Définition
La taxe poids lourds est l’un des projets adopté par la Loi Grenelle Environnement.
Le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a mis au point cette écotaxe en partenariat avec le consortium Ecomouv’, société chargée de la mise en place de la taxe.  Ce système de taxation écologique est une redevance kilométrique qui vise à faire payer aux poids lourds l’usage du réseau routier national non non soumis à des péages, plus particulièrement les routes nationales et certaines départementales. D’après le ministère des Transports, seul 1% du réseau routier français sera soumis à cette écotaxe, mais tous les camions, y compris étrangers, devront s’en acquitter. A noter que l’écotaxe ne concerne pas les véhicules agricoles, les véhicules de transport de personnes, les véhicules de pompiers, de police, de militaires, ceux appartenant à l’État ou aux collectivités, les véhicules et matériels agricoles. L’activité des forains et des cirques n’entre pas non plus dans le champ d’application de l’écotaxe.
Application
L’écotaxe a été adoptée en 2009, sous la précédente majorité. Cette mesure concerne tous les véhicules de transport de marchandises de plus de 3.5 tonnes empruntant les 15 000 km de réseau routier national non  concédé (autoroutes gratuites, routes nationales), ainsi que certaines routes départementales qui pourraient subir un report de trafic.


C’était en 1986, et déjà Ulrich Beck parlait de paupérisation civilisationnelle en expliquant que la dynamique historique ne serait pas celle de la sécurisation pour tous, mais bien plutôt de la démocratisation du risque. Certes, les clivages entre précaires et ceux qui ne le sont pas sont toujours présents, mais l’émergence des risques systémiques, invisibles, radioactifs, cumulatifs, a brisé la ligne de partage. « Ce que nous a appris la contamination radioactive, c’est que c’en est fini de l’autre, fini de nos précieuses possibilités de distanciation. On peut exclure la misère, on ne peut plus exclure les dangers de l’ère nucléaire. C’est là leur nouvelle force culturelle et politique. Leur pouvoir est le pouvoir du danger qui abolit toutes les zones de protection et toutes les différenciations de l’âge moderne. » La société du risque mondialisée, c’est cela : le « big business » de notre insécurisation, réelle ou supposée. Il n’est pas impossible que l’enseignement du risque systémique nous fasse entrevoir les vieilles réalités sociales (comme la migration de la misère) comme désormais inextricables. « La France doit prendre sa part de la misère du monde, mais n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde », dit un ministre de l’Intérieur, citant un ancien premier ministre.
L’Association Martiniquaise pour la Promotion de l’âge d’or(AMDOR 2000) a organisé les 3 et 4 octobre 2013 ses 23èmes Rencontres gérontologiques sur le thème particulièrement judicieux « Personnes âgées et Nouvelles pauvretés-Nouveaux défis ». Michel Branchi, économiste et ex-Commissaire de la Concurrence et de la Consommation, a fait une communication ayant pour objet : «  Eléments sur le pouvoir d’achat des retraités des DOM-Le cas de la Martinique ». Nous en publions ci-après un résumé.
Au nom de la collectivité régionale,
Dans un contexte de crise économique qualifiée par certains de structurelle, les Français assistent à une sorte de translation de responsabilités de la collectivité publique nationale vers les collectivités territoriales. D’aucuns s’imaginent qu’il s’agit d’un processus de nature à mieux prendre en compte les intérêts des hommes et des femmes, mais en réalité il procède de la démarche générale qui consiste pour l’Etat central à se retirer sur la pointe des pieds. S’il est juste de placer la régionalisation – décentralisation de 1982-1983 dans le vaste mouvement commencé en 1960 par la déconcentration, il n’en reste pas moins que la réforme de 2003 s’inscrivait déjà dans une approche plus insidieuse. La création des Services extérieurs de l’Etat (DDE, DDASS, DDA,…) tels que désignés jusqu’à une date récente et le renforcement des pouvoirs préfectoraux répondaient en effet à une volonté d’efficacité au profit du citoyen. La décision prise au plus près des populations correspondait dès lors davantage aux besoins, et ce dans un temps plus court. Dans ce cadre juridique, l’Etat demeurait le seul responsable du développement en termes d’équipement et de dynamisation des activités économiques.
