—Par Jean Samblé —
L’Union européenne se trouve aujourd’hui confrontée à un tournant historique, face à une série de défis économiques, technologiques et géopolitiques qui menacent non seulement son modèle économique, mais aussi son rôle sur la scène internationale. Les rapports commandés par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, à deux anciens Premiers ministres italiens, Enrico Letta et Mario Draghi, offrent une analyse approfondie des problématiques auxquelles l’Europe doit faire face. Celui de Mario Draghi, publié le 9 septembre, dresse un constat alarmant : l’Europe risque une « lente agonie » si elle n’opère pas des transformations radicales pour rester compétitive et répondre aux enjeux mondiaux.
Un constat sans appel : le déclin économique européen
Les chiffres et les tendances mis en avant par Mario Draghi sont préoccupants. Depuis deux décennies, l’Europe connaît une stagnation de ses dépenses en recherche et développement, et le fossé avec les États-Unis s’est creusé. Les revenus disponibles des citoyens américains ont augmenté presque deux fois plus vite que ceux des Européens depuis l’an 2000, tandis que la Chine, autre grande puissance montante, rattrape l’Europe sur de nombreux fronts.

L’ancien député de la Martinique, Johnny Hajjar, figure emblématique de la lutte contre la vie chère, continue d’œuvrer pour un changement économique structurel dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution. À travers ses prises de position et son rôle en tant que rapporteur d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, il dénonce un modèle économique inadapté, générateur d’inégalités et de précarité dans les territoires ultramarins.
Depuis une semaine déjà les manifestations contre la vie chère rythment de façon subliminale la vie économique de la Martinique et plus sporadiquement celle de la Guadeloupe. Le mouvement social contre la vie chère qui commence à secouer actuellement les Antilles françaises, en particulier la Martinique, prend ses racines dans une revendication de longue date : celle de lutter contre la vie chère, un phénomène qui gangrène ces territoires depuis des décennies. Alors que les activistes du RPPRAC , les syndicats et certains acteurs politiques dénoncent une hausse insoutenable des prix, principalement dans la grande distribution, ils réclament des mesures immédiates pour aligner les tarifs sur ceux pratiqués en « métropole ».
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Voilà un article ci – dessous que je porte à votre connaissance, et qui me donne parfaitement raison sur l’iniquité de la pensée et pour ne pas dire l’absurdité coupable des élus à vouloir instaurer une autonomie en Martinique, Guyane et surtout Guadeloupe. Dans un précédent texte, nous avions écrit que la CTM pour fonctionner normalement avait besoin de 200 millions d’euros supplémentaires dans sa trésorerie. Avec sa menace de procédure judiciaire contre l’État, Serge Letchimy prisonnier d’une logorrhée idéologique s’enfonce dans le déni, et va à coup sûr dans le mur. Nos élus à force de ruer dans les brancards tête baissée et sans aucune visibilité sur l’avenir, et bien le résultat des courses qui nous pend au nez est que l’État français va finir bel et bien par asphyxier totalement financièrement la Martinique. C’est pathétique d’irresponsabilité et d’une cécité coupable de la situation actuelle extrêmement dégradée des finances publiques de la France. En témoignent les dernières prévisions économiques de Bercy qui annoncent un déficit public s’élevant à 6,2 % du PIB en 2024, avec une trajectoire difficilement tenable sans mesures correctives de la dépense publique.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Dans notre société coloniale, capitaliste et patriarcale, ce sont les femmes qui sont le plus souvent en butte :
La situation en Guadeloupe devient pénible avec la vie chère et les difficultés financières accrues des agents économiques. Le problème de la vie chère en Guadeloupe touche particulièrement la population locale pour plusieurs raisons interconnectées à savoir d’abord une dépendance à l’importation.
— Par Charles de Boukan Bistrot Caribéen —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Mireille Pierre-Louis, experte en finances locales (contribution à titre personnel) —
La situation des enfants sans-abri en France atteint des proportions dramatiques, mettant en lumière un échec systématique des politiques de logement et d’hébergement. Selon les derniers chiffres publiés par l’UNICEF France et la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS), plus de 2 043 enfants, dont 467 âgés de moins de trois ans, ont passé la nuit du 19 au 20 août 2024 sans solution d’hébergement. Ce chiffre, déjà terrifiant, marque une augmentation de 3 % par rapport à août 2023, de 27 % par rapport à la même période en 2022, et de 120 % par rapport à 2020. Ces données, qui sont issues du sixième baromètre sur l’enfance à la rue, révèlent une tendance inquiétante : la crise ne cesse de s’aggraver, malgré les promesses répétées du gouvernement.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Association R.P.P.R.A.C.
La problématique de la vie chère dans les Antilles est un sujet qui cristallise les tensions depuis des années, une situation souvent perçue comme une fatalité inévitable. Pourtant, il s’avère que ce fléau n’est pas immuable, mais bien le fruit de facteurs politiques structurels et historiques qui, s’ils sont réformés, pourraient offrir des solutions durables. L’idée d’un retour à une réglementation des prix est souvent évoquée, notamment dans le cadre d’initiatives comme le Bouclier Qualité Prix, mais ces mesures, pour utiles qu’elles soient, restent largement insuffisantes pour répondre à l’ampleur du problème. La situation en Guadeloupe et en Martinique met en lumière l’urgence de repenser en profondeur le modèle économique de ces territoires.
Si vous êtes propriétaire ou usufruitier d’un appartement ou d’une maison (même si le logement est loué à un locataire), vous devez payer la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).
Les contrats d’alternance (apprentissage et professionnalisation) sont des contrats de travail particuliers ; ils associent une formation théorique dispensée en école ou à l’université et l’acquisition au sein d’une entreprise de savoir-faire sur un poste de travail. À la fin d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, il est possible de percevoir sous certaines conditions l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi.
Un vent mauvais de stagflation souffle sur la Guadeloupe, et les perspectives économiques pour l’archipel sont des plus sombres pour la fin de l’année 2024 .
—Par Jean-Marie Nol, économiste —
Faisons le point
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —