formidablement. Les noms et les œuvres restent pourtant méconnus. Chercheurs et éditeurs tentent aujourd’hui d’y remédier.
Le 8 mars a lieu la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, c’est un moment fort de l’action militante et institutionnelle.
Aujourd’hui encore, même si des progrès ont été faits, le 8 mars est souvent réduit à une journée où les femmes sont mises « à l’honneur ».
Dimanche 10 février s’est tenue au Domaine de Tivoli l’Assemblée Générale de l’association féministe Culture Égalité. Après 5 ans d’existence, nous ne sommes pas peu fières de notre bilan.
Un nouveau drame conjugal hier, vient faire la une des médias.
Tout au long du mois de novembre, l’association Culture Égalité s’est mobilisée à Fort-de-France, à Trinité, au Carbet et à Sainte-Luce dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en privilégiant l’échange direct avec la population pour dénoncer et sensibiliser, et surtout mobiliser les femmes et encourager la solidarité entre elles.
À l’heure des emplettes de Noël,
Quel est l’état des inégalités de genre et comment évolue la situation des femmes travailleuses en France ? Dans son nouveau rapport “Pauvreté au travail : les femmes en première ligne“, Oxfam tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé aujourd’hui aux femmes qui cumulent activité(s) professionnelle(s) et pauvreté.