Pour « sauver le régime des retraites par répartition », rapports, projections, déclarations, décisions se suivent en démantelant le principe de ce régime. Mais un non-dit perdure : comment penser la protection sociale en général et les retraites en particulier dans un contexte radicalement modifié par rapport à celui de l’après-guerre ? Rappelons qu’en mettant en place d’audacieux instruments de protection sociale, le Conseil national de la Résistance avait su préconiser une rupture politique visant à prévenir tout retour de la barbarie, aboutissant à un contrat social fondé sur la redistribution des fruits de la croissance économique.
Rien n’illustre mieux la vacuité du discours politique aujourd’hui, droite et gauche confondues, que l’usage grammatical qui est fait du mot « croissance ». Toute croissance est croissance de quelque chose. Sans mention de son objet, le substantif n’a pas de sens, contrairement à des mots comme « république », « amour » ou « liberté ». La « croissance » selon les politiques est sans objet. Elle-même est leur objet : ce qui est placé devant eux, qu’ils veulent saisir, parfois avec les dents, mais qui leur échappe insolemment. Je l’appellerai donc Croissance, avec une majuscule.
Début août, l’ex-trader français de Goldman Sachs, Fabrice Tourre, a été jugé coupable pour avoir vendu des produits financiers qu’il savait «toxiques», en 2007, dans l’affaire Abacus. Les médias ont retenu le plus savoureux : les mails envoyés par le trader à sa petite amie, et notamment l’extrait dans lequel il se vante d’avoir vendu des produits complexes et sans valeur à «des veuves et des orphelins». Ce genre de propos n’attire pas la sympathie d’un jury populaire, et la SEC (l’autorité boursière américaine) a donc insisté sur ces éléments. Dans le scandale du Libor en 2012, la FSA, homologue britannique de la SEC, avait aussi utilisé ce type de messages. La presse mondiale avait adoré ce mail, envoyé suite à une manipulation de taux : «Mec, je t’en dois une belle ! Passe un soir après le boulot et j’ouvre une bouteille de Bollinger [une marque de champagne].» La condamnation de Tourre suscite pourtant un malaise. C’est la banque Goldman Sachs qui aurait «donné» son trader, en envoyant aux autorités les fameux mails, écrits en français, et leur traduction en anglais.
Le 27 août, Jean-Marc Ayrault a présenté le détail de la réforme gouvernementale des retraites. Réformette dans la stricte logique de notre régime par répartition : on a besoin de redistribuer plus d’argent ? On augmente les cotisations, avec les problèmes de compétitivité et le biais en défaveur des activités de main-d’œuvre que cela pose depuis 1945. Elle remédie marginalement aux injustices actuelles (femmes, étudiants, pénibilité…), en introduit de nouvelles au détriment des «parents tardifs» de 3 enfants. Pas de quoi hurler ni se réjouir. Plus inquiétante est la promesse d’une hausse future de la durée de cotisation. Et ce vieux sophisme («puisque l’espérance de vie augmente, il faut cotiser plus longtemps») nous préoccupe.
Kassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.
Les pauvres sont-ils moins intelligents ? La question peut sembler provocante, mais de nombreux travaux de psychologie ont montré que les personnes vivant dans la pauvreté avaient une tendance malheureuse à s’engager dans des comportements risquant de renforcer leurs problèmes, comme ne pas participer aux campagnes de dépistage du cancer, oublier leurs rendez-vous médicaux ou, plus simplement, mal gérer leurs maigres finances et multiplier les crédits à la consommation.
On démarre avec Balzac, romancier d’un autre siècle, et on termine en compagnie de Jacques Rancière, philosophe défenseur d’une forme exigeante de la démocratie. Ce n’est pas si courant, avouons-le, quand il s’agit d’un ouvrage d’économie savant qui offre tous les gages de rigueur imposés par l’académie. C’est que son auteur, Thomas Piketty, ne conçoit pas d’étudier les inégalités économiques et leur évolution en se retirant du monde : la question interroge trop profondément le sens que nous prêtons à l’idée démocratique. Or, point de politique hors du champ des représentations. Aussi est-ce là qu’il porte le fer – et le coup fait mouche.

Le plus étonnant mais aussi le plus révélateur dans les énormes manifestations qui secouent le Brésil ou la Turquie actuellement, c’est l’étonnement des pouvoirs en place, qu’ils soient de droite ou de gauche. Comme l’avoue Gilberto  Carvalho, le chef de cabinet de la présidente du Brésil, Dilma Roussef, «le gouvernement n’arrive pas à comprendre ce qui se passe». De même, en Turquie, Recep Tayyip Erdogan ne sait pas voir ou ne veut pas voir dans les soulèvements de la jeunesse urbaine, autre chose que le résultat d’un complot de l’étranger. Que se passe-t-il ? Vers quoi tendent ces mouvements ? Pour esquisser une réponse à cette question, il faut à la fois les mettre en relation avec les mouvements similaires qui les ont précédés, expliquer pourquoi ils ne sont guère intelligibles dans le cadre des catégories politiques héritées, et commencer à dégager la perspective dans laquelle ils peuvent commencer à faire sens, non seulement dans une logique de contestation ou de désespoir, mais comme annonciateurs d’alternatives politiques souhaitables et plausibles.
La grave crise que connaît la Martinique depuis plusieurs décennies ne s’estompe pas, bien au contraire. Dans ce contexte, les associations d’action sociale et solidaire ont fort à faire. Les soutenir concrètement est devenu un impératif, car elles ont conquis une place incontournable dans l’activité socio-économique, au gré d’une courte histoire de seulement quatre siècles.
J’ai encore en mémoire la réussite presque insolente de ce Monsieur, fort élégant, quittant le matin sa maison au volant de sa belle et luxueuse voiture. De son épouse flamboyante et riante. De ses enfants dodus, repus et rayonnants de bonheur. Ils faisaient tous plaisir à voir, tant ils donnaient l’impression que le soleil se levait derrière leur immense villa et ne brillait que pour eux…
Le gouvernement a récemment proposé une réforme de la politique familiale (diminution du quotient familial et développement de l’accueil des jeunes enfants) qui a relancé le débat sur la fonction de celle-ci et les différentes formes qu’elle peut prendre. Si tout le monde s’accorde sur le fait que la politique familiale vise à aider les familles – et plus particulièrement à rétablir l’équilibre entre les ménages qui ont une famille à charge et les autres -, une politique familiale de gauche poursuit selon nous trois objectifs supplémentaires : combattre les inégalités sociales entre ménages ; promouvoir le bien-être de tous les enfants en corrigeant les inégalités qui existent dès le plus jeune âge ; améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle exige la mise en œuvre simultanée de trois volets.



La réponse est oui : nous sous-estimons la gravité de la situation, car ce qui se passe échappe à nos mesures.
Ce qui est en jeu, c’est le moral et la confiance . Le moral des entrepreneurs guadeloupéens , avec moins de stocks et aussi moins d’investissement, et on voit ce qui se passe avec la décélération du crédit, notamment aux petites et moyennes entreprises, le moral des ménages, et on voit la chute de la construction, et aussi le freinage de la consommation.Ce moral est essentiel, en liaison avec ce qui se passe ailleurs en France Métropolitaine , avec les impôts,avec les charges , avec le chômage. En même temps, et ceci échappe encore plus aux statistiques de l’INSEE et des analyses de conjoncture de l’IEDOM , tous les agents économiques sont plus aux aguets et réactifs que jamais et ce alors que la situation exige d’être surtout pro-actifs.